. — La Préposition est un mot qui sert à joindre le nom ou pronom suivant au mot qui la précède ; par exemple, quand je dis : le fruit de l’arbre, de marque le rapport qu’il y a entre fruit et arbre ; quand je dis : utile à l’homme, à fait rapporter le nom homme à l’adjectif utile ; quand je dis : j’ai reçu de mon père ; de sert à joindre le nom père au verbe reçu, etc. ; de, à, sont des prépositions ; le mot qui suit s’appelle le régime de la préposition.
Dans toute espèce de syllogisme, il s’agit de montrer le rapport de deux termes entre eux par le rapport qu’ils ont, chacun de son côté, avec un moyen terme. Or souvent il arrive que ce milieu n’a pas avec les deux extrêmes un rapport aussi évident, aussi étroit d’un côté que de l’autre. […] Les exemples n’en sont que trop fréquents dans la conversation, dans les disputes, dans les mémoires judiciaires, où l’on s’efforce souvent de prouver ce qui n’a aucun rapport avec l’affaire débattue. […] Nos bons poètes ont saisi, comme les anciens, les rapports des sons avec les pensées et les images. […] Benserade pouvait mieux choisir ses modèles. 2º Quand elles sont forcées, prises de loin, et que le rapport n’est point assez naturel, ni la comparaison assez sensible.
Sous ce rapport, Boileau, dans ses satires, est un modèle de bon ton et d’esprit.
Ces pages sont tirées du Discours préliminaire qui ouvre avec tant d’autorité le Rapport sur les progrès des lettres, publié à l’occasion de l’Exposition universelle, et que recommande le patronage de M. […] Enfin un ouvrage unique dans son genre, et dont l’antiquité ne nous offre pas un autre modèle, ce sont ces lettres si précieuses pour l’histoire, plus précieuses encore, selon moi, par les rapports qu’elles établissent entre l’âme de celui qui les lit et la belle et excellente âme de Cicéron.
La proposition est affirmative ou négative, selon qu’on énonce un rapport de convenance ou de disconvenance entre l’objet dont on parle et son attribut.
3° Les conjonctions nam, namque, enim, etenim, et quelques autres se sous-entendent fréquemment, quand il est facile de voir le rapport qui existe entre la première et la seconde proposition. […] Ces figures sont appelées tropes (du grec τρόπος, tour, changement, tiré du verbe τρἐπω, je tourne,) parce qu’elles consistent à changer le sens propre d’un mot en un autre sens, avec lequel il a des rapports de ressemblance, et dont il réveille naturellement l’idée. […] Le déluge universel fut la lessive de la nature. 2° Quand elles sont forcées, prises de loin, que le rapport n’est point assez naturel, ni la comparaison assez sensible ; par exemple, quand Théophile a dit : Je baignerai mes mains dans les ondes de tes cheveux. […] Invitus (non volens) a rapport à la volonté de celui qui exécute, malgré sa volonté, malgré lui. […] Il a plus de rapport aux nouvelles publiques, aux bruits qui courent. — Interrogare (rogare inter), interroger, a plus de rapport au sentiment, à l’opinion de celui qu’on interroge.
Sans compter les ressources immenses que les livres saints offrent au prédicateur qui sait en faire usage, pour donner du poids et de la solidité à son discours, combien l’art oratoire ne leur a-t-il pas d’obligations, à ne le considérer même ici que sous les rapports humains ?
Analyse grammaticale L’analyse grammaticale est l’explication de différents espèce de mots qui forment une phrase, de leurs formes grammaticales et de leurs rapports.
Hygin, Fable 127, et comparez le livre de Welcker, sur les Tragédies grecques considérées dans leur rapport avec le Cycle épique, t.
Dans cette phrase : L’orateur arrive à sa fin qui est de persuader, d’une manière toute particulière ; ces derniers mots sont mal placés, et par là deviennent susceptibles de divers rapports. […] Le style simple s’emploie généralement dans les ouvrages didactiques, les récits de faits ordinaires, les entretiens familiers, les lettres, la fable, les dialogues, l’histoire, l’églogue, les rapports, les dissertations, en un mot, dans tous les sujets où l’on parle sérieusement de choses simples et communes. […] Bouhours range parmi nos poètes les plus naïfs, et La Fontaine qui est inimitable sous ce rapport.
« Il faut, dit encore Cicéron, que le début soit en rapport avec la matière, comme le vestibule ou le portail avec l’édifice ou le temple. » Sa forme même se réglera sur celle du reste de l’œuvre, car le meilleur style de début est celui qui est le plus en harmonie avec la couleur de l’écrit tout entier. […] Toutes deux, négligeant l’auditeur, n’ont rapport qu’au sujet ou à l’idée mère du discours.
Nous condamnons complétement les préjugés en vogue, sous ce rapport, au commencement du xviie siècle. […] On peut dire aussi qu’il y a richesse toutes les fois qu’une phrase, un mot même réveille plusieurs idées profondes, découvre un vaste tableau, ou fait saisir à l’instant des rapports qui semblaient ne devoir se révéler qu’à la réflexion ou à une lecture longue et variée.
Est-il vrai que plus d’un auditeur de la Sorbonne, sous le charme de tant de belles paroles sur Dieu, l’homme, le monde et leurs rapports, s’achemina vers Notre-Dame2 plus qu’à demi conquis aux vérités religieuses qu’enseignaient, du haut de la chaire chrétienne, des prédicateurs plus éloignés des voies des grands sermonnaires que le philosophe ne l’était des voies de Descartes ? […] Dans l’enfance, ce n’est pas la morale de la fable qui frappe, ni le rapport du précepte à l’exemple ; mais on s’y intéresse aux propriétés des animaux et à la diversité de leurs caractères.
Virgile excelle sous ce rapport : les épisodes de ses Géorgiques sont des morceaux achevés.
Les beaux siècles d’Alexandre, d’Auguste, des Médicis, et de Louis XIV, ont vu les unes et les autres enchaînées par les rapports les plus étroits, et s’enrichir mutuellement.
Il est un très grand nombre d’objets sublimes, qui n’ont pas le moindre rapport avec la terreur : la perspective, par exemple, d’une plaine immense, l’aspect du ciel pendant une belle nuit, ou les sentiments moraux enfin, qui excitent en nous une si grande admiration.
Quintilien, que nous nous plaisons à citer, parce qu’il serait difficile de trouver une autorité plus respectable sous tous les rapports ; Quintilien établit partout comme un principe incontestable, que le talent de bien parler exige celui de bien vivre ; et Caton définissait l’orateur un homme vertueux, doué du talent de la parole : orator vir bonus, dicendi peritus .
., pour plus de détails, le livre de Welcker, Tragédies grecques dans leur rapport avec le Cycle épique.