Hyade, constellation de sept étoiles, qu’on voit à la tête du Taureau, le second des douze signes du zodiaque, et dans lequel le soleil entre vers le 22 avril.
Allez à la campagne, tournez vos regards vers la voûte des cieux, observez alors sa physionomie, et vous jurerez qu’on a détaché une partie de la grande toile lumineuse que le soleil éclaire, pour la transporter sur le chevalet de l’artiste ; ou fermez votre main, et faites-en un tube qui ne vous laisse apercevoir qu’un espace limité de l’horizon, et vous jurerez que c’est un tableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel. […] Vue du port de Dieppe. — Les quatre Parties du jour. — Deux vues des environs de Nogent-sur-Seine. — Un Naufrage. — Un Paysage. — Un autre Naufrage. — Une Marine au coucher du soleil. — Sept petits Paysages. — Deux autres Marines. — Une Tempête, et plusieurs autres tableaux sous un même numéro. — Quelques-uns de ces tableaux se voient encore au Musée français.
Mais le jeune Icare oubliant les leçons que lui avoit données son père avant de s’élancer dans les airs, vola si haut, que le soleil fondit la cire de ses ailes ; et il tomba dans cette partie de la mer Egée (aujourd’hui l’Archipel), qui fut nommée depuis Ie.
La pluie tombe souvent sur ces parvis de marbre ; mais aussi les rayons du soleil viennent éclairer les prières. […] Corinne jouissait de l’étonnement d’Oswald. « J’ai choisi, lui dit-elle, un jour où le soleil est dans tout son éclat, pour vous faire voir ce monument. […] Comme j’arrivais à son sommet, le soleil se levait derrière les monts Ménélaïons. […] Il était midi ; le soleil dardait à plomb ses rayons sur nos têtes. […] Le soleil disparut derrière le Taygète, de sorte que je le vis commencer et finir son tour sur les ruines de Lacédémone.
Il était dans le ciel Phœbus, ou le Soleil, monté sur un char resplendissant traîné par quatre chevaux ; et sur la terre Apollon, dieu des arts et des sciences, et chef des neuf Muses. […] Les poètes appellent ainsi Phœbus ou le Soleil, parce qu’il naquit avec Diane, sa sœur, dans l’île de ce nom, et que d’ailleurs, il y était adoré dans un temple magnifique. […] Minos, roi de l’île de Crète (aujourd’hui Candie), fils de Jupiter, selon la fable, et mari de Pasiphaë, fille du Soleil. […] Celui-ci, fils de l’Érèbe et de la Nuit, habitait un antre profond, silencieux, impénétrable aux rayons du soleil, environné de pavots et d’herbes assoupissantes, et baigné des eaux du fleuve d’Oubli.
Circé, fameuse magicienne ; fille, selon la fable, du Soleil et de la nymphe Persa. […] Clytie fut aimée de Phœbus ou le Soleil. […] Le dieu en eut pitié, et la métamorphosa en une fleur, appelée héliotrope ou tournesol, parce qu’elle regarde toujours le soleil. […] Quoique ce nom n’ait été donné à Apollon que dans le ciel où il était le soleil, les poètes le lui ont quelquefois donné sur la terre, où il était le dieu des sciences et des arts Voyez le mot Apollon dans les notes, à la fin du premier volume.
On lui présente la description d’un incendie, par exemple, et il calque sur ce tableau celui d’une inondation ; d’un lever de soleil il fait un coucher de soleil ; ou encore d’après un portrait de la colère, prenant le contre-pied de chaque idée, de chaque période, il trace celui de la douceur.
Tantôt c’est le riant et le gracieux des images : À l’heure de l’affût, soit lorsque la lumière Précipite ses traits dans l’humide séjour ; Soit lorsque le soleil rentre dans sa carrière, Et que n’étant plus nuit, il n’est pas encore jour. […] Peu s’en fallut que le soleil Ne rebroussât d’horreur dans son manoir liquide. […] Encore aujourd’hui quittant mes bras, pour aller hors de la cabane te ranimer à la chaleur du Soleil, et contemplant autour de toi le troupeau bondissant sur le gazon, les arbres chargés de fruits, et la fertilité répandue sur toute la contrée ; mes cheveux, disais-tu, sont blanchis dans la joie. […] Vous n’avez pas chez vous ce brillant équipage, Cette foule de gens qui s’en vont chaque jour Saluer à grands flots le soleil de la Cour. […] Dans une éclatante voûte, Il a placé de ses mains Ce soleil, qui dans sa route Éclaire tous les humains.
Il commande au soleil d'animer la nature, Et la lumière est un don de ses mains ; Mais sa loi sainte, sa loi pure Est le plus riche don qu'il ait fait aux humains. […] J'ai fui ce pénible sommeil Qu'aucun songe heureux n'accompagne ; J'ai devancé sur la montagne Les premiers rayons du soleil. […] Dans nos bosquets l'aimable violette Ne s'offre point aux regards du soleil ; A tous les yeux qu'une simple toilette Cache ton corps, le jour, dès ton réveil. […] Du Chaos tout à coup les portes s'ébranlèrent, Des soleils allumés les feux étincelèrent ; Tu naquis ; l'Éternel te prescrivit ta loi. […] Du soleil épuisé la lumière plus douce, De ses feux par degrés verra tarir la source ; Et des mondes vieillis les ressorts s'useront, Ainsi que les rochers, qui du haut des montagnes Roulent dans les campagnes.
C’est dans les contrées les plus chaudes du nouveau monde que se trouvent toutes les espèces d’oiseaux-mouches ; elles sont assez nombreuses, et paraissent confinées entre les deux tropiques, car ceux qui s’avancent en été dans les zones tempérées n’y font qu’un court séjour ; ils semblent suivre le soleil, s’avancer, se retirer avec lui, et voler sur l’aile des zéphyrs à la suite d’un printemps éternel. Les Indiens, frappés de l’éclat et du feu que rendent les couleurs de ces brillants oiseaux, leur avaient donné les noms de rayons ou cheveux du soleil… Les petites espèces sont au-dessous de la grande mouche asile2 pour la grandeur, et du bourdon pour la grosseur. […] Ils n’ont point d’autre voix qu’un petit cri, screp, screp, fréquent et répété ; ils le font entendre dans les bois dès l’aurore, jusqu’à ce qu’aux premiers rayons du soleil tous prennent l’essor et se dispersent dans les campagnes2.
Ensuite, par imitation, l’on a donné le genre masculin ou le genre féminin à des choses qui ne sont ni mâles, ni femelles, comme un livre, une table, le soleil, la lune.
La lumière du soleil frappe nos yeux, sans que nous y fassions attention : telle doit être, suivant la pensée de Quintilien 2, la lumière qui brille dans un ouvrage d’esprit. […] Ainsi quand on dit, la chaleur du feu, les rayons du soleil, ces mots sont pris dans le sens propre. […] Mais un écrivain qui a du goût et de la justesse dans l’esprit, ne dira point que les rayons du soleil sont les éclairs de l’œil ardent du jour. […] il leur naît des divinités jusques dans leurs jardins. » Boileau, en parlant de quelques Auteurs médiocres du siècle de Louis XIV, dit ironiquement : Pradon, comme un soleil en nos ans a paru.
Nisard a dit avec esprit des Jardins de Delille, qu’ils étaient « des salons de verdure où la lumière vient des bougies plutôt que du soleil. » L’image est vraie de toute la poésie descriptive du dix-huitième siècle. […] En me levant avant le soleil pour aller voir, contempler son lever dans mon jardin, quand je voyais commencer une belle journée, mon premier souhait était que ni lettres ni visites n’en vinssent troubler le charme. […] Allez à la campagne, tournez vos regards vers la voûte des cieux, observez bien les phénomènes de l’instant, et vous jurerez qu’on a coupé un morceau de la grande toile lumineuse que le soleil éclaire, pour le transporter sur le chevalet de l’artiste ; ou fermez votre main, et faites-en un tube qui ne vous laisse apercevoir qu’un espace limité de la grande toile, et vous jurerez que c’est un tableau de Vernet, qu’on a pris sur son chevalet et transporté dans le ciel. […] Les unes abordaient sur cette plante pour y déposer leurs œufs ; d’autres, simplement pour s’y mettre à l’abri du soleil. […] On peut donc croire, par analogie, qu’il y a des animaux qui paissent sur les feuilles des plantes, comme les bestiaux dans nos prairies ; qui se couchent à l’ombre de leurs poils imperceptibles, et qui boivent dans leurs glandes, façonnées en soleils, des liqueurs d’or et d’argent.
Rendez-moi le soleil de la Grèce, les jeux, les combats des héros, ces temples où l’homme vouait un culte à son image divinisée par le ciseau d’un Phidias ; rendez-moi les sages se complaisant dans leur sagesse, et s’étudiant à se mettre par la force de leur âme au-dessus des accidents de la fortune et de la colère du ciel ; un Platon pénétrant jusque dans le sanctuaire des idées éternelles ; un Aristote embrassant dans sa vaste science la morale, la politique, tous les secrets de l’art et de la nature ; un Caton disposant de sa vie pour échapper à l’oppression ; un Socrate buvant la ciguë d’une âme calme et sereine, bien sûr que s’il y a des dieux, ce sont des dieux bons ; rendez-moi toutes les illusions, toutes les chimères du monde antique, si vous n’avez rien à mettre à la place qu’une sèche et désespérante anatomie des petitesses du cœur ! […] Quelles charmantes matinées que celles qu’on passerait, par un beau soleil, dans une allée bien sombre, au milieu de ce bruit des champs, immense, confus, et pourtant si harmonieux et si doux, à relire tantôt une tragédie de Racine, tantôt l’histoire des origines du monde, racontées par Bossuet avec une grâce si majestueuse !
En d’autres termes : les rayons du soleil sont les rayons du soleil. […] La gloire de Dieu ressemble alors au soleil, qui projette les rayons les plus purs et qui souvent n’en laisse percer qu’un seul, dans un ciel couvert de nuages. […] Quand Boileau dit : Pradon, comme un soleil, en nos ans a paru. […] L’astre du jour, pour le soleil. […] C’est comme si l’on voulait regarder fixément le soleil, ou ne voir qu’à la lueur d’éclairs non interrompus.
Mais elle en diffère par la forme, qui est le récit ; par le vers, qui est toujours le même ; et enfin par l’étendue : la tragédie tâche de se renfermer dans un tour de soleil, ou s’étend peu au-delà, et l’épopée n’a point de durée déterminée, quoique dans les commencements il en fût de même pour les tragédies. […] Il y a des cas où il n’y a point de mot analogue, et toutefois celui qu’on emploie n’est pas employé par analogie : par exemple, répandre du grain sur la terre, c’est semer ; quoiqu’il n’y ait point de verbe pour exprimer l’action du soleil répandant sa lumière, on a dit le soleil semant sa divine lumière , parce que l’action du soleil répond à l’action de semer du grain.