Dieu de bonté, auteur de tous les êtres, vos regards paternels embrassent tous les objets de la création ; mais l’homme est votre être de choix : vous avez éclairé son âme d’un rayon de votre lumière immortelle ; comblez vos bienfaits en pénétrant son cœur d’un trait de votre amour. […] La Bruyère dit : « Tout l’esprit d’un auteur consiste à bien définir et à bien peindre. […] « Tout auteur qui ne donne point cet ordre à son discours ne possède pas assez sa matière ; il n’a qu’un goût imparfait et un demi-génie. […] Fuyez de ces auteurs l’abondance stérile, Et ne vous chargez point d’un détail inutile. […] Voici une belle page contre la guerre écrite par Jean Bodin (1530-1596) l’auteur de la République.
Les auteurs aussi ignorants que les spectateurs, la plupart des sujets extravagants et dénués de vraisemblance, point de mœurs, point de caractères4 ; la diction encore plus vicieuse que l’action, et dont les pointes et de misérables jeux de mots faisaient le principal ornement ; en un mot, toutes les règles de l’art, celles mêmes de l’honnêteté et de la bienséance, partout violées. […] Thomas Corneille, auteur estimable, connu surtout par ses tragédies, entre lesquelles Timocrate, Ariane et le comte d’Essex ont eu beaucoup de réputation. — Quant à Pierre Corneille, « la France, dit Voltaire, lui donna le surnom de Grand non-seulement pour le distinguer de son frère, mais du reste des hommes ». […] C’est-à-dire point de convenance dans les mœurs, point de vérité dans la peinture des caractères. — Sur les mœurs, qui, dans l’art dramatique, embrassent, comme dit Marmontel, le naturel, l’habitude et les accidents passagers qui se combinent avec l’un et l’autre, on peut voir un morceau intéressant de cet auteur dans les Eléments de littérature (article Mœurs). […] De là ce mot de Montesquieu, comparant Racine et Corneille : « Le premier est un plus grand auteur, mais l’autre un plus grand esprit. » 1.
Auteurs. […] Toutefois, s’il ne faut pas se servir de ces expressions hors d’usage, on doit bien se garder de critiquer à la légère les auteurs qui les ont employées ; car souvent elles n’étaient pas des fautes à l’époque où elles ont paru. […] 4° l’auteur pour l’ouvrage. […] La rime riche est formée par deux ou plusieurs syllabes identiques (auteur, hauteur, souvenir, revenir). […] AUTEURS.
Si ce résultat est obtenu, c’est toi surtout qui passeras pour en être l’auteur ; dans le cas contraire, tu seras seul responsable devant les deux nations. […] Aussi, plus ils avaient d’affection pour ceux dont ils déplorent la perte, plus ils doivent détester ce peuple auteur de leurs maux. » Traduit du même auteur. […] Traduit du même auteur. […] » Traduit du même auteur. […] Thémistocle, auteur de ce conseil, fut élu général : Cyrsile, qui était d’avis de recevoir Xerxès, fut lapidé.
Combien peu de génies ont-ils su exprimer ce que tant d’auteurs ont voulu peindre ! […] Les défauts des grands écrivains sont tout ce que les auteurs médiocres en imitent. […] Jamais ces deux auteurs ne sont plus différents que lorsqu’ils pensent de même. […] Il imitait un auteur italien. […] Les bons auteurs sont pleins de ces ellipses régulières.
L’auteur doit choisir un sujet proportionné à ses forces. — 45. […] Ce que doit faire l’auteur, s’il reproduit sur la scène un personnage connu, ou s’il en invente un nouveau. — 136. […] Délicat et châtié dans son style, l’auteur d’un poëme que le public attend, doit montrer un goût sévère à l’égard des mots qu’il emploie. […] Aussi, la valeur guerrière et l’éclat des armes n’ajouteraient pas, plus que la littérature, à la puissante illustration du Latium, si nos auteurs, trop pressés, ne reculaient tous devant le travail de la lime. […] C’est alors qu’un livre fait la fortune des Sosies, et qu’il franchit les mers, et qu’il assure à l’auteur une glorieuse immortalité.
C’était même le chant consacré aux grands événements, aux nobles infortunes, aux tristes amours ; plus tard, nos vieux auteurs s’avisèrent de croiser des vers très petits avec d’autres plus grands, comme dans l’exemple suivant ; et ils donnèrent à cette combinaison le nom de lai. […] Voici un sonnet attribué à Desbarreaux, qui, malgré une faute de syntaxe dans l’avant-dernier vers, faute qui, du reste, était permise du temps de l’auteur, mérite d’être remarqué : c’est un pécheur repentant qui parle. […] Et nous pouvons répéter aujourd’hui ce qu’a dit Boileau, il y a plus d’un siècle et demi : Mais en vain mille auteurs y pensent arriver, Et cet heureux phénix est encore à trouver. » Sans nous arrêter à cette opinion bizarre qui ne veut pas qu’une petite pièce de poésie soit jamais parfaite qui a fait ses règles exprès pour qu’elle ne le fût pas, et qui, le fût-elle, trouverait encore facilement à y reprendre ; citons ici deux sonnets de caractère moyen, où l’on verra comment on a pu tirer parti de cette coupe difficile, et dire pourtant de très jolies choses.
Voilà certes des traits d’éloquence remarquables qui peignent fortement les mouvements de l’âme, et qui en sont comme les éclairs rapides et brûlants ; mais ces lueurs éloquentes qui ont suffi quelquefois pour entraîner tout un peuple, comme le fit Scipion, et pour faire tomber à genoux des assassins, comme le fit Coligny, selon le poète, n’auraient pas suffi à nos grands orateurs, à nos illustres auteurs dramatiques pour émouvoir une assemblée, ou pour tenir, pendant plusieurs heures de suite, tout un auditoire sous le charme. […] Nous le devons au plus enjoué, comme aussi au plus insouciant de nos auteurs français, à celui qui « S’en alla comme il était venu, « Mangeant son bien avec son revenu, » à notre La Fontaine. […] Nous insérons dans le deuxième volume cette fable tout entière, que nous regardons comme une des plus admirables de l’auteur.
Il faut aussi montrer un auteur en place dans son siècle, et mettre son lecteur au point de vue qui l’éclaire. […] Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible, se manifestant par tous les signes ; qui croit l’entendre dans le tonnerre et dans l’orage ; qui le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’admire et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit ! […] Bayle, auteur du Dictionnaire historique et critique, était un vif esprit.
Parmi les auteurs qui ont dignement parlé de Montesquieu, on signalera Châteaubriand, Génie du Christianisme, IIIe partie, l. […] Walckenaer, auteur de l’excellente notice que contient sur cet auteur la Biographie universelle ; M. […] Toute autre lecture languit auprès de celle d’un si ferme et si lumineux génie, et je n’ouvre jamais l’Esprit des lois que je n’y puise ou de nouvelles idées ou de hautes leçons de style. » Ajoutons qu’un honneur solide de l’auteur fut de montrer, à une époque égarée par de faux systèmes, que le culte de la philosophie n’avait rien d’inconciliable avec le respect de la religion.
…………………………………………………………………………… Dans maint auteur de science profonde J’ai lu qu’on perd à trop courir le monde ; Très-rarement en devient-on meilleur4 : Un sort errant ne conduit qu’à l’erreur. […] L’académicien Campenon a donné en 1823 ses OEuvres choisies, qu’il a fait précéder d’un travail biographique et critique sur cet auteur. […] « Qui multum peregrinantur, a dit en effet l’auteur de l’Imitation de Jésus-Christ , raro sanctificantur » ; et La Fontaine, parlant d’un pèlerin : Prou de pardons il avait rapporté ; De vertu, peu : chose assez ordinaire.
Il y a aussi des épîtres mêlées de prose, où l’auteur cherche à briller par la délicatesse et la grâce25. […] Auteurs d’épîtres : Latins.
Car nous nous garderons de confondre avec les lettres véritables des ouvrages complets, soit traités philosophiques ou didactiques, soit romans, qui se présentent sous la forme épistolaire ; à peine a-t-on commencé à lire ces prétendues lettres, qu’on voit apparaître un auteur qui parle, non à un ami, mais au public. […] Une lettre écrite avec abandon est pleine de ces surprises de l’âme et de ces mouvements naturels qui ont été dérobés au public ; c’est souvent le portrait le plus ressemblant de l’auteur.
C’est une œuvre dans laquelle l’auteur ne peut enlever les suffrages qu’à force d’élégance et de beauté. […] S’il est élevé, noble, sublime, l’auteur sera également admiré dans tous les temps ; car il n’y a que la vérité qui soit durable, et même éternelle. […] Parmi tous ces écrivains illustres, et tous ceux qui auraient pu compléter cette liste si honorable pour les lettres, nous devons reconnaître et avouer hautement que les auteurs anciens, par leur génie, ont servi de modèles à la plupart de leurs dignes émules des temps du Moyen-Âge et des temps modernes. […] L’auteur y retrace avec vérité les impressions profondes de la solitude, du silence et de la nuit au milieu des forêts vierges du Nouveau-Monde. […] Les auteurs profanes ne paraissent occupés que du soin d’embellir leurs discours ; les auteurs sacrés racontent avec la plus grande naïveté sans viser aux charmes de l’éloquence.
Avertissement de l’auteur sur la seconde édition. […] Je n’ai pas manqué depuis de le faire, pour contribuer de plus en plus à la saine instruction de la jeunesse ; et je crois devoir dire ici que j’ai été encouragé à continuer ce travail, par les suffrages dont les bons instituteurs ont honoré la première Édition ; par le jugement favorable qu’en ont rendu les journalistes français ; par la mention flatteuse qu’en a faite l’auteur de la Bibliothèque (allemande) des Sciences et des Arts, et par l’annonce de la Traduction qui en a été publiée en cette langue à Léipsick, avec des additions sur la littérature allemande.
et comparez, sur la durée des représentations théâtrales à Athènes, les auteurs cités dans la note C, à la fin de l’Histoire de la Critique. — Dacier : « comme on dit que cela se pratiquait autrefois. » Batteux : « la clepsydre, dont on dit qu’on s’est servi beaucoup autrefois, je ne sais en quel temps. » C’est outrer le sens du mot φασί et supposer chez Aristote l’aveu d’une ignorance qui serait bien étrange. […] « Ces expressions sont certainement très-favorables à Shakespeare et aux auteurs qui ont composé des pièces de théâtre romantiques car on ne peut leur reprocher d’avoir rassemblé en un seul tableau une plus grande quantité d’objets et d’événements que n’ont fait les poëtes grecs, s’ils ont su conserver à leurs compositions l’unité et la clarté nécessaires et c’est là, comme nous le verrons, ce qu’ils ont réellement fait. » (Schlegel, Cours de litt.
V l’auteur montre qu’avant Hégémon, Hipponax, Xénophane et l’auteur de la Batrachomyomachie, sans parler des poëtes comiques, avaient écrit des parodies.
Un Auteur qui produit un Ouvrage sur une matière que tant d’autres Écrivains ont traitée, s’impose l’obligation de dire pourquoi il le fait. […] Si la voix de cette critique doit être écoutée par un Auteur qui écrit pour sa propre gloire, elle doit l’être encore davantage par celui qui a principalement écrit pour l’instruction des jeunes gens.