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46. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Thiers. Né en 1797. » pp. 513-521

Vingt héros, divers de caractère et de talent, pareils seulement par l’âge et le courage, conduisaient ses soldats à la victoire. […] « Je ne sais pas de plus mémorable élan que l’espèce d’épilogue qui termine le huitième volume, et couronne le récit des victoires toutes républicaines de la première campagne d’Italie. « Malheur à qui, jeune et né dans les rangs nouveaux, n’a pas senti un jour, en lisant cette page, un battement de cœur et une larme. » (Sainte-Beuve.)

47. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — C — article »

Il remporta de grandes victoires en Arménie, et contraignit les Parthes à demander la paix.

48. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

La victoire ! […] Il était temps que les généreux athlètes lyonnais qui avaient remporté plus d’une victoire reçussent une couronne immortelle. […] Qu’au contraire par leur valeur, ce petit vallon inconnu au monde devienne célèbre par leur victoire. […] Pouvais-je ne pas suivre la victoire et même retenir mes soldats ? […] Aussitôt tout est remis en question, fortune, paix, victoire, alliances.

49. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — F — article » p. 412

Ce jeune prince donnoit les plus belles espérances, et les avoit même réalisées dans la guerre d’Italie par la victoire qu’il remporta sur les Suisses, et en chassant le pape Jules II de Bologne.

50. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

Les Athéniens félicitèrent Alexandre le Grand de ses victoires. — 9. […] La victoire prive l’État de citoyens courageux. — 13. […] La victoire coûte bien du sang et bien des larmes. — 10. […] Moi qui compte, disait Alexandre, non mes années, mais mes victoires, j’ai beaucoup vécu. — 10. […] Il remporta plusieurs victoires sur les Daces.

51. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Le vainqueur des Gaules se hâta d’aller combattre son rival, et l’atteignit dans la plaine de Pharsale en Macédoine, où il remporta une victoire complète, à laquelle Pompée ne survécut pas longtemps. […] Ces quatre victoires sont les plus mémorables de ce prince, qui tint, avec Turenne, le premier rang parmi les plus habiles capitaines de l’Europe, dans un siècle où l’art de la guerre fut approfondi plus qu’il ne l’avait jamais été. […] Les Ménades étaient prêtresses de Bacchus, et suivirent ce Dieu à la conquête des Indes, faisant partout de grandes acclamations pour publier ses victoires. […] Vendôme (Philippe, chevalier de), grand-prieur de France, arrière-petit-fils de Henri IV et de Gabrielle d’Estrées, et frère de ce fameux duc de Vendôme qui, dans la guerre de la succession, affermit, par ses victoires, la couronne d’Espagne sur la tête de Philippe V, petit fils de Louis XIV.

52. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

Aussi y a il des pertes triumphantes92 à l’envi des victoires. […] Voire mais on me dira que le roy ne donnera bataille qu’il n’en tienne la victoire au poing ou au collet. […] Nous exécutasmes la victoire tout au long de la pleyne et par les vignes. […] Le lendemain après ceste victoire, nous marchasmes droit à Mucidan. […] Il faut avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires.

53. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Inspirez à Louis cette même douceur : La plus belle victoire est de vaincre son cœur. […] C’est ce que fait Horace, dans cette belle Ode, où il chante la victoire du jeune Drusus 270, sur les Vindéliciens. […] Ce jour mémorable l’atteste ; Jour qui borna le cours funeste De nos revers multipliés Et qui ressuscitant ta gloire, A, par les droits de la victoire, Mis ta rivale sous tes pieds. […] Non : il revient au voyage du roi, et lui promet la victoire par ce beau trait d’imagination. […]                      Les ennemis de sa gloire                      Sont vaincus de toutes parts :                      La pompe de sa victoire                      Frappe leurs derniers regards.

54. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

La pensée qui termine les vers suivants de Racine, dans l’Idylle sur la paix, est pleine de délicatesse : Qu’il règne ce héros, qu’il triomphe toujours ; Qu’avec lui soit toujours la paix ou la victoire ; Que le cours de ses ans dure autant que le cours         De la Seine et de la Loire. […] Boileau, qui savait louer Louis XIV avec tant de délicatesse, comme le vers suivant suffirait à le prouver, Grand roi, cesse de vaincre, ou je cesse d’écrire, feint qu’à son retour de la campagne un de ses amis lui parle des victoires du roi : Dieu sait comme les vers chez vous s’en vont couler, Dit d’abord un ami qui veut me cajoler, Et dans ce temps guerrier et fécond en Achilles, Croit que l’on fait des vers comme l’on prend des villes. […] Ce que dit un historien au sujet de Pompée est outré et excessif : Telle fut la fin du grand Pompée, après trois consulats et autant de triomphes, et après avoir dompté l’univers ; la fortune s’accordant si peu avec elle-même à l’égard de ce héros, que la terre qui venait de lui manquer pour ses victoires, lui manqua pour sa sépulture. […] Après avoir mentionné les stances de Malherbe à Duperrier : Ta douleur… ; le madrigal de Chamfort au roi de Danemark : Un roi qu’on aime… ; les verselets de Clotilde de Surville à son enfant : O cher enfantelet…, et le compliment si délicat que Louis XIV adressa au grand Condé après la victoire de Senef, nous terminerons par le placet bien connu qui fut envoyé au même prince, au sujet d’une île du Rhône : Qu’est-ce en effet pour toi, grand monarque des Gaules,       Qu’un peu de sable et de gravier ?

55. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Elle était patriotique, quand elle célébrait avec Pindare ces victoires des jeux Olympiques, qui passionnaient l’âme ardente d’un peuple artiste et libre. […] Un cri du cœur, l’instinct même et la logique naturelle des passions, réduites à leurs propres armes, n’ébranleraient pas des résolutions si fortes, et ne remporteraient pas des victoires si disputées. […] Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. […] C’est surtout à la fin qu’elle éclate, lorsqu’il s’agit de frapper les derniers coups et de décider la victoire. […] conquérants, ne vantez pas vos victoires ! 

56. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Nous avons, sans aucun doute, rendu sa perte certaine et remporté sur lui une éclatante victoire, en forçant ce ténébreux conspirateur d’arborer ouvertement l’étendard du brigandage. […] Les Agrigentins réclamaient en même temps le bienfait du grand Scipion, l’objet de leur culte, l’ornement de leur ville, la preuve de notre victoire et le gage de leur alliance avec nous. […] La victoire de Marcellus en avait fait autant de choses profanes ; néanmoins, par respect pour la religion, il n’y toucha point. […] c’est qu’il n’y a rien de si flatteur que la victoire ; et la victoire n’est jamais mieux attestée que quand on voit conduire au supplice, chargés de chaînes, ceux qui nous ont si souvent alarmés. […] Voilà donc comme la chose se passa ; voilà cette éclatante victoire.

57. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

Lui cependant8 méprise une telle victoire, Tient la gageure à peu de gloire9 Croit qu’il y va de son honneur De partir tard. […] L’insecte du combat se retire avec gloire : Comme il sonna la charge, il sonne la victoire, Va partout l’annoncer, et rencontre en chemin L’embuscade d’une araignée ; Il y rencontre aussi sa fin3. […] Aussitôt que le char chemine, Et qu’elle voit les gens marcher, Elle s’en attribue uniquement la gloire, Va, vient, fait l’empressée : il semble que ce soit Un sergent de bataille allant en chaque endroit Faire avancer ses gens, et hâter la victoire. […] Le lendemain de la victoire, tout le monde répétait le vers de La Fontaine ; tout le monde voulait être payé de sa peine, et ceux-là non-seulement qui avaient fait mal, mais ceux-là aussi qui n’avaient rien fait. »(La Fontaine et les fabulistes, éd.

58. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Dirai-je que les jeux de son enfance ont été plusieurs victoires ? […] On l’a regardé comme un homme incapable de céder à l’ennemi, de plier sous le nombre ou sous les obstacles ; comme une âme du premier ordre, pleine de ressources et de lumières5, et qui voyait encore où personne ne voyait plus ; comme celui qui, à la tête des légions, était pour elles un présage de la victoire, et qui valait seul plusieurs légions ; qui était grand dans la prospérité, plus grand quand la fortune lui a été contraire : la levée d’un siège, une retraite, l’ont plus ennobli que ses triomphes ; l’on ne met qu’après les batailles gagnées et les villes prises ; qui était rempli de gloire et de modestie ; on lui a entendu dire : « Je fuyais », avec la même grâce qu’il disait : « Nous les battîmes » ; un homme dévoué à l’État, à sa famille, au chef de sa famille ; sincère pour Dieu et pour les hommes, autant admirateur du mérite que s’il lui eût été moins propre et moins familier : un homme vrai, simple, magnanime, à qui il n’a manqué que les moindres vertus1. […] Une naissance auguste, un air d’empire et d’autorité, un visage qui remplisse la curiosité des peuples empressés de voir le prince6, et qui conserve le respect dans le courtisan ; une parfaite égalité d’humeur ; un grand éloignement pour la raillerie piquante, ou assez de raison pour ne se la permettre point1 : ne faire jamais ni menaces ni repròches ; ne point céder à la colère, et être toujours obéi ; l’esprit facile, insinuant ; le cœur ouvert, sincère, et dont on croit voir le fond, et ainsi très-propre à se faire des amis, des créatures et des alliés ; être secret toutefois, profond et impénétrable dans ses motifs et dans ses projets ; du sérieux et de la gravité dans le public ; de la brièveté, jointe à beaucoup de justesse et de dignité, soit dans les réponses aux ambassadeurs des princes, soit dans les conseils ; une manière de faire des grâces2 qui est comme un second bienfait ; le choix des personnes que l’on gratifie ; le discernement des esprits, des talents et des complexions3, pour la distribution des postes et des emplois ; le choix des généraux et des ministres ; un jugement ferme, solide, décisif dans les affaires, qui fait que l’on connaît le meilleur parti et le plus juste ; un esprit de droiture et d’équité qui fait qu’on le suit jusqu’à prononcer quelquefois contre soi-même en faveur du peuple, des alliés, des ennemis ; une mémoire heureuse et très-présente qui rappelle les besoins des sujets, leurs visages, leurs noms, leurs requêtes ; une vaste capacité qui s’étende non-seulement aux affaires de dehors, au commerce, aux maximes d’État, aux vues de la politique, au reculement des frontières par la conquête de nouvelles provinces, et à leur sûreté par un grand nombre de forteresses inaccessibles ; mais qui sache aussi se renfermer au dedans, et comme dans les détails4 de tout un royaume ; qui en bannisse un culte faux, suspect et ennemi de la souveraineté, s’il s’y rencontre ; qui abolisse des usages cruels et impies5, s’ils y règnent ; qui réforme les lois et les coutumes6, si elles étaient remplies d’abus ; qui donne aux villes plus de sûreté et plus de commodités par le renouvellement d’une exacte police, plus d’éclat et plus de majesté par des édifices somptueux ; punir sévèrement les vices scandaleux ; donner, par son autorité et par son exemple, du crédit à la piété et à la vertu ; protéger l’Église, ses ministres, ses droits, ses libertés1 ; ménager ses peuples comme ses enfants2 ; être toujours occupé de la pensée de les soulager, de rendre les subsides légers, et tels qu’ils se lèvent sur les provinces sans les appauvrir ; de grands talents pour la guerre ; être vigilant, appliqué, laborieux ; avoir des armées nombreuses, les commander en personne ; être froid dans le péril3, ne ménager sa vie que pour le bien de son État, aimer le bien de son État et sa gloire plus que sa vie ; une puissance très-absolue, qui ne laisse point d’occasion aux brigues, à l’intrigue et à la cabale ; qui ôte cette distance infinie4 qui est quelquefois entre les grands et les petits, qui les rapproche, et sous laquelle tous plient également ; une étendue de connaissances qui fait que le prince voit tout par ses yeux, qu’il agit immédiatement par lui-même, que ses généraux ne sont, quoique éloignés de lui, que ses lieutenants, et les ministres que ses ministres ; une profonde sagesse qui sait déclarer la guerre, qui sait vaincre et user de la victoire, qui sait faire la paix, qui sait la rompre, qui sait quelquefois, et selon les divers intérêts, contraindre les ennemis à la recevoir ; qui donne des règles à une vaste ambition, et sait jusqu’où l’on doit conquérir ; au milieu d’ennemis couverts ou déclarés, se procurer le loisir des jeux, des fêtes, des spectacles ; cultiver les arts et les sciences, former et exécuter des projets d’édifices surprenants ; un génie enfin supérieur et puissant qui se fait aimer et révérer des siens, craindre des étrangers ; qui fait d’une cour, et même de tout un royaume, comme une seule famille unie parfaitement sous un même chef, dont l’union et la bonne intelligence est redoutable au reste du monde.

59. (1873) Principes de rhétorique française

Chaque jour, chaque instant, pour rehausser ma gloire, Met lauriers sur lauriers, victoire sur victoire. […] Ils forment le corps d’armée ; tout le reste ne fait que préparer ou achever la victoire, le corps d’armée la décide. […] et que sais-je si nos dernières défaites n’expiaient pas l’équité douteuse ou l’orgueil inévitable de nos anciennes victoires ? […] Cette victoire ajoutait un nouvel éclat aux charmes de sa figure. […] Le voyez-vous comme il vole ou à la victoire ou à la mort.

60. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

61. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Il faut avouer qu’une adversité soutenue de si bonne grâce, et avec tant de force, vaut mieux que beaucoup de prospérités et de victoires. […] Il sut vaincre et profiter de la victoire. […] N’exigeons pas le prix avant la victoire, ni le salaire avant le travail. […] C’est que la multitude décida de la victoire, et que le public a depuis fixé les rangs. […] Nous venez-vous, Julie, apprendre la victoire ?

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