Madame de Sévigné raconte ainsi les mêmes détails dans une autre lettre (9 août 1675) : « Saint-Hilaire, lieutenant général de l’artillerie, fit arrêter M. de Turenne, qui avait toujours galopé, pour lui faire voir une batterie ; c’était comme s’il lui eût dit : Monsieur, arrêtez-vous un peu, car c’est ici que vous devez être tué.
Rousseau a dit avec plus de gravité et de véritable philosophie : « C’est le courroux des rois qui fait armer la terre, C’est le courroux du Ciel qui fait armer les rois. » Observez de plus que cette loi déjà si terrible de la guerre n’est cependant qu’un chapitre de la loi générale qui pèse sur l’univers.
Ne craignez pas, Monsieur, que je veuille vous louer longuement de cette destinée1 ; mais permettez-moi d’en chercher la cause dans une question plus générale que vous vous êtes proposée tout à l’heure, et que vous avez décidée avec plus d’esprit et de succès que de vérité.
Les œuvres individuelles périront, l’œuvre générale ne périra pas !
Celle-ci peint les choses dans le particulier : la poésie les peint dans le général. Le général est ce qu’un homme quelconque, d’un caractère donné, peut ou doit dire ou faire, selon le vraisemblable ou le nécessaire que la poésie a en vue lorsqu’elle impose les noms de l’histoire.
À cette première règle, dictée par le génie, si l’on joint de la délicatesse et du goût, du scrupule sur le choix des expressions, de l’attention à ne nommer les choses que par les ternîtes les plus généraux, le style aura de la noblesse ; si l’on y joint encore de la défiance pour son premier mouvement, du mépris pour tout ce qui n’est que brillant, et une répugnance constante pour l’équivoque et la plaisanterie, le style aura de la gravité, il aura même de la majesté ; enfin, si l’on écrit comme on pense, si l’on est convaincu de ce que l’on veut persuader, cette bonne foi avec soi-même, qui fait la bienséance pour les autres, et la vérité du style, lui fera produire tout son effet, pourvu que cette persuasion intérieure ne se marque pas par un enthousiasme trop fort, et qu’il y ait partout plus de candeur que de confiance, plus de raison que de chaleur. […] Il entend, ce semble le commandement des généraux, et il prend garde au bruit confus de l’armée. » Cette admirable description du cheval nous montre l’intrépidité de ce fier animal, son impatience de s’élancer en avant, sa joie lorsqu’il entend le son de la trompette guerrière, son intelligence qui lui fait comprendre que le combat va s’engager, et ses frémissements par lesquels il exprime son allégresse et son courage.
Note générale. […] Tout à coup le nom d’un parent, d’un ami, vient frapper nos regards : alors nous nous écrions ; alors le fait général se singularise, et prend une signification fatale ; alors cette mort se sépare et se distingue des autres par le sentiment qu’elle nous inspire.
« Saint-Hilaire, lieutenant général de l’artillerie, fit arrêter M. de Turenne, qui avait toujours galopé, pour lui faire voir une batterie ; c’était comme s’il lui eût dit : Monsieur, arrêtez-vous un peu, car c’est ici que vous devez être tué.
Les notices générales sur chaque siècle qui précèdent les notices particulières sur chaque auteur, l’étendue et le sérieux de ces notices, le choix et l’importance des morceaux, les notes grammaticales, philologiques, littéraires, historiques, etc. dont ils sont accompagnés ; tout cet ensemble rendra, nous osons l’espérer, cet ouvrage aussi utile et aussi neuf que nous l’avons désiré. […] Ce qu’il y avait de nouveau dans Andromaque, c’était, comme La Bruyère l’a dit, l’homme tel qu’il est, substitué à l’homme tel qu’il devrait être ; citait le caractère purement humain et presque familier des sentiments mis à la place d’un héroïque de convention ; c’était la tragédie rendue plus générale et rapprochée de toutes les conditions. […] L’intrigue de cette farce d’un genre nouveau n’est qu’un jeu léger de l’esprit : le procès du chien est une farce, le juge une caricature, la plaidoirie une parade ; mais les ridicules, tous pris dans un même ordre, sont rendus avec une vérité parfaite, et concourent tous merveilleusement à l’effet général. […] Le sujet est dénué d’intérêt, privé d’action, et le poète paraît cette fois plus préoccupé de mettre sur la scène sa propre personne que de créer des types généraux. […] C’est une revue générale de la scène du monde.
fait sentir combien on croit avoir de raisons d’aimer ou de haïr. » Voilà la raison réelle de cette dernière catégorie de figures, que j’ai comprises sous le titre général de mutation on inversion, et à laquelle se rapportent l’exclamation, lépiphonème, l’apostrophe, l’interruption, la suspension, l’interrogation et la subjection, quand elles n’ont point pour but de dissimuler la pensée, et presque tout ee que les rhéteurs appellent figures de construction et de syntaxe, l’hyperbate, l’énallage, etc.
Observations générales sur l’Art d’écrire les Lettres Il y a deux espèces de lettres ; les unes qu’on appelle philosophiques, parce que l’on peut y discourir sur toutes sortes de matières ; y traiter de la morale, de l’homme, des passions, de la politique, de la littérature, en un mot de tous les arts, de toutes les sciences, et de tous les objets qui y ont quelque rapport.
Le père du poëte fut le comte Hugo, général de division sous l’Empire.
La première partie de cet ouvrage est une théorie générale de composition et de style ; elle a pour but de fixer l’attention de la jeunesse sur les règles positives de l’art d’écrire ; elle doit les habituer en même temps à juger avec goût et sagacité les modèles que l’on offre à leur étude. […] Mais quelle que soit la nature du récit, réel ou inventé, il y a une certaine vérité générale et convenue dont on ne peut jamais se départir : c’est ce que l’on appelle la couleur locale, qui est une condition essentielle de la vraisemblance ; elle consiste à bien observer les convenances de temps, de lieu, d’âge, de caractère, de mœurs et de croyances.
Deux siècles se sont moqués de Benserade pour avoir dit à propos du déluge dans ses Métamorphoses d’Ovide en rondeaux : Dieu lava bien la tête à son image, traduction libre de Tertullien qui appelait le déluge la lessive générale de la nature, diluvium, naturœ generale lixivium.
Fermier général, amphitryon des beaux esprits.
On vient de voir les différentes formes du discours mesuré, les règles générales qui regardent le mécanisme des vers, et qu’il faut exactement, observer pour être un bon et agréable versificateur.
Si cette ligue de talents généraux ressembla trop à une coterie, si elle fit plus de bruit que de besogne, et se préoccupa de ses intérêts autant que de ses doctrines, cependant soyons équitables, et gardons quelque gratitude à ses efforts impuissants, mais méritoires.
Non, elle est générale, et je hais tous les hommes, Les uns, parce qu’ils sont méchants et malfaisants, Et les autres pour être aux méchants complaisants.