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2. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Delille 1738-1813 » pp. 464-472

Non : le sage vous doit ses moments les plus doux ; Il s’endort dans vos bras, il s’éveille avec vous. […] ô riantes demeures, Où, comme ton ruisseau, coulaient mes douces heures ! […] Adieu, doux Chanonat4, adieu, frais paysages ! […] c’est là que l’étude ébaucha ma raison ; Là, je goûtai des arts les premières délices ; Là, mon corps se formait par de doux exercices. […] Comparez à l’élégie d’Hégésippe Moreau sur la Voulzie, jolie rivière du pays où s’écoula son enfance : S’il est un nom bien doux, fait pour la poésie, Oh !

3. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Victor Hugo Né à Besançon en 1802 » pp. 540-556

Où chante une voix douce, Il regarde toujours ! […] Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,   Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie,   Et sa bouche aux baisers ! […] Je viens à vous, Seigneur, confessant1 que vous êtes Bon, clément, indulgent et doux, ô Dieu vivant ! […] Douce religion qui s’égaye et qui rit ! […] Que lui donnerai-je en retour d’aussi pur, d’aussi doux que son baiser d’enfant ?

4. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Première section. Des genres secondaires de poésie — Chapitre II. Du genre pastoral » pp. 96-112

Ce repos renferme une vie régulière et paisible passée au milieu des scènes riantes de la nature, une juste abondance, une douce gaieté, des mœurs simples et pures ; il admet des passions douces et modérées qui peuvent produire des chansons, des récits intéressants, des combats de flûte ou de chant. […] Dans les discours tout doit être simple, doux, naïf. gracieux. […] Doux zéphyrs, qui régniez alors en ces beaux lieux, N’en portâtes-vous rien à l’oreille des Dieux ? […] Il craint du doux zéphyr les trembles agités ; Le moindre oiseau l’étonne ; il a peur de son ombre, Il a peur de lui-même et de la forêt sombre. […] Idylle, εἱδύλλιον, veut dire une petite image des objets champêtres, un petit poème, une peinture dans le genre gracieux et doux.

5. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Le style de l’élégie doit être simple, naturel, sans apprêt, doux et tendre. […] Enfin, l’émotion douce et tranquille règne dans l’élégie tendre ; c’est le caractère de Tibulle, le poète du sentiment doux et tendre, et qui l’emporte sur ses rivaux par un goût pur, une composition irréprochable, un style d’une élégance exquise. […] Le récitatif est plus doux, plus simple ; l’air est plus vif, plus animé. […] Elle demande un esprit délié, une imagination enjouée, une douce sensibilité. […] Ce genre de poésie doit présenter une suite d’idées naturelles et piquantes, d’images douces et gracieuses.

6. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre IV. Du Beau et des Plaisirs du Goût. »

Elle est d’un genre plus doux ; elle a quelque chose de plus aimable, de plus séduisant ; elle n’élève point autant l’âme ; mais elle y répand une satisfaisante sérénité. […] Le mouvement doux appartient seul au beau : violent et rapide, comme serait, par exempte, un torrent, il appartient au sublime. […] L’autre classe comprend les vertus sociales, la compassion, la douceur, l’amitié, la générosité, toutes les vertus douces, en un mot. […] C’est un genre particulier qui excite dans l’âme du lecteur une émotion douce et agréable, semblable à peu près à celle qui résulte de l’aspect de la beauté dans les ouvrages de la nature. Il n’élève point l’âme très haut, il ne l’agite que faiblement ; mais il répand dans l’imagination la plus douce sérénité.

7. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Silvestre de Sacy. Né en 1801. » pp. 522-533

Il trouve si douce la liberté d’opinion, qu’il ne cherche pas querelle aux dissidents. […] Personnellement, l’écrivain y perdra peut-être2, sa vie sera moins douce, sa renommée moins durable. […] Lisez quelques passages de Platon, de la République ou des Lois, des Lois surtout, ce délicieux ouvrage de sa vieillesse, tranquille et doux comme une belle soirée. […] que trop exact à l’heure ; de ne rentrer chez soi que pour changer de livres et de méditations, ou pour se livrer à ce repos absolu qui est doux comme le sentiment d’une bonne conscience ! […] Il me semble que, par un si long et si doux commerce, ils sont devenus comme une portion de mon âme !

8. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

Mais ce regard si doux, si triste de mon chien, Fit monter de mon cœur des larmes dans le mien2. […] c’est encor doux ! […] — Demande à Philomèle Pourquoi, durant les nuits, sa voix douce se mêle Au doux bruit des ruisseaux sous l’ombrage roulant. […] O Dieu riche, tu ne m’as pas pourtant privé de toute joie ; une douce consolation se répand pour tout le monde du haut des cieux. […] Lui-même, sevré depuis si longtemps des jouissances des hommes, prenait un doux plaisir aux fêtes que lui faisaient les bêtes des champs.

9. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section II. De l’Art d’écrire agréablement. — Chapitre II. Des différentes Espèces de Style, et des Figures de Pensées. » pp. 238-278

Un air mortel et empesté succéda à la douce température de cet agréable climat. […] Elle avait un visage serein et une douce majesté, qui faisait fuir les vents séditieux et toutes les noires tempêtes. […] La véritable grandeur est libre, douce, familière, populaire. […] Des fontaines coulant avec un doux murmure sur des prés semés d’amaranthes et de violettes, formaient en divers lieux des bains aussi purs et aussi clairs que le cristal. […] Là, on trouvait un bois de ces arbres touffus qui portent des pommes d’or, et dont la fleur, qui se renouvelle dans toutes les saisons, répand le plus doux de tous les parfums.

10. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Ce ton de simplicité douce annonce bien heureusement celui qui va régner dans le reste de l’ouvrage. Écoutons maintenant le commentaire que l’auteur va trouver dans son âme : Qu’il est doux à remplir ce précepte d’amour ! […] Bienfait du créateur, qui daigna nous choisir, Pour première vertu notre plus doux plaisir ! […] Et quel bonheur plus doux, pour une mère représentée aussi sensible, que celui de se voir renaître dans la jeune postérité de ses enfants ? […] » Mais quoiqu’il me fût doux d’exercer la clémence, » Mon amour fut borné, quand le sien fut immense.

11. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Buffon, 1707-1788 » pp. 175-184

Nulle espèce ne le mérite mieux ; la nature en effet n’a répandu sur aucune autant de ces grâces nobles et douces qui nous rappellent l’idée de ses plus charmants ouvrages : coupe de corps élégante, formes arrondies, gracieux contours, blancheur éclatante et pure, mouvements flexibles et ressentis3, attitudes tantôt animées, tantôt laissées dans un mol abandon, tout dans le cygne respire la volupté, l’enchantement que nous font éprouver les grâces et la beauté ; tout nous l’annonce, tout le peint comme l’oiseau de l’amour ; tout justifie la spirituelle et riante mythologie d’avoir donné ce charmant oiseau pour père à la plus belle des mortelles. […] Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages ; il a l’air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards, et il les captive, en effet, soit que, voguant en troupe, on voie de loin, au milieu des grandes eaux, cingler la flotte ailée ; soit que, s’en détachant, et s’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. […] Lorsque l’Ame est tranquille, toutes les parties du visage1sont dans un état de repos ; leur proportion, leur union, leur ensemble, marquent encore assez la douce harmonie des pensées, et répondent au calme de l’intérieur ; mais lorsque l’âme est agitée, la face humaine devient un tableau vivant où les passions sont rendues avec autant de délicatesse que d’énergie, où chaque mouvement de l’âme est exprimé par un trait, chaque action par un caractère, dont l’impression vive et prompte devance la volonté, nous décèle, et rend au dehors par des signes pathétiques2 les images de nos secrètes agitations. […] Rappelons ces beaux vers de M. de Lamartine sur le chant du cygne : Les poëtes ont dit qu’avant sa dernière heure En sons harmonieux le doux cygne se pleure ; Amis, n’en croyez rien ; l’oiseau mélodieux D’un plus sublime instinct fut doué par les dieux. Du riant Eurotas près de quitter la rive, L’âme de ce beau corps à demi fugitive, S’avançant pas à pas vers un monde enchanté, Voit poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa joie.

12. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Brizeux, 1803-1858 » pp. 557-563

— je vois les toits de ton village Baignés à l’horizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un champ, Une femme de loin appelant son enfant1 ; Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache, Qui, tandis qu’indolente elle paît, à l’attache, Entonne un air breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous.  […] Pauvret, tu m’as fait doux au dur siècle où nous sommes1. […] La simple croix de buis, un vieux drap mortuaire, Furent les seuls apprêts de son lit funéraire ; Et quand le fossoyeur soulevant son beau corps, Du village natal l’emporta chez les morts, A peine si la cloche avertit la contrée Que sa plus douce vierge en était retirée. […] Croyez qu’il sera doux de voir un jour peut-être Vos fils étudier sous votre bon vieux maître, Dans l’église avec vous chanter au même banc, Et jouer à la porte, où l’on jouait enfant. […] Sainte-Beuve : « Brizeux est un poëte d’élite, et qui compte : c’est une nature très-fine ; ses élégies douces et discrètes sont d’une qualité rare, mais il a trop l’affectation de la simplicité. » — Ses œuvres, publiées par MM.

13. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Lamennais, 1782-1854 » pp. 455-468

Mais, dans ce peu de bonne terre, elle pousse des racines si profondes, que rien n’en saurait arrêter la croissance ; elle élève sa tige, étend ses rameaux, préparant aux oiseaux du ciel, aux plus frêles créatures, un doux ombrage et un lieu de repos. […] Non, ma vie n’est pas douce ; mais elle est telle que Dieu me l’a faite, et je dois dès lors en être content. […] Que la Providence vous console dans vos afflictions, et vous bénisse, maintenant et toujours, de ses plus douces bénédictions1. […] Pourtant il me sera doux, aussi, de sortir de cette retraite, quand ce sera pour vous revoir, et madame de Coriolis, et monsieur votre fils, à qui je vous prie de dire combien je suis sensible à leur souvenir. […] La belle idée, et le doux délaissement que nous trouverions dans la vie, si nous savions, comme les saints, nous reposer en Dieu !

14. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Chateaubriand 1768-1848 » pp. 222-233

La lune répand alors les dernières harmonies sur cette fête que ramènent chaque année le mois le plus doux et le cours de l’astre le plus mystérieux. […] D’abord il frappe l’écho des brillants éclats du plaisir : le désordre est dans ses chants : il saute du grave à l’aigu, du doux au fort : il fait des pauses ; il est lent, il est vif : c’est un cœur que la joie enivre, un cœur qui palpite sous le poids de l’amour. […] Ces nues ployant et déployant leurs voiles, se déroulaient en zones diaphanes de satin blanc, se dispersaient en légers flocons d’écume, ou formaient dans les cieux des bancs d’une ouate éblouissante, si doux à l’œil, qu’on croyait ressentir leur mollesse et leur élasticité2. […] Elle nous aide à supporter la vie, s’embarque avec nous pour nous montrer le port dans les tempêtes, également douce et secourable aux voyageurs célèbres, aux passagers inconnus. […] Romances, par exemple l’air de la romance à Hélène : Combien j’ai douce souvenance, par M. de Chateaubriand.

15. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre premier. Des caractères essentiels de la poésie » pp. 9-15

S’il considère le monde physique dans ses rapports avec son âme et ses sentiments, la nature lui semble vivante et animée, et il ouvre son cœur aux émotions les plus douces, aux impressions les plus profondes. […] Ce soleil qui ramène le jour et féconde la terre, ces astres dont la douce clarté illumine les nuits, cette mer qui s’agite en bouillonnant dans son lit immense, cette nature qui se pare et se dépouille tour à tour, ce mouvement régulier de l’univers, cette succession d’êtres qui brillent et s’effacent, qui naissent et meurent, les mystères qu’il rencontre en lui-même touchant son origine, sa conservation, sa fin, voilà ce qui le porte invinciblement à croire à des êtres invisibles, à un monde dont celui-ci n’est que l’apparence et le relief, et à faire tous ses efforts pour soulever le voile qui le dérobe à ses yeux. […] Cette tristesse de la nature pénètre son âme, il fait un retour sur lui-même, il songe à ses propres douleurs, et, s’abandonnant à une douce et mélancolique rêverie, il exprime son émotion dans un langage mélodieux, comme l’a fait Lamartine dans ses Méditations poétiques. […] Pour trouver cet objet, il revient sur ses pas, il s’élance dans l’avenir, il le cherche en lui-même, il le demande à la société, à la nature, aux choses invisibles ; et, si quelquefois il croit apercevoir quelque reflet de ce bien suprême, de cette beauté inaltérable qu’il a rêvée, c’est un de ses plaisirs les plus doux, une de ses plus vives jouissances que de le contempler.

16. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Quel doux éclat la lune répand sur sa tête chauve et sur sa barbe argentine ! […] On a cependant remarqué qu’il est un peu moins doux et moins naïf, mais d’un autre côté, plus fleuri et plus délicat. […] Le premier, surtout, est doux, élégant et toujours naturel : il ne peint jamais que le sentiment et la passion. […] Tout ce qui agite l’âme avec violence, tout ce qui lui cause une émotion douce, convient essentiellement à l’ode. […] Ce sont les jeux et les plaisirs qu’il chante ; c’est le sentiment qu’il peint avec les couleurs les plus douces.

17. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Buffon, 1707-1788 » pp. 282-302

Le cygne 1 Dans toute société, soit des animaux, soit des hommes, la violence fit les tyrans, la douce autorité fait les rois. […] Fier de sa noblesse, jaloux de sa beauté, le cygne semble faire parade de tous ses avantages ; il a l’air de chercher à recueillir des suffrages, à captiver les regards ; et il les captive en effet, soit que, voguant en troupe, on voie de loin, au milieu des grandes eaux, cingler la flotte ailée ; soit que, s’en détachant et s’approchant du rivage aux signaux qui l’appellent, il vienne se faire admirer de plus près en étalant ses beautés, et développant ses grâces par mille mouvements doux, ondulants et suaves. […] S’avançant pas à pas vers un monde enchanté, Voit poindre le jour pur de l’immortalité, Et, dans la douce extase où ce regard la noie, Sur la terre en mourant elle exhale sa joie. […] On y devine quelque chose de doux dans le regard. […] En dépit de quelques erreurs, les hommes lui devront longtemps les doux plaisirs que procurent à une âme jeune les premiers regards jetés sur la nature, et les consolations qu’éprouve une âme fatiguée des orages de la vie en reposant sa vue sur l’immensité des êtres paisiblement soumis à des lois éternelles et nécessaires. »

18. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Il avait près de neuf ans, et il était fort doux à cet âge. […] La pensée a des formes multiples dont il faut soigner toutes les faces ; on doit savoir passer du grave au doux, du plaisant au sévère, comme dit Boileau. […] S’il est des jours amers, il en est de si doux ! […] Parmi elles se distinguait une jeune personne dont la grâce et la beauté illuminaient cette sombre demeure d’un doux rayon :, c’était mademoiselle de Coigny. […] Boit les doux présents de l’aurore.

19. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

ô doux spectacle ! […] Ils sont doux, pieux, hospitaliers, charitables, pleins de courage et de gaîté. […] Ô doux présage ! […] Vous m’avez délaissé, doux rêves de la vie. […] Le chien est doux et courageux ; le loup, quoique féroce, est timide.

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