Une plaine immense a sans doute quelque chose d’imposant ; mais une montagne, dont nos yeux mesurent à peine la hauteur ; mais un précipice, une tour élevée, d’où nous considérons les objets qu’elle domine, excitent une sensation bien plus vive.
Nous nous estimerons heureux si nous paraissons à nos collègues n’être pas demeuré trop loin du but que nous avions à cœur d’atteindre, et si ces recueils en particulier, rédigés pour les classes supérieures, sont considérés comme un manuel de composition et de style, où les jeunes gens puissent apprendre, non par d’arides théories, mais par la pratique des chefs-d’œuvre de notre langue, à penser et à écrire.
Les poètes chrétiens, considérés sans prévention, ne nous ont point paru indignes de faire entendre leurs accents sous les voûtes séculaires de nos temples ; et leur inspiration nous a semblé de nature à fixer l’attention des jeunes littérateurs.
Que la chose soit meilleure ou pire, utile ou nuisible ; ils ne considèrent que ce qui leur plaît. […] Il ne se dit que des choses matérielles, ou considérées comme telles. […] Spectare (fréquentatif de l’inusité spicere), regarder, considérer pendant quelque temps. […] Id est, à loco qui ex omni parte adspici, vel ex quo omnis pars videri potest, quem antiqui templum nominabant), regarder fixement un objet, contempler, considérer. […] Cic. — Considerare(de sidus, astre), proprement, considérer les astres ; par extension, regarder avec réflexion, considérer.
On peut considérer les apôtres comme les premiers orateurs chrétiens ; saint Jean Chrysostôme avance, et prouve que saint Paul fit plus de conversions par le talent de la parole, que par le don des miracles, et il en donne pour preuves l’étonnement de l’aréopage, et l’admiration des prêtres de Lystres en Lycaonie, qui voulurent lui offrir des victimes, comme au Dieu de l’éloquence.
« Nous sommes tous hommes, sire ; nous avons tous failli, nous avons tous désiré d’être considérés dans le monde ; nous avons vu que sans bien on ne l’était pas ; il nous a semblé que sans lui toutes les portes nous étaient fermées, que sans lui nous ne pouvions pas même montrer notre talent et notre mérite, si Dieu nous en avait donné, non pas même pour servir votre majesté, quelque zèle que nous eussions pour son service.
Avant donc de parler dans une assemblée populaire, il faut commencer par bien concevoir le sujet que l’on veut traiter ; le considérer avec soin sous tous les rapports, saisir ceux qui seront le plus à la portée de la multitude ; choisir et disposer les preuves, dont la solidité lumineuse doit faire la base de tout discours public.
Le genre épique (ἔπος, parole, récit, vers), considéré dans son extension la plus grande, embrasse tout récit poétique qui forme une composition à part, une œuvre distincte. […] Le poème épique a toujours été considéré comme le plus noble, le plus sublime et le plus difficile de tous les poèmes. […] L’influence de ce poème sur la vertu résulte de l’impression que fait chacune de ses parties considérée séparément, et de celle qui est produite par l’ensemble.
Sur le hasard considéré comme cause des événements, voyez la Physique, II, 4 et suiv.
Indépendamment de la distinction des Parties principales et des Détails qui entrent dans une narration, il est un autre point de vue d’après lequel on peut considérer un récit, et qui peut contribuer puissamment à en faciliter le développement. […] J’ai considéré qu’étant hors d’état de servir Sa Majesté dans ses conseils, à cause de ma surdité, j’étais devenu un serviteur inutile ; et, n’ayant qu’un fils, j’avoue que l’objet de mes vœux serait de lui voir cet établissement. […] dit-il, s’il vous fait du bien, il m’en fera donc : écrivez-lui en ma faveur. — Mais, monsieur, considérez que j’abuserais — Eh bien !
Le discours mesuré, que je considère ici dans sa forme seulement, par opposition à la prose, consiste dans un certain arrangement des paroles, suivant des règles déterminées. […] On ne considère pour la rime masculine, que le son de la dernière syllabe des mots, soit que cette dernière syllabe s’écrive de même, soit qu’elle s’écrive différemment.
La première partie du xiiie siècle pourrait être considérée comme la saison privilégiée du moyen âge. […] Mais avant de nous engager dans le xvie siècle, qui en est comme le vestibule, arrêtons-nous un instant pour considérer le mouvement qui suivit la prise de Constantinople (1453), et qu’on est convenu d’appeler la Renaissance.
Ne croyez pas que la gloire soit un mouvement d’orgueil par lequel nous nous plaisons en nous-mêmes et considérons avec joie au-dessous de nous ceux qui n’ont pas atteint la même élévation. […] S’il m’était permis de raconter vos efforts, vos veilles, votre dévouement de toutes les heures aux intérêts sacrés dont vous êtes les dépositaires, j’étonnerais certainement les esprits superficiels qui considèrent le noble métier des lettres comme une distraction élégante, mais en même temps j’enflammerais d’une sainte ardeur tous les jeunes courages impatients de lutte dédaigneux de la fortune sans la gloire, chastes amants des beautés idéales, serviteurs désintéressés du vrai !
Considérez d’abord la nature des faits, et peut-être ne chercherez-vous pas longtemps le nom qui leur convient. […] À ne considérer que moi, c’est peu de chose ; mais en négligeant de rendre ce devoir à un sénateur du peuple romain, c’est moins à lui en particulier qu’au sénat même qu’elle a manqué. […] Considérez cependant quelle différence il y a entre l’un et l’autre. […] On accourait sur son passage, non seulement des villes qui étaient sur sa route, mais encore des lieux les plus éloignés, pour les considérer. […] Vous n’avez point songé à ce tribunal, à cette assemblée, à ce concours si nombreux qui vous considère en ce moment avec indignation on ?
Il n’est pas nécessaire cependant, pour remplir le but que je me propose, de parcourir chacun d’eux dans le plus grand détail ; je ne considère ici que les plaisirs qui résultent pour le goût, des productions littéraires.
« Né pour la patrie beaucoup plus que pour lui-même, depuis le moment solennel où, comme un esclave volontaire, la république l’a chargé de chaînes honorables, le vrai magistrat ne s’est plus considéré que comme une victime dévouée, non seulement à l’utilité, mais à l’injustice du public.
Ritter n’hésite pas à considérer comme une interpolation tout le morceau qui s’étend depuis παραπλήσιον jusqu’à la fin du chapitre on retrouve pourtant quelques idées analogues dans la Rhétorique, III, 16.