Discours de Pompée au peuple romain. […] Discours de Lentulus au Sénat romain assemblé en Épire (47 av. […] Pertinax (empereur romain, successeur de Commode, 193 ap. […] Nous sommes-nous jamais occupés de celles des Romains ? […] Imprécations d’Annibal contre les Romains.
C’est que l’esprit de ce peuple est sociable autant que celui des Romains est personnel. […] C’est définir d’un seul mot l’éloquence romaine. […] Les Romains trouvaient déjà l’atticisme de Lysias un peu maigre ; nous, dont l’éloquence s’est formée aussi à l’école du pathétique, nous pensons comme les Romains. […] et à ce Brutus qui chassa les rois et donna la liberté aux Romains ? […] On dirait que les Grecs ont appliqué au barreau les procédés de la tribune, et les Romains ceux du barreau à la tribune.
De l’Éloquence chez les Romains. […] Le règne de la véritable éloquence fut très court chez les Romains ; elle avait pris naissance avec Cicéron, elle expira avec lui. Rien de moins surprenant : la liberté n’était plus, et l’empire romain devenait la proie d’une longue suite de tyrans, l’opprobre tour à tour ou l’effroi, et toujours le fléau de l’humanité. […] Abandonnée dès lors aux sophistes et aux déclamateurs romains, elle ne fut plus qu’un composé bizarre d’affectation, de pointes et d’antithèses. […] Suit un parallèle énergiquement tracé des mœurs et de l’éducation anciennes, rapprochées de l’éducation et des exemples que les Romains donnaient alors à leurs enfants.
Romains, la pompe funèbre de l’homme juste est le triomphe de la vertu qui retourne à l’Être-Suprême ». […] Apollonius retrace aux Romains le plan entier de l’éducation de son héros. […] Romains, on vous outrage en vous flattant ; c’est en vous disant la vérité que je vous témoigne mon respect. […] Il s’avança, et dit : « Romains, la peste a désolé nos climats. […] Tous les Romains pâlirent.
• Que savez-vous sur les pièces romaines de Corneille ? […] • Que pensez-vous des tragédies romaines de Racine ? […] Chez les Romains, nous ne trouvons aucun poème didactique avant Lucrèce. […] L’imitation de la Grèce, qui venait d’être réduite en province romaine, fut sans doute d’un grand secours à la littérature romaine de ce temps ; mais cette imitation, pratiquée par des écrivains de génie, ne fut jamais servile ni outrée. […] Tous les Romains qu’il nous présente sont des types de vertu et d’abnégation.
Il est une vérité incontestable, c’est qu’aucune des nations de l’Europe n’a attaché, jusqu’ici, autant d’importance aux discours publics, n’a accordé autant de considération aux orateurs, que les Grecs et les Romains. Il en devait être ainsi : on a pu voir, dans le tableau rapide que nous venons d’esquisser de l’éloquence ancienne, qu’elle tenait essentiellement au caractère et à la constitution d’un peuple ; et qu’elle avait rencontré, chez les Grecs et les Romains, un concours de circonstances qu’il lui était impossible de retrouver parmi les nations modernes. Les ruines, dont la chute de l’empire romain couvrit l’Europe entière, achevèrent d’étouffer le peu qui restait encore, dans un petit nombre d’âmes privilégiées, d’amour de la gloire et de la liberté. […] Malgré tant d’avantages, les Anglais sont restés très inférieurs dans toutes les parties de ce bel art, non seulement aux Grecs et aux Romains, mais même aux Français dans quelques parties. […] Sans doute les Grecs et les Romains avaient plus de génie que nous ; mais nous avons sur eux un avantage incontestable : c’est la justesse et l’exactitude du raisonnement.
-C, fut du nombre de ces mille Achéens qui, durant la guerre des Romains contre Persée, roi de Macédoine, furent emmenés à Rome en otage. […] Cet ouvrage comprenait l’histoire des Syriens, des Mèdes, des Perses, des Grecs, des Romains et des Carthaginois. […] De même, chez les Romains, Tacite, venant après Tite-Live, ne refit pas la partie de l’histoire romaine que celui-ci avait traitée : il commença la sienne à partir du régime impérial. […] Extrayons de ce dernier ouvrage le parallèle entre les Carthaginois et les Romains. […] Les Romains ont plusieurs biographes célèbres.
Chez les Romains, les comices ou assemblées du peuple se tenaient dans le Champ-de-Mars, et étaient présidées par le consul. […] Dès qu’il fut parti, Cicéron monta à la tribune aux harangues pour rendre compte au peuple romain de tout ce qui s’était passé. […] L’orateur termine, en ranimant la confiance des Romains, par l’idée consolante que les dieux ne peuvent abandonner une cause devenue la leur. […] « Jugez, Romains, de l’effroi que m’inspire un pareil ennemi au-dehors, puisque tout mon regret est qu’il ne soit pas sorti en plus nombreuse compagnie. […] « Épuisez donc, Romains, épuisez toutes vos ressources, déployez toutes vos forces pour résister à ces excellentes troupes de Catilina.
Fabius, dictateur romain, interrompit le cours de ses victoires, par une sage lenteur et des marches multipliées. […] Depuis son avènement à l’Empire, Auguste fut l’idole des Romains. […] Les Romains célébraient tous les ans, au mois de mai, les Jeux Floraux en son honneur. […] Pompée reçut pour prix de ses exploits militaires les honneurs du triomphe, à l’âge de 24 ans, quoiqu’il fut simple chevalier romain. […] Verrès, citoyen romain, qui exerça la charge de préteur en Sicile.
Gravez également dans vos cœurs, et gravez-y pour toujours, ces grandes leçons, ces vérités d’une morale qui n’a point varié depuis Cicéron, et qu’il adresse ici aux jeunes Romains qui l’environnent. […] Et moi, Romains, cette même voix qui ne devait plus être désormais que l’organe de la reconnaissance envers ceux qui m’ont si bien servi, je suis forcé de l’employer aujourd’hui pour les arracher au péril. Qu’elle se fasse donc entendre, cette voix, pour la défense surtout de ceux qui ont si heureusement travaillé à me la rendre à moi-même, à vous et au peuple romain ». […] On aurait cru voir un de ces anciens Romains, un de ces vieux républicains, un modèle des premiers temps de Rome, une image fidèle des vieilles mœurs, une colonne de la république. […] « C’est à vous que je m’adresse, jeunes Romains !
Eumène, roi de Pergame, et les Rhodiens secoururent les Romains. […] Toutes les terres et toutes les mers obéissaient aux Romains. — 3. […] Eumène, roi de Pergame, fut très-attaché aux Romains. — 17. […] Hiéron, roi de Sicile, obtint la paix des Romains. — 5. […] Les Romains se lassèrent des rois. — 5.
Les Romains de la décadence Le menu populaire1, duquel le nombre est tousjours plus grand dans les villes, est souspeçonneux2 à l’endroict de celui qui l’aime et simple envers celui qui le trompe. […] Les Romains tyrans s’adviserent encores d’un aultre poinct, de festoyer souvent les dixaines1 publicques, abusants ceste canaille comme il falloit, qui se laisse aller, plus qu’à toute aultre chose, au plaisir de la bouche : le plus entendu de tous n’eust pas quitté son escuelle de soupe pour recouvrer la liberté de la Republique de Platon. […] On peut bien dire que, après sa mort, aussi vilaine que sa vie, le noble peuple romain en receut tel desplaisir, se soubvenant de ses jeux et festins, qu’il fut sur le poinct d’en porter le deuil. […] Ce qu’on ne trouvera pas estrange, si l’on considere ce que ce peuple là mesme avoit faict à la mort de Jules Cæsar, qui donna congé8 aux lois et à la liberté : auquel personnage ils n’y ont trouvé, ce me semble, rien qui valeust9, que son humanité ; laquelle, quoiqu’on la preschast10 tant, fut plus dommageable que la plus grande cruauté du plus sauvage tyran qui feust oncques, pour ce que, à la verité, ce fut ceste venimeuse doulceur qui, envers le peuple romain, sucra1 la servitude. […] Ils n’oublierent pas cela aussi les empereurs romains, de prendre communement le tiltre de tribun du peuple, tant pour ce que cest office estoit tenu pour sainct et sacré, que aussi qu’il estoit establi pour la deffense et protection du peuple et soubs la faveur de l’Estat.
Vous apercevez çà et là quelques bouts de voies romaines, dans des lieux où il ne passe plus personne ; quelques traces desséchées des torrents de l’hiver : ces traces, vues de loin, ont elles-mêmes l’air de grands chemins battus et fréquentés, et elles ne sont que le lit désert d’une onde orageuse qui s’est écoulée comme le peuple romain. […] Vous croirez peut-être, mon cher ami, d’après cette description, qu’il n’y a rien de plus affreux que les campagnes romaines ? […] Rien n’est comparable, pour la beauté, aux lignes de l’horizon romain, à la douce inclinaison des plans, aux contours suaves et fuyants des montagnes qui le terminent. Souvent les vallées dans la campagne ont la forme d’une arène, d’un cirque, d’un hippodrome ; les coteaux sont taillés en terrasses, comme si la main puissante des Romains avait remué toute cette terre. […] Tout autour de moi, à travers les arcades des ruines, s’ouvraient des points de vue sur la campagne romaine.
Cet ouvrage comprenait l’histoire des Égyptiens, des Syriens, des Mèdes, des Perses, des Grecs, des Romains et des Carthaginois. […] Les comparaisons que fait l’auteur de ces Grecs et de ces Romains, sont d’une justesse et d’une sagacité d’esprit admirables. […] Son Histoire romaine depuis la fondation de Rome jusqu’à la bataille d’Actium, lui est inférieure. […] C’est une histoire purement politique de la naissance et de la chute de la nation romaine, ou si l’on veut, le recueil des faits divers, dans lesquels l’auteur découvre, par son génie, les véritables causes de la grandeur de ce peuple, et celles de sa décadence : vrai chef-d’œuvre, qu’on ne peut lire avec fruit que quand on possédera bien l’histoire romaine, jusqu’à l’extinction de l’empire. […] Il serait bien difficile de lire quelque chose de mieux fait sur cette partie importante de l’histoire des Romains.
Les Considérations sur la grandeur et la décadence des Romains sont le plus classique de ses écrits. […] La plupart de ces peuples ne s’étaient pas d’abord fort souciés du droit de bourgeoisie chez les Romains, et quelques-uns aimèrent mieux garder leurs usages3. […] Lorsque Annibal, devenu préteur, voulut empêcher les magistrats de piller la république, n’allèrent-ils pas l’accuser devant les Romains ? […] Les Èques disaient dans leurs assemblées : « Ceux qui ont pu choisir ont préféré leurs lois au droit de la cité romaine, qui a été une peine nécessaire pour ceux qui n’ont pu s’en défendre. » (Tite-Live.) […] Il y a sans doute plus de grandeur apparente dans la rapide esquisse de Bossuet, qui ne fait des Romains qu’un épisode de l’histoire du monde ; Rome se montre plus étonnante dans Montesquieu, qui ne voit qu’elle au milieu de l’univers.
Des ambassadeurs Athéniens s’y étant rendus pour une affaire particulière, tous les jeunes Romains qui les entendirent, furent ravis de leur éloquence. […] Horace perfectionna le lyrique, en réunissant l’enthousiasme de Pindare à la douceur d’Anacréon, et fit oublier Lucile, qui avait été, chez les Romains, le père de la satire. […] L’enflure, le gigantesque, les jeux d’esprit, les faux brillants du tragique romain et du chantre de César, ne firent qu’en accélérer les progrès ; et le panégyriste de Trajan ne put en éviter la contagion. […] Une foule de poètes, d’orateurs, et d’historiens, firent revivre dans leurs belles productions la langue des anciens Romains.
Elle prend son nom de celui de Rhéteurs, que les Grecs et les Romains donnaient à ceux qui professaient cette science et qui en ont laissé les préceptes. […] Nous n’acceptons ce jugement qu’avec réserve, quoique nous citions ici quelques traits d’éloquence dignes d’admiration, tels que ceux-ci : Scipion l’Africain, accusé de péculat, est cité à comparaître devant le peuple romain, pour expliquer ses comptes. Dédaignant de se justifier, ce grand guerrier s’adresse au peuple et s’écrie : Romains, à pareil jour qu’aujourd’hui nous vainquîmes Annibal et Carthage ; montons au Capitole, et allons rendre aux dieux des actions de grâces solennelles ! […] Cet homme vient se plaindre au sénat de l’avidité et de la tyrannie des gouverneurs romains ; il le fait dans un discours plein de franchise et d’énergie, et il termine en menaçant Rome à son tour du joug affreux qu’elle fait peser sur la Germanie.