Mais qu’au lieu du mot Dieu, Bossuet dise avec sa parole magnifique : « Celui qui règne dans les cieux et de qui relèvent tous les empires, à qui seul appartient la gloire, la majesté et l’indépendance, » il explique par cette périphrase comment et pourquoi Dieu « est aussi le seul qui se glorifie de faire la loi aux rois, et de leur donner, quand il lui plaît, de grandes et de terribles leçons. » Que Racine désigne Dieu par ces mots : Celui qui met un frein à la fureur des flots, nous concluons du plus au moins ou du même au même que celui-là Sait aussi des méchants arrêter les complots.
Ie ne voyage sans livres, ny en paix, ny en guerre ; toutesfois il se passera plusieurs iours et des mois, sans que ie les employe ; ce sera tantost11, dis ie, ou demain, ou quand il me plaira ; le temps court et s’en va cependant, sans me blecer : car il ne se peult dire combien ie me repose et seiourne en ceste consideration1, qu’ils sont à mon costé pour me donner du plaisir à mon heure ; et2 à recognoistre combien ils portent de secours à ma vie.
Nous sommes proches et de même sang5 ; nous nous plaisons, nous nous aimons, nous prenons intérêt dans nos fortunes.
De même, dans ergŏ, du grec έργψ ; dans Mil[ATTcaractere], de Mίλων ; dans Plut[ATTcaractere], de Pλούτων, etc.
Mais ce Cupidon ne demandait pas une maison prostituée au plaisir, ni des leçons de débauches ; il se plaisait dans cette chapelle héréditaire. […] Il fallait se résoudre à perdre tout ce qui leur plaisait. […] Nommez tel honnête homme qu’il vous plaira de Syracuse, je l’appellerai en témoignage. […] Il n’a jamais hésité de le faire, toutes les fois qu’un anneau lui plaisait par lui-même ou par rapport à la pierre. […] Plût aux dieux !
Et l’ingrate en fuyant me laisse pour salaire Tous les noms odieux que j’ai pris pour lui plaire !
Sur lui-même Si parfois de mon sein s’envolent mes pensées, Mes chansons par le monde en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher l’amour et la douleur Dans le coin d’un roman ironique et railleur3 ; Si j’ébranle la scène avec ma fantaisie ; Si j’entre-choque aux yeux d’une foule choisie D’autres hommes comme eux, vivant tous à la fois De mon souffle, et parlant au peuple avec ma voix ; Si ma tête, fournaise où mon esprit s’allume, Jette le vers d’airain qui bouillonne et qui fume Dans le rhythme profond, moule mystérieux D’où sort la strophe ouvrant ses ailes dans les cieux ; C’est que l’amour, la tombe, et la gloire et la vie, L’onde qui fuit, par l’onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal1, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout comme un écho sonore2 !
La tempête est son élément : il se plaît aux éclats de la foudre.
L’art de l’écrivain est de saisir cette harmonie : il faut qu’on aperçoive dans son style ce ton qui plaît dans un beau tableau. » Aujourd’hui enfin l’on demande encore mieux.
» Libre d’ambition, de soins debarrassé, » Je me plais dans le rang où le ciel m’a placé : » Et, pauvre sans regret, ou riche sans attache, » L’avarice jamais au sommeil ne m’arrache.
Rien ne coûte et rien ne s’oppose aux passions des grands : aussi la facilité des passions en devient un nouvel attrait ; devant eux toutes les voies du crime s’aplanissent et tout ce qui plaît est bientôt possible.
En vain deux fois la paix a voulu l’endormir : Loin de moi son courage entraîné par la gloire, Ne se plaît qu’à courir de victoire en victoire.
Clitiphon ou l’important Je vais, Clitiphon, à votre porte ; le besoin que j’ai de vous me chasse de mon lit et de ma chambre : plût aux dieux que je ne fusse ni votre client ni votre fâcheux !
En vain, dans nos champs cultivés, l’imagination cherche à s’étendre ; elle rencontre de toutes parts les habitations des hommes : mais, dans ces régions sauvages, l’âme se plaît à s’enfoncer dans un océan de forêts, à planer sur le gouffre des cataractes, à méditer au bord des lacs et des fleuves, et, pour ainsi dire, à se trouver seule devant Dieu2.
Car si les autres arts ont besoin pour fleurir du calme et de la paix, l’éloquence au contraire semble se plaire au milieu des troubles, comme l’aigle dans la tempête.
La rigueur plaît aux tyrans. — 16. […] Il ne plaît pas de vivre aux malheureux, et il ne leur est pas permis de mourir. — 7. […] La fortune se plaît toujours à se jouer des choses humaines. — 7.
Voici le jugement que portait de ces deux traducteurs comparés le La Harpe de la littérature anglaise, le célèbre Johnson : « Si l’on compare, dit-il, ces deux versions, le résultat sera que Dryden subjugue, entraîne le lecteur par la vigueur et par la véhémence qui dominent en général dans son style, et que Pitt force quelquefois ce même lecteur de s’arrêter pour admirer tel ou tel vers en particulier ; que les fautes de Dryden se perdent, englouties dans un océan de beautés réelles, et que les beautés de Pitt sont à peine sensibles pour un lecteur glacé par le froid mortel d’une correction trop étudiée ; que Pitt pourra plaire à certains critiques, mais que Dryden a pour lui le peuple des lecteurs ; que Pitt enfin est cité, mais que Dryden est et sera lu ».