Vaincue par Aurélien, elle finit toutefois par orner le triomphe de cet empereur, l’an 273 de J. […] Riche et fameux commerçant de Bourges, qui devint argentier (trésorier de l’épargne) de Charles VII : ce prince le combla d’honneurs, mais finit par le sacrifier.
Ce défaut offre la plus grande confusion dans les idées ; c’est un brouillard qui laisse d’abord entrevoir les objets, et qui finit ordinairement par les dérober tous à la vue. […] Finissons ce sujet en rapportant l’opinion d’un de nos plus purs écrivains du xvie siècle, Balzac qui a donné à notre langue une élégance et une harmonie qu’on n’avait avant lui rencontrées dans aucun ouvrage en prose. […] Nous devons remarquer ici que tous les membres de la période et le dernier surtout doivent être harmonieux et finir par des mots pleins et sonores.
Cet enfant tomba aux mains de Danaïs, qui en prit occasion de poursuivre Lyncée devant les Argiens : il paraît que les Argiens finissaient par condamner à mort Danaüs au lieu de Lyncée.
Sûreté de ton précision de termes, disposition naturelle, fermeté de détails, tels sont les moyens qui serviront à tracer un portrait fidèle et bien fini. […] Monsieur, tous mes procès allaient être finis : Il ne m’en restait plus que quatre ou cinq petits, L’un contre mon mari, l’autre contre mon père, Et contre mes enfants : ah, monsieur ! […] L’exposition finit à Madame, écoutez-moi. […] Le dialogue est fini, le chêne n’a plus rien à répliquer, il entend déjà gronder l’aquilon et se prépare à le recevoir ; il va voir si c’est un zéphir.
Cet empressement unanime nous prouve encore quel intérêt les Grecs attachaient à tout ce qui avait eu une influence plus ou moins directe sur les révolutions successives dont ils avaient été les témoins, et dont ils finissaient par être les victimes. […] On donna de grands éloges à la sienne ; mais quand il passa à celle de Démosthène, les acclamations et les battements de mains ne finissaient plus.
Pourvu toutefois que vous sachiez en finir, car la correction interminable est aussi un vice. […] Il est des hommes qui pourraient produire d’excellentes choses, et qui, dans la crainte de mal faire, finissent par ne rien faire du tout.
ce qui doit finir, mes frères, doit-il vous paraître long ? […] Tous les siècles qui se sont écoulés jusqu’à nous, vous les regarderiez comme des instants fugitifs ; tous les peuples qui ont paru et disparu dans l’univers, toutes les révolutions d’empires et de royaumes, tous ces grands événements qui embellissent nos histoires, ne seraient pour vous que les différentes scènes d’un spectacle que vous auriez vu finir en un jour.
Mais peu à peu vers la fin du règne de Louis XIV, la langue s’épuise comme le reste, et la prose arrive à l’extrémité du cercle qu’elle devait parcourir ; elle avait commencé par la rudesse et la pesanteur, elle finit par la netteté, l’élégance, l’agrément, une vivacité modérée. […] La force avait fini par manquer à la prose française ; Rousseau la lui a rendue : c’est là son titre immortel.
Il l’interroge, l’écoute avec bienveillance, et finit par lui accorder sa demande. […] Ranimé et consolé à la fois, il retourne à Babylone où il apprend que ses malheurs sont finis. […] Colomb se montre inflexible jusqu’au moment où il sait que l’éclipse va finir ; alors il pardonne. […] La seconde partie doit être le développement de cet autre raisonnement : Ce qui est honteux et injuste n’est jamais vraiment utile, et finit par devenir funeste : le projet de Thémistocle finirait par entraîner la ruine d’Athènes ; donc il faut le rejeter. […] Il finit en demandant l’arrêt de mort du coupable et la conjuration de tous les domaines qu’il possède en France.
Heureux qui se nourrit du lait de ses brebis Et qui de leur toison voit filer ses habits ; Qui ne sait d’autre mer que la Marne et la Seine, Et croit que tout finit où finit son domaine. […] Sans elle, les plus riches ornements peuvent bien éblouir un instant, mais ils finissent bientôt par fatiguer le lecteur. […] Ce qui la distingue de la métaphore, c’est que cette suite de traits figurés dont se compose l’allégorie doit commencer avec la phrase pour ne finir qu’avec elle. […] L’orateur se permet plus de détails, mais il doit finir sa description aussitôt que son but est atteint. […] Il n’est pas nécessaire que le sens finisse à chaque hémistiche ; ce serait pour les poètes une difficulté presque insurmontable.
La pièce suivante finit par une pensée d’une naïveté charmante : Un boucher moribond, voyant sa femme en pleurs, Lui dit : Ma femme, si je meurs, Comme en notre métier un homme est nécessaire, Jacques, notre garçon, ferait bien ton affaire : C’est un fort bon enfant, sage, que tu connais ; Épouse-le, crois-moi, tu ne saurais mieux faire. […] L’écrivain qui s’est fait une habitude de donner aux mots leur juste valeur, y trouve toujours quelques traits caractéristiques qui ne lui permettent pas de les confondre, et dont il peut se servir pour nuancer et finir ses tableaux. — On pourrait être tenté de confondre tutus et securus ; cependant ces mots n’ont pas le même sens : tutus signifie hors de danger ; securus libre de la crainte du danger. […] 4° La dernière règle relative à l’unité de la phrase, c’est de la terminer toujours par un sens plein et parfaitement fini. Si la phrase doit être terminée, puisqu’une phrase inachevée n’est pas une phrase, il ne faut pas qu’elle soit plus que finie, c’est-à-dire que, lorsque la conclusion naturelle de la phrase paraît arrivée, il ne faut pas voir paraître des additions ou queues qui arrivent péniblement pour exprimer des idées étrangères.
« Si tout doit finir avec nous, si l’homme ne doit rien attendre après cette vie, et que ce soit ici notre patrie, notre origine, et la seule félicité que nous pouvons nous promettre, pourquoi n’y sommes-nous pas heureux ? […] Je me dirais : Tout ne finit pas pour nous avec la vie, tout rentre dans l’ordre à la mort ».
Grâce à ce contre-sens, celui-ci finissait peu à peu par comprendre et par applaudir. […] Ils croiraient ne pas bien écrire, s’ils ne terminaient pas chaque article par un irait ou par une maxime, es, dès la première ligne, on voit qu’ils préparent le mot par lequel ils veulent finir.
On veut que le style de la chanson soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la marche libre, les vers faciles et coulants, que les tours n’aient rien de forcé ; que tout y soit fini sans que le travail s’y fasse sentir. […] Il y a des chansons qui ont un refrain, c’est-à-dire que chaque couplet y finit par le même vers.
Qui finissent par ν, ρ, σ.]
Surtout à la nouvelle comédie, car les anciennes comédies finissaient quelquefois d’une manière assez tragique, comme l’observe avec raison Ritter, rappelant les Babyloniens, les Détaliens et les Nuées d’Aristophane.
Aimé, fini, reçu, rendu.