Car ces règles ne sont pas arbitraires vous les trouvez dans la Poétique d’Aristote, où l’unité de lieu, l’unité de temps et l’unité d’intérêt sont prescrites comme le seul moyen de rendre la tragédie intéressante : au lieu de ce que, dans ces pièces anglaises, la scène dure un espace de quelques années. » M.
Questions secondaires dans les œuvres de l’intelligence, pauvre mérite quand il est seul.
Et cette seule nécessité d’observation, d’impartialité, de distraction de soi, en supposant une grande sensibilité théorique et générale, pour ainsi dire, détruit toute idée de sensibilité pratique et actuelle.
n’a-t-il pas eu un seul moment ?
Ainsi tout le royaume pleure la mort de son défenseur ; et la perte d’un seul homme est une calamité publique1.
L’heureuse combinaison des tours et la noblesse des termes sont entrés dans le trésor de la prose oratoire : l’exagération emphatique, le faux goût, la recherche, sont demeurés sur le compte de Balzac, et l’on n’a plus compris la gloire de cet écrivain, parce que les fautes seules lui restaient, tandis que ses qualités heureuses étaient devenues la propriété commune de la langue qu’il avait embellie. » 3.
Les racines primitives sont des mots d’une seule syllabe appartenant à une langue primitive et servant de base à tous les mots de formation plus recente.
Ceux qu’il a composés sur la morale sont les seuls qui doivent ici nous intéresser.
On prononcait gref en une seule syllabe.
. — Je ne sais pourquoi je n’ai rien mis ici depuis quatre jours ; j’y reviens à présent que je me trouve seule dans ma chambre.
L’éducation seule peut nous donner ce tact exquis de parler et d’écrire toujours comme il convient.
Il ne peut y avoir lieu ici aux mouvements oratoires : un raisonnement pressé, mais lumineux, des conséquences justes et exactement déduites ; voilà tout le mérite de ces sortes de péroraisons, qui ont l’avantage de réunir, sous un seul et même point de vue, l’état général de la cause, les lois dont elle s’appuie, et les moyens que l’on a employés pour la défendre.
Ce magnifique tableau du pouvoir et des avantages de l’art oratoire explique parfaitement comment il est arrivé que, chez les rhéteurs romains, chez Cicéron surtout et Quintilien, cet art, par sa souveraine importance, ait absorbé en lui seul toute la rhétorique.
. — Ce n’est, diront ses partisans, ni le despotisme capricieux d’un seul, ni la tyrannie plus capricieuse encore d’une aveugle multitude, ni… etc.
La qualité essentielle à un prédicateur est une foi ardente et profonde ; l’étude, la science, lui sont utiles sans doute, mais avec elles seules il n’aurait aucune action sur les âmes ; la rhétorique n’a jamais converti personne.
Mais amendé par la disgrâce1, qui fut le seul fruit de ses intrigues ambitieuses, il mérita dans les loisirs de la retraite, où le consolait l’amitié ingénieuse de madame de Sévigné, une gloire plus solide que celle qu’avait rêvée sa jeunesse, celle d’écrivain : il mourut en 1679, laissant dans ses Mémoires un des monuments les plus remarquables de cette éloquence naturelle dont César a offert chez les anciens le modèle le plus frappant2.