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31. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

mes chers auditeurs, plût à Dieu que cela fût ainsi ! […] Grand Dieu ! […] avant d’aller nous unir à Dieu ? […] Comment ne voit-on pas qu’il n’y a rien de grave et d’imposant comme la parole de Dieu, annoncée dans le temple même de Dieu, sous les yeux et à quelques pas de Jésus, vrai Dieu, par le ministère de Dieu, pour sauver toute une assemblée de pécheurs rachetés du sang d’un Dieu ? […] Dieu l’a fait saint par l’efficace de sa foi et de sa douceur.

32. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

» Elle s’afflige, elle se rassure, elle confesse humblement et avec tous les sentiments d’une profonde douleur que de ce jour seulement elle commence à connaître Dieu. […] Le prince fléchit le genou, et dans le champ de bataille il rend au Dieu des armées la gloire qu’il lui envoyait. […] De la Connaissance de Dieu et de soi-même 1, chap.  […] C’était la merveille du monde, le spectacle de Dieu et des anges. […] Et quand tout cela te serait ôté, n’as-tu pas l’affaire de ton salut, qui est pour chacun de nous la véritable œuvre de Dieu ?

33. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

» Sachez que le Dieu qui vous conduit marchera lui-même devant vous, comme un feu dévorant qui consume tout sur son passage. […] Rappelez-vous, et ne l’oubliez jamais, combien de fois vous avez provoqué dans le désert la colère de votre Dieu. […] « Athéniens, en traversant vos murs, j’ai remarqué un autel sur lequel se lisait cette inscription : au Dieu inconnu ! […] ce Dieu que vous adorez sans le connaître, c’est celui qui a fait le monde et tout ce qu’il renferme. […] Vous savez si j’ai rien épargné, rien négligé, pour vous prodiguer l’instruction publique et particulière, pour prouver à ces mêmes Juifs et aux Gentils la nécessité du retour à Dieu et de la foi en J.

34. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Toutefois, sans la connaissance de Dieu, peut-il exister un solide bonheur ? […] Grand Dieu !.... […] Je suis sûr que cela est de Dieu. » (La Harpe.) […] Grand Dieu ! […] Dieu !

35. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

L’abbé de Beauvais s’en est servi pour montrer que le but de l’homme ici-bas est d’aimer, de connaître et de servir Dieu de plus en plus. […] Lecture. — Existence de Dieu prouvée par les beautés de la nature. […] Tels sont les Reproches de Dieu aux puissants de la terre. […] Ces qualités se font sentir dans les lignes suivantes, où le prophète demande à Dieu les présents de la terre et des saisons : Prière à Dieu. […] Il a pour sujet le miracle que Dieu fit en faveur des Hébreux, lors du passage de la mer Rouge.

36. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

» Ne pourrons-nous jamais, unis dans le saint lieu, » Du retour de tes fils remercier ton Dieu » ? […] 170Votre peuple est mon peuple, et votre Dieu mon Dieu. […] »  Dieu, pour se faire aimer, doit prolonger tes ans. […]                         Le Dieu qui les bénit, Aux désirs de Booz permet que tout réponde. […] » Je suis pécheur ; mais Dieu, s’il juge, est père aussi, » Et je sais qu’aisément un père est adouci.

37. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »

Mais aussi qu’elle doit être imposante et majestueuse, la voix qui se fait entendre aux hommes, entre la tombe de l’homme et l’autel du Dieu qui juge et le héros et le panégyriste ! […] S’il vous laisse trop vous souvenir que ce n’est qu’un homme qui parle, si Dieu n’est pas toujours à côté de lui, on ne verra plus qu’un rhéteur mondain, qui adresse à des cendres les derniers mensonges de la flatterie. […] L’homme que Dieu a fait à son image, n’est-il qu’un ombre ? […] « Il faut donc penser qu’outre le rapport que nous avons, du côté du corps, avec la nature changeante et mortelle, nous avons d’un autre côté un rapport intime avec Dieu, parce que Dieu même a mis quelque chose en nous qui peut confesser la vérité de son être, en adorer la perfection, en admirer la plénitude ; quelque chose qui peut se soumettre à sa toute-puissance, s’abandonner à sa haute et incompréhensible sagesse, se confier en sa bonté, craindre sa justice, espérer en son éternité. — Il faut, par la suite du même raisonnement, que ce qui porte en nous sa marque divine, ce qui est capable de s’unir à Dieu y soit aussi rappelé. Or, ce qui doit retourner à Dieu, qui est la grandeur primitive et essentielle, n’est-il pas grand et élevé ?

38. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

que tes œuvres sont belles, Grand Dieu ! […] Soutiens ma foi chancelante, Dieu puissant ; inspire-moi Cette crainte vigilante Qui fait pratiquer ta loi. […] J’irai puiser sur ta trace Dans les sources de ta grâce : Et, de ses eaux abreuvé, Ma gloire fera connaître Que le Dieu qui m’a fait naître Est le Dieu qui m’a sauvé. […] Sujets, amis, parents, tout deviendra stérile5 ; Et, dans ce jour fatal, l’homme à l’homme inutile Ne paîra point à Dieu le prix de sa rançon. […] Nous avons beau vanter nos grandeurs passagères, Il faut mêler sa cendre aux cendres de ses pères, Et c’est le même Dieu qui nous jugera tous2.

39. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Massillon. (1663-1742.). » pp. 120-123

La grandeur de Dieu. Dieu seul est grand2, mes frères, et dans ces derniers moments surtout où il préside à la mort des rois de la terre ; plus leur gloire et leur puissance ont éclaté, plus, en s’évanouissant alors, elles rendent hommage à sa grandeur suprême : Dieu paraît tout ce qu’il est, et l’homme n’est plus rien de tout ce qu’il croyait être. […] Sans remonter aux siècles de nos pères, quelles leçons Dieu n’a-t-il pas données au nôtre ? […] Ces grands objets passent devant nos yeux comme des scènes fabuleuses : le cœur se prête pour un moment au spectacle ; l’attendrissement finit avec la représentation ; et il semble que Dieu n’opère ici-bas tant de révolutions, que pour se jouer dans l’univers, et nous amuser plutôt que nous instruire. […] Obligé souvent de visiter ses provinces et de se montrer à ses sujets les plus éloignés, il laissa partout des monuments durables de sa miséricorde et de sa bonté ; et encore aujourd’hui on ne marque ses voyages dans les divers endroits du royaume que comme autrefois les Juifs marquaient ceux des patriarches dans la Palestine, c’est-à-dire par les lieux de religion qu’il éleva à la gloire du Dieu de ses pères.

40. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

L’enfer est partout où je suis, moi-même je suis l’enfer… Ô Dieu, ralentis tes coups ! […] Un grand prince ne doit pas servir Dieu de la même façon qu’un solitaire ou qu’un simple particulier. […] Dieu m’écoute ; il est temps. […] Céleste horloge, je sonnerai l’Angélus et les heures saintes où Dieu veut être loué. […]             Ne le permets pas, Dieu puissant !

41. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Recourez à Dieu pour vous consoler. […] Sur le champ de bataille on rendit grâces à Dieu. […] C’est un Dieu qui vit en elle, un Dieu qui lui parle. […] Allons, Platon doit être heureux, s’il est un Dieu. […] Invisibilité de Dieu, mais sa présence se fait partout sentir.

42. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Car Dieu n’est point Dieu de division, mais de paix, et le fils de Dieu n’est point ministre de peché, qui est venu pour rompre et destruire les œuvres du diable. […] Pleust-il à Dieu nous fût-il encor en vie ? […] Vive Dieu ! […] Pour moy, je me porte fort bien, Dieu mercy. […] Je prie Dieu qu’il vous maintienne en santé.

43. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

La première exclamation de l’homme sortant des mains de Dieu fut une expression lyrique. […] Il n’y eut pas un seul être qui ne parlât, pour s’unir à l’hommage que l’homme rendait à Dieu. […] Dans la poésie lyrique, au contraire, le poète est tout rempli, possédé de la Muse ou du Dieu qui s’est emparé de ses sens. […] Moïse, dans l’Écriture, fait dire à Dieu irrité : « J’ai parlé, Dixi. […] On sent que le poète est sous la main de Dieu qui règle ses inspirations et dirige ses chants.

44. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Plût à Dieu qu’en mon sort je ne connusse rien ! […] vous hasarderiez le fruit de tant de larmes Et celui de ce sang qu’un Dieu versa pour vous !  […] La dame entre en un lieu Où cent vierges ont pris pour époux le vrai Dieu. […] Dieu n’aimerait-il plus à former des talents ? […] Grand Dieu !

45. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Qu’ils aiment Dieu comme ils aiment le monde : ils ne trouveront plus rien d’impraticable dans la loi de Dieu. […] On voit aisément que l’amour de Dieu l’embrasait. […] Humble devant Dieu. Tout Roi qu’il était, il ne se considéra que comme un sujet ne pour dépendre de Dieu, et pour obéir à Dieu et il préféra toujours la qualité de Chrétien à celle de Roi. […] C’était le zèle de la cause de Dieu qu’il défendait, etc.

46. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bourdaloue 1632-1704 » pp. 89-93

Né à Bourges, fils d’un avocat, tourmenté dès l’enfance par le désir de se consacrer à Dieu, il se déroba aux vœux de sa famille, qui le destinait à la robe, et se jeta dans le noviciat des Jésuites (1648), à l’âge de seize ans. […] combien de serviteurs de Dieu, par la malignité du siècle, décriés et calomniés ! […] J’ai achevé ma course, et plût à Dieu que je pusse ajouter : J’ai été fidèle ! Qu’il me soit permis, je vous en conjure, d’employer constamment pour Dieu et pour moi-même ce qui me reste de vie, et de me disposer par là à mourir en religieux. […] Là, oubliant toutes les choses du monde, je repasserai devant Dieu toutes les œuvres de ma vie, dans l’amertume de mon âme4.

47. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Introduction »

Pour tracer ici brièvement les différents caractères de la phrase, nous rappellerons que la plus simple est formée d’un sujet, d’un verbe et d’un attribut, telle que celle-ci : Dieu est éternel ; que quelquefois elle est complétée par le moyen d’un complément direct, exemple : Dieu donna sa loi ; d’un complément indirect, exemple : Dieu donna sa loi à Moise, et d’un déterminatif ou complément circonstanciel, exemple : Dieu donna sa loi à Moïse, sur le mont Sinaï. […] : Chantons, publions ses bienfaits ; plusieurs attributs, ex. : Dieu est éternel, indépendant, immuable et infini ; plusieurs compléments directs, ex.  […] : Tout annonce le Dieu [qu’ont vengé leurs ancêtres] ; Ma plume t’apprendra [quel homme je puis être] ; Le rossignol ne chante plus [quand il a des petits] ; ou la subordonnée placée en tête de la principale, ex.  […] : D’Annibal [qui s’avance] arrêtons les progrès ; Dieu sait ; [quand il lui plaît], faire éclater sa gloire ; ou enfin la principale, renfermant un mot seul de la subordonnée, ex. 

48. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Ô Dieu clément et juste ! […] Ô Dieu ! […] Dieu est juste et équitable. […] ô joie pure des enfants de Dieu ! […] Dieu de bonté !

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