Il faut que la philosophie, quand elle veut nous plaire dans un ouvrage de goût, emprunte le coloris de l’imagination, la voix de l’harmonie, la vivacité de la passion : les beaux-arts, enfants et pères du plaisir, ne demandent que la fleur, et la plus douce substance de votre sagesse.
Mais au barreau la narration est une partie essentielle du discours, et celle peut-être qui demande le plus d’attention.
Et n’eus-je pas encore raison de conseiller à Nangis de ne se pas brouiller, quoique, nonobstant le service qu’il avait rendu à Saint-Germain, il fût le premier homme à qui l’on eût refusé une gratification de rien qu’il demanda.
Dans ces moments si pressants et dans cette affreuse confusion, il donnait les ordres pour le secours, et en même temps il en donnait l’exemple, quand le péril était assez grand pour le demander.
Il parut fort satisfait d’un cadran qu’il y avait démêlé2, d’une structure fort singulière ; et il s’échauffa3 fort contre un savant qui lui demanda si ce cadran marquait les heures babyloniennes.
A cette noble fierté, tempérée d’une tristesse sévère, il ne manque que le rayon, l’humble désir qui appelle la bénédiction d’en haut sur l’humaine sueur et qui fait demander le pain quotidien.
Poëte, que me demandez-vous des conseils sur la forme ?
Le cardinal de Richelieu, rencontrant le duc d’Épernon sur l’escalier du Louvre, lui demanda s’il n y avait rien de nouveau. […] Dans la première Catilinaire (nº 27 et 28), la Patrie personnifiée s’adresse à Cicéron, pour lui demander vengeance des attentats de Catilina.
Dans les rimes féminines, les syllabes muettes ne comptent pas pour la rime : ainsi, monde ne peut rimer avec demande.
Chacun retourne à son ouvrage : la religion n’a pas voulu que le jour où l’on demande à Dieu les biens de la terre fût un jour d’oisiveté.
Trouvé, laquelle lettre demande pour lui à ce dernier une mention au Conservateur.
Nous le demanderons maintenant à ceux qui ont fait à Cicéron un crime des louanges données à César : n’est-ce pas là le langage d’un homme également sensible aux vertus de César et aux intérêts de la patrie, et qui rend justice à l’un, mais qui aime l’autre ; qui, en louant l’usurpateur de l’usage qu’il fait de sa puissance, l’avertit que son premier devoir est de la soumettre aux lois ?
Vous nommez le bourreau l’exécuteur des hautes œuvres, euphémisme ; autrefois, quand un pauvre demandait l’aumône, et qu’on ne pouvait ou qu’on ne voulait pas la lui faire, on lui répondait : Dieu vous assiste, euphémisme ; il a vécu, disaient les anciens, pour il est mort, euphémisme, c’est-à-dire périphrase ou métalepse.
et vous ne demandez au narrateur aucun titre à l’amour et au respect de ses lecteurs !
Tandis que nous courons à nos plaisirs étranges, Tous les petis enfants, les yeux levés au ciel, Mains jointes et pieds nus, à genoux sur la pierre, Disant à la même heure une même prière, Demandent pour nous grâce au Père universel !
Qu’on ne demande point la raison de ces diverses règles. […] Ces conjonctions sont, ou, sinon, tantôt : = Il faut que dans l’instant même, vous accordiez ou vous refusiez ce que l’on vous demande : = Obéissez ; sinon vous serez puni : = L’homme inconstant veut tantôt une chose, tantôt une autre.
Il est reconnu que toutes les langues, même les plus riches, manquent quelquefois des termes nécessaires pour représenter chaque idée particulière Lorsqu’une idée nouvelle demande à être exprimée, on emprunte à tort le mot propre de l’idée qui a le plus de rapport avec ce que l’on veut représenter. […] Riches voluptueux, assis à des tables chargées des mets les plus délicats, ces Lazares qui vous importunent de loin par leurs cris ne vous demandent que les miettes qui tombent de vos tables.
que demandes-tu ?