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2. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

(Note de Bossuet.) […] C’est le guide le plus autorisé toutes les fois qu’on parle de Bossuet.) […] « Ce grand Dieu. » Ces deux mots sont inséparables chez Bossuet. […] Bossuet avait été nommé son précepteur cinq ans auparavant. […] Il y a de l’enthousiasme dans la foi de Bossuet.

3. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Bossuet. […] Au moins nous sommes-nous attaché à montrer sous toutes ses faces, autant que possible, la richesse de cette prodigieuse nature, et à emprunter des modèles aux genres les plus divers où a excellé Bossuet. […] Santeul, dans un beau vers, a proclamé Bossuet la colonne du christianisme : Per quem relligio manet inconcussa, sacerdos. […]  — « Bossuet, dit M. […] Cet adverbe a, dans la langue de Bossuet, le sens de l’adverbe latin apte : il désigne l’exact rapport d’un objet avec son but et sa fin.

4. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Voici un raisonnement emprunté à Bossuet. […] Nous tirons encore notre exemple de Bossuet. […] Le texte de Bossuet en est une preuve. […] Bossuet compare le dévoûment de M. […] Il n’a pas non plus oublié Bossuet.

5. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre IX. Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. »

Parallèle des Oraisons funèbres de Condé, par Bossuet et de Turenne, par Fléchier et Mascaron. […] Turenne, par les trois plus grands orateurs de leur siècle, et peut-être de tous les siècles, Bossuet, Fléchier et Mascaron. […] Celui de Bossuet dans l’éloge du grand Condé, est d’un caractère tout différent. […] Nous venons de voir Condé à la tête de ses troupes victorieuses ; suivons-le maintenant, avec Bossuet, dans sa retraite de Chantilly. […] Fléchier et Mascaron se sont élevés, dans ce même morceau, à des beautés dignes de Bossuet lui-même.

6. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Bossuet 1627-1704 » pp. 65-83

Bossuet n’avait pas peur des mots simples. […] Bossuet fait appel à ce que le monde sait de la vie de tous les jours. […] Bossuet eut aussi le génie de la charité chrétienne. […] Bossuet se peint lui-même en faisant ici le portrait du grand Apôtre. […] Bossuet était tout jeune encore quand il parlait ainsi de la jeunesse.

7. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VIII. De l’Oraison funèbre. »

Les choses cependant restèrent dans leur état ordinaire, et les éloges funèbres continuèrent de se renfermer dans l’enceinte des temples, où la religion les avait consacrés, et où Bossuet, Fléchier et d’autres orateurs venaient d’en faire une des parties les plus brillantes de notre littérature. […] Nous avons donné, en parlant des sermons de Bossuet, une idée du génie de ce grand homme. […] Bossuet l’a senti : voyez aussi avec quelle énergie il relève les destinées et les espérances de l’homme, que la première partie de ce bel exorde venait d’accabler de l’idée de son néant. […] Bossuet est si pénétré de la perte qu’il déplore, elle le convainc si pleinement de la fragilité des grandeurs humaines, qu’il se reproche et voudrait s’interdire jusqu’aux expressions qui en rappellent l’idée. […] Passons à la péroraison de Bossuet.

8. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XVIII. des qualites essentielles du style. — harmonie  » pp. 240-256

Les modèles sont Fléchier, Bossuet, Massillon, Buffon, Rousseau, et de notre temps MM. […] deux écrivains qui assurément n’ont pas suivi la même route, la Fontaine et Bossuet, y excellent. […] Je choisis encore dans Bossuet l’admirable récit de la bataille de Rocroi. […] tandis que vous le diriez exclusivement occupé de l’image et de l’harmonie, Bossuet ne leur sacrifie rien du sens. […] La plaine est balayée par cette masse qui vomit la mort de toutes parts ; mais la furie française est aussi infatigable que le sang-froid espagnol, et le mouvement de la parole de Bossuet reproduit également la triple attaque et la triple résistance.

9. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Deuxième partie. Rhétorique. — Chapitre III. — Disposition »

Tel est l’Exorde de l’Oraison funèbre de madame la duchesse d’Orléans, par Bossuet. […] Tel est l’exorde de l’Oraison funèbre de la reine d’Angleterre par Bossuet. […] Ainsi Bossuet divise en quatre parties l’Oraison funèbre du prince de Condé. […] Bossuet, Oraisons funèbres. […] Bossuet.

10. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section troisième. La Tribune sacrée. — Chapitre IV. Prédicateurs français. »

C’est une opinion assez généralement reçue, que Bossuet, qui devait à la chaire une partie de sa célébrité, effrayé de la grande réputation de Bourdaloue, n’osa pas lutter contre ce fameux jésuite, et aima mieux être le premier dans la controverse, que le second dans la chaire. […] Bossuet et Bourdaloue ont parcouru ensemble la même carrière ; ils ont été par conséquent rivaux ; ils ont été comparés et jugés par leurs auditeurs. Ce n’est donc pas dans la prétendue vanité de Bossuet, qu’il faut juger les motifs de sa retraite de la chaire, et de l’oubli complet où il laissa ses sermons pendant les vingt-cinq dernières années de sa vie. Il est bien plus vraisemblable que les soins importants de l’épiscopat, la nécessité et le désir de s’y livrer tout entier, déterminèrent Bossuet à renoncer à la chaire, où il ne reparut plus que de temps en temps, pour l’illustrer à jamais par ses belles oraisons funèbres.

11. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre III. Des ornements du style » pp. 119-206

Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet.

12. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre premier. Éléments généraux du Goût et du Style. — Chapitre VI. De l’Harmonie du Style. »

Nos grands orateurs sacrés, Bossuet et Fléchier, offrent un grand nombre d’exemples des effets admirables d’une harmonie majestueuse et sombre, heureusement placés dans des discours où tout respire la douleur. […] Nous croyons bien moins encore que le grave, l’austère Bossuet, soit descendu de la sublimité de son génie à cette puérile recherche de longues et de brèves, et qu’il s’y soit asservi dans le magnifique tableau qui termine l’oraison funèbre du Grand Condé. […] Ce dont nous sommes fortement persuadés, c’est que Bossuet, Fléchier, et tous les grands écrivains avaient de leur langue une connaissance approfondie et raisonnée ; c’est qu’ils n’écrivaient que dans l’inspiration du génie, et que les morceaux qu’on admire le plus, sont ceux quelquefois qui ont dû leur coûter le moins, et qui ne supposent nullement le calcul minutieux des brèves et des longues. […] (Bossuet). […] (Bossuet).

13. (1873) Principes de rhétorique française

Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet. […] Bossuet.

14. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre III. Beautés de sentiment. »

C’est à l’école de Bossuet que M.  […] Treneuil lit et relit Bossuet pour enflammer sa verve. […] Sublime Bossuet ! […] Comme Bossuet encore, M.  […] Voltaire avait très bien caractérisé Bossuet en l’appelant l’aigle de Meaux.

15. (1881) Rhétorique et genres littéraires

D’après Bossuet, c’est l’art de parler éloquemment . […] (Bossuet, Oraison funèbre de Condé.) […] (Bossuet, Oraison funèbre de Marie-Thérèse.) […] Bossuet. […] Bossuet les possède tous à divers degrés, mais c’est le génie qui domine.

16. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Villemain. Né en 1790. » pp. 479-491

Louis XIV, la première fois qu’il entendit Bossuet, jeune encore, fit écrire au père de l’éloquent apôtre, pour le féliciter d’avoir un tel fils ; il avait compris que l’orateur de son siècle1 était né. […] Bossuet, d’un génie plus vaste et plus hardi, confondait la mâle simplicité d’Homère, la sublime ardeur des prophètes hébreux, et l’imagination véhémente de ces orateurs chrétiens du quatrième siècle, dont la voix avait retenti au milieu de la chute des empires et dans le tumulte des sociétés mourantes. […] Louis XIV et Bossuet semblaient faits l’un pour l’autre par une sorte d’harmonie préétablie. […] Allusion aux diverses oraisons funèbres de Bossuet. […] Voulez-vous mettre la main sur des sermons irréprochables, prenez le premier venu d’entre ceux dont il est dit : « Prêché devant le roi. » Bossuet, parlant en présence de Louis XIV, sentit qu’il avait en face de lui un régulateur.

17. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

Polybe et Bossuet nous en offrent de beaux modèles : le premier donne pour centre à son Histoire générale l’agrandissement de la puissance romaine ; le second, dans son Histoire universelle, montre partout le doigt de la Providence dirigeant les évènements humains d’après ses desseins éternels : on croit sentir en le lisant qu’il a vu dans les cieux les secrets qu’il révèle à la terre. […] Tite-Live dans son Histoire romaine, M. de Barante dans son Histoire des ducs de Bourgogne, ont adopté la première manière ; Tacite, Bossuet, ont choisi la seconde. […] L’histoire profane, qui s’occupe spécialement des événements humains, nous offre les divisions suivantes : L’histoire universelle, qui embrasse tous les peuples, depuis l’origine du monde jusqu’à nos jours (Bossuet, de Ségur). […] Comines, Mézeray, Péréfixe, Bossuet, Daniel, Fleury, Saint-Réal, Vertot, Rollin, Hénault, Crévier, Lebeau, Mably, Millot, Voltaire, Anquetil, Daru, Lacretelle, Daunou, Barante, Guizot, Michaud, Ségur, Mignet, Michelet, Sismondi, A. 

18. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXVI. des figures. — figures par mutation et inversion  » pp. 370-387

Voici maintenant une interruption dans Bossuet, en parlant de la reine d’Angleterre : « Combien de fois a-t-elle remercié Dieu humblement de deux grandes grâces : l’une de l’avoir faite chrétienne ; l’autre… Messieurs, qu’attendez-vous ? […] Je pourrais multiplier les exemples ; je me contenterai de citer une phrase de Fléchier : « Déjà prenait l’essor, pour se sauver vers les montagnes, cet aigle dont le vol hardi avait d’abord effrayé nos provinces122 ; » et cette belle construction de Bossuet déjà citée, qui reproduit si bien, par la hardie transposition du verbe et par le poids de toute la phrase la formidable pesanteur de l’objet à peindre : « Restait cette redoutable infanterie de l’armée d’Espagne… etc. » Souvent, sans inversion précise, la construction de Bossuet donne à sa parole un charme extrême. […] Et dans Bossuet : « Quand le peuple hébreu entra dans la terre promise, tout y célébrait leurs ancêtres. » Enfin, Fénelon réunit la syllepse de genre et celle de nombre, quand il fait dire à Mentor : « Il faut envoyer dans les guerres étrangères la jeune noblesse. […] Ier du livre IV de Quinte-Curce : « Darius, tanti modo exercitus rex, qui, triumphantis magis quam dimicantis more, curra sublimis, inierat prælium, per loca, quœ prope immensis agminibus compleverat, jam inania et ingenti solitudine vasta, fugiebat. » Opposez à ce passage une construction toute différente de Justin, pour exprimer la même idée, à propos de Xerxès, livre II, chap. 13 : « Erat res spectaculo digna, et œstimatione sortis humanœ verum varietate miranda, in exiguo latentem videre navigio, quem paullo ante vix æquor omne capiebat ; carentem etiam omni servorum ministerio, cujus exercitus propter multitudinem terris graves erant. » Et voyez cependant malgré le defaut de désinences significatives, la construction française, maniée par un grand écrivain, égale, si elle ne la surpasse, toute la puissance de la construction latine ; rapprochez, en effet, de Quinte-Curce et de Justin la phrase magnifique de Bossuet, toujours sur la même idée : « O voyage bien différent de celui qu’elle avait fait sur la même mer, lorsque, venant prendre possession du sceptre de la Grande-Bretagne, elle voyait pour ainsi dire les ondes se courber sous elle et soumettre toutes leurs vagues à la dominatrice des mers ! […] Bossuet lui-même, en voulant atteindre l’intérêt de la construction historique, ne parvient pas toujours à en éviter les embarras et l’obscurité, témoin cette phrase de l’Oraison funèbre de Condé : « Ainsi, dans les plaînes de Lens, nom agréable à la France, l’archiduc, contre son dessein, tiré d’un poste invincible par l’appât d’un succès trompeur, par un soudain mouvement du prince, qui lui oppose des troupes fraîches à la place des troupes fatiguées, est contraint à prendre la fuite. » On voit immédiatement que le rapprochement des deux par, dont l’un se rapporte au premier membre de la période, et l’autre au second, rend la construction pénible.

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