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313. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Ce sont les pensées, qui naissent de l’intelligence ou du jugement ; les sentiments, qui ont leur siège dans la sensibilité ou dans le cœur ; les images, qui proviennent de l’imagination ; enfin, les mots, qui servent à exprimer les images, les sentiments et les pensées, et qui leur donnent une grande valeur si l’écrivain est doué d’un goût délicat. […] Voiture, après avoir félicité un auteur des fleurs qui naissaient dans son esprit, et lui avoir dit qu’il reçut un bouquet sur des bords où il ne croît pas un brin d’herbe, ajoute : L’Afrique ne m’a rien fait voir de plus nouveau que vos ouvrages ; en les lisant à l’ombre de ses palmes, je vous les ai toutes souhaitées.

314. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre III. Éloges de Pompée et de César, par Cicéron. »

Sans doute vous auriez assez vécu, si vous étiez pour vous seul.

315. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Sévigné 1626-1696 » pp. 52-64

Madame de Sévigné 1626-1696 [Notice] Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncle, l’abbé de Livry, instruite par Chapelain et Ménage qui lui enseignèrent le latin, l’espagnol et l’italien, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis de Sévigné qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans.

316. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Beaumarchais, 1732-1799 » pp. 344-356

Vous vous êtes donné la peine de naître, et rien de plus ; du reste, homme assez ordinaire ; tandis que moi, morbleu1 !

317. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

L’un enfin, par la profondeur do son génie et les incroyables ressources de son courage, s’élève au-dessus des plus grands périls, et sait même profiter des infidélités de la fortune ; l’autre, et par l’avantage d’une si haute naissance, et par ces grandes pensées que le ciel envoie, et par une espèce d’instinct admirable dont les hommes ne connaissent pas le secret, semble pour entraîner la fortune dans ses desseins et forcer les destinées. […] reprit cette bête cruelle ; Et je sais que de moi tu médis l’on passé. —  Comment l’aurais-je fait, si je n’étais pas  ? […] Là, tombe un vieux guerrier qui, dans les alarmes, Eut les champs pour patrie, et pour amours ses armes. […] Baour-Lormian, poète, à Toulouse, était fort distrait — … Mécontent de sa cuisinière qui lui servait des œufs à la coque trop cuits, il voulut un jour les apprêter lui-même — … On lui avait dit que l’œuf devait rester cinq minutes dans l’eau bouillante — … Nœud. […] Pourquoi refusai-je de croire à tous les pressentiments que les dieux faisaient naître dans mon âme !

318. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre V. — Qualités particulières du Style »

Mais lorsqu’il se sera fait un plan, lorsqu’une fois il aura rassemblé et mis en ordre toutes les pensées essentielles à son sujet, il s’apercevra aisément de l’instant auquel il doit prendre la plume, il sentira le point de maturité de la production de l’esprit, il sera pressé de la faire éclore, il n’aura même que du plaisir à écrire ; les idées se succéderont aisément, et le style sera naturel et facile, la chaleur naîtra de ce plaisir, se répandra partout, et donnera de la vie à chaque expression : tout s’animera de plus en plus ; le ton s’élèvera, les objets prendront de la couleur ; et le sentiment, se joignant à la lumière, l’augmentera, la portera plus loin, la fera passer de ce que l’on a dit à ce que l’on va dire, et le style deviendra intéressant et lumineux. […] Le Sublime proprement dit peut naître de, trois sources ; des images, des pensées et des sentiments.

319. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre IV. des topiques ou lieux. — lieux applicables a l’ensemble du sujet. » pp. 48-63

Avant de lire ce que d’autres ont écrit sur la matière qui vous occupe, méditez-la vous-même et jetez sur le papier toutes les idées qui naîtront en vous de cette méditation originelle.

320. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre X. du commencement  » pp. 131-145

Il ne s’agit donc plus que de faire naître la docilité de l’auditeur, en prenant toujours ce mot dans le sens latin, c’est-à-dire de lui donner l’intelligence de la matière.

321. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXV. des figures. — figures par développement et par abréviation  » pp. 353-369

de Chateaubriand appartient à l’époque qui l’a vu naître, surtout dans Atala et le Génie du Christianisme.

322. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre V. De la disposition. »

La division de l’ouvrage doit se rattacher à certaines pensées secondaires qui dépendent de la pensée principale : de là naissent l’ordre et la lumière.

323. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Madame de Sévigné, 1626-1696 » pp. 76-88

Madame de Sévigné 1626-1696 [Notice] Née à Paris, orpheline à six ans, élevée par son oncle, l’abbé de Livry qu’elle appelle le Bien Bon, instruite par Chapelain et Ménage, qui lui enseignèrent le latin, l’espagnol et l’italien, recherchée pour son esprit et sa beauté, Marie de Rabutin-Chantal épousa le marquis de Sévigné qui, tué en duel, la laissa veuve à vingt-cinq ans, sans lui avoir fait connaître le bonheur domestique.

324. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre II. De l’emploi des figures dans les écrivains sacrés. »

…………………………………………………… 158J’étais devant ses yeux, j arrangeais ses travaux, Quand il dit aux saisons de partager l’année ; Quand des êtres divers réglant la destinée, À tout dans la nature il assigna son lieu, Et que l’homme naquit pour ressembler à Dieu.

325. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Résumé. » pp. 388-408

L’harmonie générale dépend, soit de la nature individuelle des sons, c’est ce qu’on nomme euphonie, soit de leur alliance et de leur succession, d’où naît le rhythme.

326. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE IV. Des Figures. » pp. 144-262

) Auguste naquit neuf jours avant les calendes d’octobre. […] Inébranlable dans l’adversité. — Fortis s’applique aux actes qui naissent de cette vigueur. […] Hor. — Genius était regardé comme le dieu protecteur de chaque homme ; c’était comme son génie particulier, qui avait ses inclinations, naissait et mourait avec lui. […] Nasci, naître, venir au monde.

327. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre I. De la nature des mots. » pp. 11-86

De là naissent quatre sortes de verbes ; l’actif, le passif, le réciproque, et le neutre. […] Il sert aussi à conjuguer les temps composés de quelques verbes neutres, tels que aller, arriver, choir, déchoir, échoir, décéder, descendre, entrer, monter, mourir, naître, partir, rester, sortir, tomber, venir, et ses composés devenir, intervenir, parvenir, revenir et survenir ; mais subvenir prend toujours avoir ; = vous avez subvenu à votre ami dans ses besoins.

328. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

……………………………………………… D ‘où naquit tant d’orgueil dans nos humbles bocages ?

329. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre III. De la partie oratoire dans les Historiens anciens. Historiens grecs. »

Non, non il faut leur opposer une force égale à la leur ; c’est dans le pays qui les a vus naître qu’il faut leur chercher des rivaux.

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