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43. (1873) Principes de rhétorique française

Philippe est-il mort ? […] Mort ou malade, que vous importe ? […] je serais mort avec gloire et sans amertume. […] tu l’as assassiné, canonisé l’assassinateur, et fait des feux de sa mort ! […] Punissez de mort Une plainte un peu trop sincère.

44. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Après la mort d’Achille, il disputa à Ulysse les armes de ce héros. […] Il n’avait que 10 ans, lorsqu’étant en Grèce, il apprit la mort funeste de son grand-oncle, qui l’avait adopté pour son fils et son héritier. […] Parfaitement instruit dans l’art de régner et de faire des heureux, il donnait les plus belles espérances à la France, lorsqu’il lui fut enlevé à la fleur de son âge, en 1712, six jours après la mort de la duchesse son épouse, et un an après être devenu l’héritier du trône par la mort du grand dauphin. […] -C., et finit, en quelque sorte, à la mort du souverain sacrificateur et prince des Juifs, Hyrcan II l’an 40 avant J. […] Mayenne mourut à Soissons en 1611, ne laissant qu’un fils, mort, en 1621, sans postérité.

45. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

Je soutins à Nangis que celui des Importants était de cette nature ; et je vous marque cette circonstance pour avoir lieu de vous faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du feu roi. […] Il a consommé le premier ; à sa mort, il avait bien avancé le second. […] C’est-à-dire, la mort de Louis XIII. […] On peut voir sur sa mort une belle lettre de Mme de Sévigné à sa fille, datée du 3 février 1672 (Morceaux choisis pour la classe de quatrième). […] C’était le frère de Louis XIII, Gaston, né en 1608, mort en 1660.

46. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Est-elle impuissante pour moi seul, qui tant de fois ai bravé la mort pour toi ?” […] auprès des hommes à qui la mort de Clodius est le plus utile. […] Les pères mourants envoient leurs fils pleurer sur leur général mort. […] Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort ? […] — La mort d’Hippolyte ?

47. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

La mort de son ami Patrocle, tué par Hector, lui fit reprendre les armes. […] -C., et mort deux ans après. […] Les poètes y plaçaient, après la mort, les âmes des héros et des gens de bien. […] Il avait même refusé, à la mort d’Auguste, l’Empire que les soldats lui offraient. […] Il naquit l’an 890 avant Jésus-Christ, très peu de temps avant la mort de son père.

48. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

M. de Guyze ne fit qu’arregarder seulement, sans luy faire outrage, tendant à la mort. […] Voylà quel a esté ce grand admiral parmy les chrestiens et parmy les infidelles, et sur ce beau renom il est mort. […] Tu l’as assassiné, canonizé l’assassinateur et faict des feux de joye de sa mort. […] Que ne nous tenons-nous aux pieds de ce Roy immortel qui a triomphé de la mort par sa mort, et duquel la mort est plus aimable que la vie de tous les Roys de la terre ? […] je suis mort, je suis perdu !

49. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Et ne recherche point, pour honorer sa vie, De plus illustre mort, ni plus digne d’envie, Que de mourir au lit où ses pères sont morts. […] La Mort de Pompée est la première manifestation de la décadence du génie de Corneille. […] s’il n’était pas mort, c’était de l’or en barre. […] Apprenant la mort de ses parents, il songe à recueillir leur héritage et médite son retour au siècle. […] L’Arabe les menace ; et Malc, dans un moment de désespoir et d’illusion, croit pouvoir échapper au crime qu’on lui propose en se donnant la mort.

50. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »

Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. Voltaire nous a laissé un beau modèle de ce genre d’éloquence, du ton et du style qui lui conviennent, dans son Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744. […] Quant à l’officier, il fut et sera le même dans tous les temps parmi nous, et partout on le reconnaîtra sans peine dans le portrait suivant : « Idolâtre de son honneur et de son pays, bravant de sang-froid la mort, avec toutes les raisons d’aimer la vie, quittant gaîment les délices de la société pour des fatigues qui font frémir la nature ; humain, généreux, compatissant, tandis que la barbarie étincelle de rage partout autour de lui ; né pour les douceurs de la société, comme pour les dangers de la guerre ; aussi poli que fier, orné souvent par la culture des lettres, et plus encore par les grâces de l’esprit. […] Le discours éloquent que nous parcourons est terminé par un morceau de la sensibilité la plus vraie sur la mort de M. de Vauvenargues, jeune homme qui annonçait une âme forte, et qui, bien dirigé, eût donné peut-être aux lettres et à la philosophie un second Pascal. […] la retraite de Pragues, pendant trente lieues de glace, jeta dans ton sein le semences de la mort, que mes yeux ont vues depuis se développer.

51. (1870) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices par Gustave Merlet,... à l'usage de tous les établissements d'instruction. Cours moyens, grammaire et enseignement spécial. Première partie : prose

Il est visible donc que la crainte de la mort ôte quelque chose de la valeur. […] C’en est fait ; je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. […] mademoiselle, mon fils, mon cher enfant, répondez-moi, est-il mort ? […] Est-il mort sur-le-champ ? […] L’ombre de la mort se présente.

52. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section deuxième. La Tribune du Barreau. — Chapitre III. Analyse et extraits des Harangues d’Eschine et de Démosthène, pour et contre Ctésiphon. »

L’accusation fut intentée quatre ans avant la mort de Philippe, et l’on ne procéda au jugement que la sixième année du règne d’Alexandre, lorsque ce prince était déjà maître de l’Asie. […] Il faut se rappeler surtout qu’il parlait devant un peuple léger par caractère, injuste par conséquent, et qui avait déjà payé plus d’une fois par l’exil et même par la mort, les services d’une foule de grands hommes. […] et laisserez-vous s’éteindre avec eux la mémoire de tant de braves guerriers morts pour notre défense ? […] Le héraut s’avançait, et présentant au peuple assemblé les orphelins dont les pères étaient morts à la guerre, et qui étaient tous revêtus d’une armure complète, il faisait cette proclamation, si belle et si capable d’exciter à la vertu : Ces enfants, dont les pères sont morts à la guerre, en combattant avec courage, le peuple les a élevés pendant leur enfance : il les revêt aujourd’hui de cette armure complète, les renvoie, sous d’heureux auspices, à leurs affaires domestiques, et les invite à mériter un jour les premières places. […] Croyez-vous que Thémistocle, que nos braves citoyens morts à Marathon et à Platée, que les tombeaux même de nos ancêtres ne gémiront pas, si l’on couronne celui qui avoue lui-même avoir conspiré avec les barbares contre les Grecs.

53. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

L’un en mourant cause ta fuite, L’autre en fuyant cause ta mort. […] Quel champ couvert de morts me condamne au silence ? […] Il y a figure quand Massillon, dans le Sermon sur le petit nombre des élus, interroge et répond en même temps, tout en conservant la forme interrogative : « Quelle est, selon l’Ecriture, la voie qui conduit à la mort ? […] » Assurément, c’est comme s’il disait : la voie où marche le plus grand nombre conduit à la mort, le parti de la multitude est celui des réprouvés. […] Voltaire, la Mort de César, acte. 

54. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Calvin, 1509-1564 » pp. -

Banni de cette cité en 1538 par le parti des libertins, il y rentra triomphalement en 1541, et ne cessa pas dès lors d’y exercer une dictature omnipotente jusqu’en l’année 1564, époque de sa mort. […] Il n’en est pas moins un des pères de notre idiome Une mort édifiante A Madame de Cany Mort de Madame de Normandie 1 En tout le cours de sa maladie, elle s’est monstree une vraye brebis de nostre Seigneur Jesus, se laissant paisiblement mener à ce grand Pasteur2. Deux ou trois jours devant la mort, comme elle avoit le cœur plus eslevé à Dieu, aussy parloit-elle d’une plus vehemente affection que jamais. […] Je congnois combien je suis pauvre pecheresse, mais je me confie en sa bonté et en la mort et passion de son Fils. […] Le jour qui précéda sa mort.

55. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

Poussé deux fois par l’amour du Christ sur la plage barbare, après la captivité, il y trouve la mort. […] Ta dernière pensée est-elle en ce sourire Que la mort sur ta lèvre a cloué de ses mains ? […] À l’ange de la mort Dieu vous a promis tous ;            Et l’enfer demande sa proie. […] Pour toutes les choses saintes de la terre, pour la naissance, pour la mort, pour la prière, pour le sacrifice, pour les justes, pour les pécheurs. […] Desséchons ces marais, animons ces eaux mortes, en les faisant couler ; formons-en des ruisseaux, des canaux.

56. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

Oui, mon Dieu, tu as sauvé mon âme de la mort qui la menaçait, tu as rejeté mes fautes derrière toi. — Le Seigneur m’a sauvé : aussi son temple saint retentira tous les jours de ma vie des chants de ma reconnaissance ». […] Et vos corps glorieux, rappelés à la vie, Renaîtront, possesseurs d’une heureuse patrie, Toujours inaccessible aux tempêtes du sort, Aux traits de la douleur, à la faulx de la mort. […] Bientôt de Noémi les fils n’ont plus de père : Chacun d’eux prit pour femme une jeune étrangère, Et la mort les frappa. […] Ce dernier trait est charmant : celui de l’original est cependant encore au-dessus : « Voilà ce que je demande au ciel, dit Ruth ; et puisse-t-il y ajouter le bienfait de ne point séparer l’instant de notre mort ! […] » Mon long pèlerinage enfin touche à son terme ; » Sans appeler la mort, je l’attends d’un cœur ferme.

57. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Lamartine 1790-1869 » pp. 506-523

Je devinai la mort à ce muet emblème : La servante pleurait le vieux maître qu’elle aime. […] Tout le temps qu’a duré la grande maladie, Il leur a tout donné, monsieur, jusqu’à sa vie ; Car c’est en confessant, jour et nuit, tel et tel, Qu’il a gagné la mort. — Oui, lui dis-je, et le ciel !  […] Près du seuil de l’église, au coin du cimetière, Dans la terre des morts nous couchâmes la bière. […] Voilà le lit où votre père est mort !  […] Comparez le Crucifix et Gethzemani, ou la Mort de Julia.

58. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. B. Rousseau. (1671-1741.) » pp. 254-266

Mais, ô moment terrible, ô jour épouvantable, Où la mort saisira ce fortuné coupable4, Tout chargé des liens de son iniquité ! […] Vous avez vu tomber les plus illustres têtes ; Et vous pourriez encore, insensés que vous êtes, Ignorer le tribut que l’on doit à la mort ? […] Sous leurs pas cependant s’ouvrent de noirs abîmes, Où la cruelle mort, les prenant pour victimes, Frappe ces vils troupeaux dont elle est le pasteur4. […] Ces images de l’égalité des hommes devant la mort remplissent les anciens poëtes et particulièrement Lucrèce et Horace. […] Dans la même faiblesse ils traînent leur enfance ; Et le riche et le pauvre, et le faible et le fort Vont tous également des douleurs à la mort.

59. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Alfred de Musset 1810-1857 » pp. 564-575

Il serre, désolé, ses fils sur sa poitrine ; Il ne lui reste plus, s’il ne tend pas la main, Que la faim pour ce soir, et la mort pour demain. […] A défaut d’action, leur grande âme inquiète De la mort et du temps entreprend la conquête, Et, frappés dans la lutte, ils tombent en guerriers. […] ta mort est douce, et ta tâche est remplie. […] Le père d’Alfred de Musset, connu sous le nom de Musset-Pathay, était lui-même un poëte d’un certain mérite ; il est mort en 1832. […] Géricault, peintre, auteur du Naufrage de la Méduse, mort en 1824.

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