Quelque soin que vous preniez pour éviter les mauvaises compagnies, comme je suis persuadé que vous le ferez, et quelque attention que vous ayez dans le choix de vos amis, il sera presque impossible que vous soyez jamais assez heureux pour ne rencontrer jamais quelqu’un de ces prétendus esprits forts qui blasphèment ce qu’ils ignorent.
Quelquefois un vieux chêne élève au milieu d’eux ses longs bras dépouillés de feuilles et immobiles : comme un vieillard, il ne prend plus de part aux agitations qui l’environnent ; il a vécu dans un autre siècle.
Oui, messieurs, à la porte, On ne prend point d’argent : je fais tout pour l’honneur. » A ces mots, chaque spectateur Va se placer, et l’on apporte La lanterne magique : on ferme les volets, Et, par un discours fait exprès.
On s’attribue une supériorité de puissance et de force ; on se couronne de ses propres mains ; et lors même qu’on rend à Dieu de solennelles actions de grâces, et qu’on tend aux voûtes sacrées de ses temples les drapeaux déchirés et sanglants qu’on a pris sur les ennemis, qu’il est dangereux que la vanité n’étouffe une partie de la reconnaissance, et qu’on ne retienne au moins quelques grains de cet encens qu’on va brûler sur les autels » !
Tandis que Rabelais prend les Grecs pour guides, Calvin relève du génie latin, dont il aime la rigueur et l’autorité.
La république a des voisins Qui n’ont à leur tour rien à prendre, Et, pressée entre deux ravins, Où chercherait-elle à s’étendre ?
Dans nos rudes hameaux faits pour la liberté, Où jamais magister ne s’était implanté, Son foyer souriant fut la première école ; Elle y prenait l’enfance au miel de sa parole ; Et4 par elle, aujourd’hui, du maître à l’ouvrier, Tous, en ces champs heureux, savent lire et prier.
Alors on doit faire valoir toutes les raisons qu’il a dites, ajoutant modestement nos propres pensées aux siennes, et lui faisant croire, autant qu’il est possible, que c’est de lui qu’on les prend.
Monsieur le Vicaire général, Après avoir pris connaissance de votre Cours de littérature, je m’empresse de vous dire à mon tour combien je m’explique aisément les suffrages flatteurs que prodiguent à votre ouvrage mes vénérés collégues.
Jeunes gens, prenez-y garde !
Aristote prend ici la partie pour le tout, et l’accessoire pour le principal.
Elle voit certaines gens, elle prend des bouillons, parce que Dieu le veut ; elle n’a aucun repos ; sa santé, déjà très-mauvaise, est visiblement altérée : pour moi, je lui souhaite la mort, ne comprenant pas qu’elle puisse vivre après une telle perte.
Il suffira de dire qu’en France les romans prirent naissance entre le xe et le xiie siècle, dans la retraite et le silence des cloîtres.
Mais mon sujet prête à la tragédie4 ; J’y pourrai prendre un plus rapide essor ; Dialoguons, et ma pièce applaudie M’enivrera d’honneur, de gloire et d’or5.
Ils n’ont d’autre voix qu’un petit cri fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes.
Il mérite d’être pris pour guide par ces privilégiés de la Providence, par ces nobles serviteurs de l’humanité, qu’on appelle les grands hommes.
Mais, bien qu’on ait abusé de la comparaison, il n’en est pas moins vrai que, quand le géant a pris l’enfant sur ses épaules, celui-ci, malgré son imbécillité, voit plus loin que l’Hercule qui le porte, et peut indiquer à ceux qui suivent et le but, et les détours, et les écueils du chemin.
Déjà prenait l’essor, pour se sauver dans les montagnes, cet aigle dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces1.