a la malibran 3 fragments Sans doute il est trop tard pour parler encor d’elle ; Depuis qu’elle n’est plus, quinze jours sont passés, Et dans ce pays-ci quinze jours, je le sais, Font d’une mort récente une vieille nouvelle. De quelque nom d’ailleurs que le regret s’appelle, L’homme, par tout pays, en a bien vite assez.
Bonaparte découvre le seul point où les colonnes autrichiennes, circulant dans un pays montagneux, peuvent se réunir, s’élance sur le célèbre plateau de Rivoli, et, de ce plateau, foudroie la principale armée d’Alvinz ; puis, reprenant son vol sur le bas Adige, il enveloppe tout entière la colonne qui l’avait franchi. […] On assembla sur-le-champ la garnison, et on les publia à la lueur des torches, au son des fanfares, au milieu des cris de joie de tous les Français attachés à leur pays !
C’est un pays à souhaiter42 et à peindre, que j’ai choisi pour vaquer à mes plus chères occupations et passer les plus douces heures de ma vie. […] Quel autre pays où l’on puisse jouir d’une liberté si entière, où l’on puisse dormir avec moins d’inquiétude, où il y ait toujours des armées sur pied exprès pour nous garder, où les empoisonnements, les trahisons, les calomnies soient moins connus, et où il soit demeuré plus de restes de l’innocence de nos aïeux ! […] La nature ne manque pas de faire naître dans tous les pays des esprits et des courages élevés ; mais il faut aider à les former. […] On découvre en éloignement les montagnes de Forez d’un côté, et une grande étendue de prairies qui sont d’un vert bien plus frais et bien plus vif que celui des autres pays. […] Ne confiez à personne rien qui puisse vous nuire, s’il676 est redit ; comptez que les secrets les mieux gardés ne le sont que pour un temps, et qu’il n’est point de pays où il y ait plus d’indiscrétion que celui-ci677.
Pérou, grand pays de l’Amérique méridionale.
Le pays des Belges, ou la Gaule-Belgique, avoit anciennement pour bornes la Marne et la Seine au midi ; le Rhin au levant et au nord, et l’Océan britannique au couchant.
Le roi de ce pays envoya une ambassade à Ae.
Il est beau de servir son pays. — 5. […] Les Helvétiens envoyèrent en députation auprès de César les plus nobles de leur pays. — 7. […] Philon, le chef de l’Académie, s’enfuit de son pays pendant la guerre de Mithridate, et vint à Rome. — 10. […] Bacchus conduisit une armée dans l’Inde par la Libye, en traversant des pays arides et sablonneux. — 2. […] L’homme de cœur s’expose résolûment à la mort pour son pays. — 2.
Cicéron commence son discours par des reproches à la classe, nombreuse dans tous les temps et dans tous les pays, de ces égoïstes, d’autant plus sévères pour les autres, et d’autant plus exigeants, que plus jaloux d’un repos, pour lequel cependant ils ne veulent rien faire, ils ne pardonnent rien de ce qui peut le troubler, et trouvent toujours que l’on n’en a point fait assez pour le leur conserver. […] Ces patriotes-là, sans doute, ne prêchent point l’athéisme avec une grossière impudeur ; ils savent trop ce qu’on doit de respect à la religion du pays ; ils ne gravent point sur la pierre sépulcrale que la mort est un sommeil éternel, persuadés qu’avec cette morale-là on ne fait que des brigands : ils ne proscrivent point par milliers leurs propres concitoyens.
Mais lorsqu’on emploie trop de temps à voyager, on devient enfin étranger en son pays ; et lorsqu’on est trop curieux des choses qui se pratiquaient aux siècles passés, on demeure ordinairement fort ignorant de celles qui se pratiquent en celui-ci. […] Mais, après que j’eus employé quelques années à étudier ainsi dans le livre du monde et à tâcher d’acquérir quelque expérience, je pris un jour résolution d’étudier aussi en moi-même, et d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devais suivre ; ce qui me réussit beaucoup mieux, ce me semble, que si je ne me fusse jamais éloigné ni de mon pays ni de mes livres1.
On dirait de celui-ci qu’il commence par créer le pays, et qu’il a des hommes, des femmes, des enfants en réserve, dont il peuple sa toile comme on peuple une colonie ; puis il leur fait le temps, le ciel, la saison, le bonheur, le malheur qu’il lui plaît. […] On peut tout faire dans ce pays, excepté se mêler des affaires d’État.
Elle se met en effet à la tête des troupes, qu’elle remplit d’une nouvelle ardeur ; et dirigée par les conseils de Dunois, elle entre dans Orléans, bat plusieurs fois les Anglais, et les force de se retirer Après cet exploit décisif, elle fait traverser au roi quatre-vingts lieues de pays occupé par les Anglais et le conduit jusqu’à Reims, où il est sacré.
La science, comme un guide aussi fidèle que rapide, le conduit de pays en pays, de royaumes en royaumes. […] C’est l’homme de tous les siècles comme de tous les pays. […] Or, les mœurs, sous ce rapport, varient suivant diverses conditions : le pays, l’éducation, les dispositions naturelles, les âges, les conditions12. […] Celui qui a la conscience d’avoir bien mérité de son pays, et surtout de lui être encore utile ; celui que ne rassasie pas une vaine célébrité, et qui dédaigne les succès d’un jour pour la véritable gloire ; celui qui veut dire la vérité et qui veut faire le bien public, indépendamment des mouvements de l’opinion populaire ; cet homme porte avec lui la récompense de ses services, le charme de ses peines et le prix de ses dangers.
J’ai pensé aussi qu’en mettant sous les yeux des jeunes gens des morceaux choisis de nos meilleurs écrivains, je pouvais bien par occasion leur apprendre un trait d’histoire ; leur faire connaître un homme célèbre, un Dieu, un héros de la fable, la situation d’une ville, d’un pays, etc.
Ctésiphon, son ami, proposa de lui décerner une couronne d’or, en reconnaissance du bien qu’il avait fait, et qu’il continuait de faire à son pays. […] On accourut à cette cause de tous les pays de la Grèce, comme à un spectacle extraordinaire ; et c’en était un en effet, de voir aux prises les deux plus grands orateurs de leur siècle, ministres tous deux, et souvent employés l’un et l’autre dans les affaires de leur ville et de leur nation ; animés tous deux par leur intérêt personnel, et par l’animosité la plus vive.
Le style dépend donc non pas de la nature du sujet, mais encore et surtout du tempérament, du cœur, de l’esprit, du goût de l’écrivain, le tout forcément modifié par l’influence du siècle et du pays. […] Wey, je pense qu’il se trompe en se croyant ici en opposition avec les doctrines universitaires de la France et de notre pays.
Des plantes, des métaux tu connais la vertu, Des différents pays les mœurs, la politique, La cause des frimas, de la fortune, du vent, Des astres le pouvoir suprême ; Et sur tant de choses savant, Tu ne te connais pas toi-même. […] Nérine sa confidente lui dit : Votre pays vous hait, votre époux est sans foi : Contre tant d’ennemis, que vous reste-t-il ? […] vous me pleureriez mourant pour mon pays !
Galgacus, roi de Calédonie (aujourd’hui Écosse), prêt à livrer bataille aux Romains, qui voulaient conquérir ce pays, harangue ses troupes, et finit, suivant Tacite, par ces paroles : en allant au combat, songez à vos ancêtres et à vos descendants . […] Albea, où j’ai commencé de respirer le jour, Albe, mon cher pays et mon premier amour, Lorsqu’entre nous et toi je vois la guerre ouverte, Je crains notre victoire autant que notre perte. […] « Il fallait opposer à tant d’ennemis un homme d’un courage ferme et assuré, d’une capacité étendue, d’une expérience consommée ; qui soutînt la réputation, et qui ménageât les forces du royaume ; qui ne fît rien de superflu ; qui sût, selon les occasions, profiter de ses avantages ou se relever de ses pertes ; qui fût tantôt le bouclier, tantôt l’épée de son pays ; capable d’exécuter les ordres qu’il aurait reçus, et de prendre conseil de lui-même dans les rencontres. » On sent la différence de l’harmonie dans ces deux périodes. […] La partie pour le tout, ou le tout pour la partie ; comme lorsqu’on dit les foyers rustiques, pour les maisons rustiques ; dix hivers, pour dix années ; une tête chère, pour une personne chérie et précieuse lorsque l’on emploie le nom d’un fleuve pour celui du peuple dont il arrose le pays ; comme le Tibre, pour les Romains ; la Seine, pour les Français ; le Tage, pour les Espagnols, etc.