Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout marche avant eux… Habitants malheureux de ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la paix : Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir vos maux, il vous plaint, il vous aime, Et dans ce jour affreux il combat pour vous-même. […] Sur son front menaçant, terrible, ensanglanté, La paix a mis les traits de la sérénité.
C’est pour les dieux de la patrie que nous « demandons la paix ; nous la demandons pour les dieux « indigètes. […] La justice est réformée, et, ce qui était beaucoup plus difficile, les deux religions vivent en paix, au moins en apparence. […] Cet état idéal d’innocence, de haute tempérance, d’abstinence entière de la chair, de tranquillité parfaite, de paix profonde, a-t-il jamais existé ? […] Chacun voudrait s’en faire un semblable ; la paix régnerait sur la terre ; les hommes ne songeraient plus à se nuire, et il n’y aurait plus de méchants quand nul n’aurait intérêt à l’être. […] Ramenez l’ordre dans vos finances, la paix et la prospérité dans le royaume.
… un homme… un homme, Qui suit bien ses leçons, goûte une paix profonde, Et comme du fumier regarde tout le monde. […] La paix que nous goûtons a-t-elle moins de charmes ? […] Louange à Dieu, repos au mort, Et paix sur terre à nos oreilles ! […] Seigneur, il faut que la terre Connaisse en moi vos bienfaits ; Vous ne m’avez fait la guerre Que pour me donner la paix. […] Paix donc !
Hymne de la paix ………………………………………………… O qu’on deût275 bien cherir la Paix toute divine ! […] Une paix passagère de cinq ans (1580-1585) laissa au public le temps de lire à loisir sa Sepmaine, suivie (1584) de la Seconde Sepmaine en deux « journées » (Adam et Noé), qui ne vaut pas la première. […] Dieu seul regnoit en paix : Dieu de soi-même étoit et l’hête et le palais. […] France se va remettre en paix et en concorde ; Pendés vous, Espagnols, nous fournirons la corde485. […] ton repos et ta paix, Et ces songes vollans comme un nuage espais, Qui des ondes d’oubly vont lavant nos pensées ?
Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée ; Esprit saint, Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’inconstante durée, Et ne changes jamais. […] Règne, ô Père éternel, Fils, sagesse incréée, Esprit saint, Dieu de paix, Qui fais changer des temps l’inconstante durée Et ne changes jamais 1.
Au seul bruit de son tonnerre Tremblent la terre et les cieux, Ces grands appareils de guerre Disparaissent de nos yeux ; Le fier tyran d’Assyrie3 Change en terreur sa furie : Il nous demande la paix, Voyant sans tirer l’épée Sa phalange dissipée Et ses escadrons défaits.
Mon filz, la paix et grace de Nostre Seigneur soit avecques toy, amen. […] Car Dieu n’est point Dieu de division, mais de paix, et le fils de Dieu n’est point ministre de peché, qui est venu pour rompre et destruire les œuvres du diable. […] mais je ne sais rien, et à prendre pour devise paix et peu. […] Faire la paix avec les calvinistes Le but de la guerre, c’est la paix ; laquelle s’acquiert ou par composition ou par pleine et entiere victoire. […] Ce prince avoit esté grand en son extraction, si grand en la valeur guerriere, si grand en victoires, si grand en triomphes, si grand en bonheur, si grand en paix, si grand en réputation, en toutes sortes de grandeurs, hé !
Paix ! […] Paix.
Ce n’est point à la légère que l’on doit délibérer sur les affaires publiques, sur la paix, sur la guerre, sur les négociations, sur tous les points enfin de législation et d’administration publique.
La Boétie 1530 1563 [Notice] Né dans le Périgord, à Sarlat, en 1530, peu de temps après la paix de Cambrai, lorsque François Ier, sans cesser d’être l’ennemi de Charles-Quint, devint son beau-frère, Étienne de la Boétie appartenait à cette génération qu’auima la ferveur de l’érudition classique.
Les fléaux avec nous ne font ni paix ni trêve. […] il faut laisser les morts en paix et ne flétrir point leur mémoire. […] Le monde n’a pas d’idée de cette paix ; c’est une autre terre, une autre nature. On la sent, on ne la définit pas cette paix qui vous gagne. […] En vit-on jamais dans les musiques militaires, non-seulement dans les camps, mais même dans les garnisons et en temps de paix ?
Le merveilleux philosophique, ainsi appelé parce qu’il existe indépendamment des croyances religieuses, consiste à personnifier, et à habiller d’un voile transparent les êtres métaphysiques ou moraux, comme la Paix, la Fortune, la Renommée, la Discorde, la Mollesse, la Gloire, le Fanatisme, le Sommeil, la Politique, la Mort, les Prières, les Grâces, les Jeux, etc. […] cinquante-huit jours, quoique le temps compris entre la prise de Troie et le rétablissement de la paix dans Ithaque soit de huit ans et demi. […] Tel est le discours que prononce Turnus, roi des Rutules, pour combattre l’avis de Latinus, qui veut faire la paix avec les Troyens.
Paix ! […] Paix. […] Dieu veuille lui donner la victoire, et par la victoire, la paix au dedans et au dehors ! […] Une princesse ne doit être d’aucun parti, mais établir partout la paix. […] être aussi ferme et aussi patient qu’il est insupportable, attendre en paix qu’il revienne demain aussi sage qu’il était hier.
« S’il est un lieu réserve aux mânes des hommes vertueux ; si, comme les sages s’en flattent, les grandes âmes ne s’éteignent pas avec les corps, repose en paix, Agricola… et nous, tes enfants, ta famille entière, rappelle-nous de la faiblesse de nos regrets, de la pusillanimité de nos lamentations, à la contemplation de tes vertus, auxquelles ne conviennent ni les pleurs ni les gémissements. […] Je me trouble, Messieurs, Turenne meurt : tout se confond, la fortune chancelle, la victoire se lasse, la paix s’éloigne, les bonnes intentions des alliés se ralentissent, le courage des troupes est abattu par la douleur et ranimé par la vengeance ; tout le camp demeure immobile. […] l’un, voyant croître ses moissons, bénit la mémoire de celui à qui il doit l’espérance de sa récolte ; l’autre, qui jouit encore en repos de l’héritage de ses pères, souhaite une éternelle paix à celui qui l’a sauvé des désordres et des cruautés de la guerre. […] Et qu’après avoir subi la loi d’une paix honteuse, il ne puisse retenir ni le sceptre ni la vie ; mais qu’il meure avant le temps, et que son corps reste sur la terre, abandonné sans sépulture ! […] Jamais de paix entre les deux peuples. !
nous chantions sur vos rives, Quand des murs de Priam les nombreux citoyens, Enrichis dans la paix, triomphaient dans la guerre ; Mais les hymnes troyens Ne retentiront pas sur la rive étrangère. […] Dans la paix la plus profonde, sur le cercueil du citoyen le plus obscur, elle trouvera ses mouvements les plus sublimes ; elle saura intéresser pour une vertu ignorée ; elle fera couler des larmes pour un homme dont on n’a jamais entendu parler. […] Son fils aîné arriva d’Angleterre ; malgré l’affection qu’il portait à ce fils, il ne se laissa aller à aucun attendrissement, ne manifesta aucune faiblesse ; la paix de l’Europe paraissait sa seule pensée. […] Son ombre ne rend pas même un léger murmure ; Le pied d’un ennemi foule en paix son cercueil. […] … Mon seul vœu maintenant, c’est qu’enfin je succombe ; Le deuil est sur la terre, et la paix dans la tombe.
Quel est le citoyen, qui, en voyant cet homme si grand et si simple, ne doive s’écrier du fond de son cœur : Si la frontière de ma province est en sûreté, si la ville où je suis né est tranquille, si ma famille jouit en paix de son patrimoine, si le commerce et tous les arts viennent en foule rendre mes jours plus heureux, c’est à vous, c’est à vos travaux, c’est à votre grand cœur que je le dois »103.
…………………………… Vous ne m’avez fait la guerre Que pour me donner la paix, …………………………… Heureux l’homme Qui……………… Trouve la santé de l’âme Dans les souffrances du corps. […] Il ne restait au poète Gray qu’un pas à faire, pour nous laisser le modèle accompli de l’élégie sacrée et héroïque ; et les tombes royales de Westminster étaient dignes d’inspirer celui qui avait dit aux humbles sépultures de l’homme champêtre les chants de paix et de consolation.
J’attends avec impatience la paix ou quelque victoire, et je vous avoue que j’aimerais encore mieux pour notre nation des lauriers que des olives. […] Ils cultiveront les beaux-arts, par lesquels les mœurs s’adoucissent ; ils pourront vivre dans la paix, dans l’innocente gaieté des honnêtes gens ; mais l’athée pauvre et violent, sûr de l’impunité, sera un sot s’il ne vous assassine pas pour voler votre argent4.