(Note tirée de l’ouvrage de M Dezobry, intitulé Dictionnaire épistolaire.)
Ce dernier ouvrage servira de développement à celui que j’offre aujourd’hui aux jeunes personnes, sous une forme un peu restreinte et peut-être un peu aride : car je ne me dissimule pas que, réduits à un simple exposé, les préceptes de l’art sont rebutants pour le jeune âge, qui trouve heureusement dans l’excellence et la fraîcheur de la mémoire une compensation à la sécheresse de la matière. […] Réduite à une phrase ou deux, c’est un trope ; mais soutenue pendant quelque temps, elle devient un genre de composition qui peut donner lieu à un ouvrage de longue haleine. […] Les repos de la voix se calculent sur le sens d’une phrase plutôt que sur la ponctuation, ordinairement assez négligée dans les ouvrages. […] Le dialogue est un ouvrage d’esprit qui a la forme d’un entretien entre deux ou plusieurs personnes.
De tous les ouvrages qu’il composa, il ne nous reste que quelques épigrammes et une traduction en vers latins d’un poème grec d’Aratus sur l’astronomie, intitulé Les Phénomènes. […] Mornai y fut confondu par Duperron, évêque d’Évreux, qui fit remarquer, comme il l’avait promis, cinq cents fautes dans cet ouvrage.
D’abord le bon abbé est déconcerté, puis bientôt l’ouvrier lui apprend qu’il est connu pour honnête homme dans son quartier, mais que depuis longtemps il est sans ouvrage, que sa femme est malade, qu’il n’a pas de quoi la faire soigner, qu’il ne peut plus donner de pain à ses deux enfants, qu’il doit plusieurs termes à son propriétaire, et qu’il est sorti de chez lui pour aller se jeter dans la rivière ; mais qu’il a été arrêté dans ce dessein par la curiosité qu’il a eue d’entrer à l’église, comme tout le monde ; qu’il a entendu dire qu’il y a une Providence qui veille sur tous ; que cette idée est fausse, et qu’il a voulu venir, avant de se noyer, prouver à l’abbé Beauregard que la Providence ne veille pas sur tout le monde. […] Différentes sortes de Dissertations Nous citerons ici quelques sujets de dissertation dont on trouvera le développement dans le deuxième volume de cet ouvrage.
C’était, du reste, dans l’origine, le privilège de toute poésie ; mais lorsque, dans la suite, la poésie se sépara de la musique, et que les poètes commencèrent à faire des ouvrages en vers pour les lire et non pour les chanter, on réserva le nom de lyrique aux poèmes destinés à être unis à la musique ou au chant. […] Tantôt, comme une abeille ardente à son ouvrage, L’ode s’en va de fleurs dépouiller le rivage.
Cette multiplicité d’explications ; cette rapidité, soit à se défendre tout haut, soit à attaquer sourdement ; ces ruses innocentes ; cette vigilante attention pour répondre, pour prévenir, et pour saisir les occasions, me rappellent, malgré moi, la simplicité du serpent, tel qu’il était dans le premier âge du monde, lorsqu’il avait de la candeur, du bonheur et de l’innocence : simplicité insinuante, non insidieuse cependant ; sans perfidie, mais non sans tortuosité. » Voltaire dit, en parlant de Fénelon : « On a de lui cinquante-cinq ouvrages différents.
Joubert y vit un péril, il craignit ces hors-d’œuvre dans un ouvrage qui devait avant tout persuader en charmant.
. — élégance, finesse, naiveté, enjouement Dans les ouvrages qui appartiennent au genre tempéré et même au genre simple, la première qualité spéciale, c’est l’élégance.
Louis XV s’était rendu justice en refusant la dédicace d’un ouvrage où un roi père de ses sujets et un grand homme était célébré.
.), né à Côme ou plutôt à Vérone, soldat, orateur, gouverneur de l’Espagne, préfet de la flotte de Misène, composa une histoire naturelle et d’autres ouvrages, aujourd’hui perdus.
Or, monsieur, parceque chasque nouvelle cognoissance que je donne de luy et de son nom, c’est autant de multiplication de ce sien second vivre12, et d’advantage que son nom s’ennoblit et s’honnore du lieu qui le receoit13, c’est à moy à faire14, non seulement de l’espandre le plus qu’il me sera possible, mais encores de le donner en garde à personnes d’honneur et de vertu ; parmy lesquelles vous tenez tel reng, que, pour vous donner occasion de recueillir ce nouvel hoste, et de luy faire bonne chère15, j’ay esté d’advis de vous présenter ce petit ouvrage.
Ce marquis représente ces gens du monde qui condamnent d’un mot les ouvrages qu’ils connaissent à peine et seraient incapables de juger.
Pour faciliter aux élèves l’étude de ce livre, et leur en faire mieux saisir la marche, j’ai cru utile d’y ajouter un résumé de tout l’ouvrage.
Nous citerons entre autres cette fable : Parole de Socrate : Socrate un jour faisant bâtir, Chacun censurait son ouvrage.
Les ouvrages de M.
Sainte-Beuve : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » D’Argenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et du peintre et du coloris ; que ce grand écrivain ne produise pas une foule de mauvais copistes, et qu’il ne devienne pas le chef d’une secte à qui il arrivera, comme à bien d’autres, que les sectateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche !
Ainsi je ne suivrai point cette division, pour faire connaître les divers ouvrages en vers.
Nous voudrions analyser en détail la grammaire de cette langue ; mais le plus sûr est de renvoyer nos jeunes lecteurs à l’excellent ouvrage de M.