Cet exercice est sous tous les rapports excellent : il accoutume les élèves à retenir les choses et à les exprimer. […] On peut le considérer sous divers rapports particuliers et conduire successivement à la campagne le magistrat, le commerçant, le militaire, l’écolier. […] Ceux qui ont rapport à Clairval le fier devront racontés avec gaîté et de manière à faire rire à ses dépens. Ceux qui ont rapport à son frère devront être retracés de manière à exciter l’attendrissement. […] On vient lui apprendre que ce fils chéri a été tué dans une bataille ; cette nouvelle lui est confirmée de la manière la plus authentique, soit par les rapports officiels des chefs, soit par les discours de plusieurs témoins oculaires qui étaient venus de l’armée.
Mais ces quatre vers, comme ceux que l’auteur met dans la bouche de Joas, ont un mérite théâtral, celui d’offrir un rapport sensible ou avec lui-même, ou avec Athalie.
Frapper n’a aucun rapport aux forces de celui qui reçoit l’action.
Et pourtant, quelle mine féconde, pour les observations qui ont rapport à la mythologie, à l’histoire, aux usages des peuples !
Après six mois d’examen, et sur le rapport après tout remarquable de Chapelain, le Cid fut condamné. […] Le babil du Génois l’ébranla, il se ravise, Et l’exécution par son ordre est sursise Jusqu’à tant qu’au vizir il ait fait son rapport.
Cette même espèce d’épître admet non seulement le récit des faits historiques, mais encore les fictions qui ont rapport à la mythologie, lorsque le poète peut en tirer quelque avantage pour développer un point de morale, ou pour rendre plus sensibles les leçons de vertu qu’il donne. […] Il a envisagé son sujet sous toutes les faces, a vu tous les objets qui y avaient quelque rapport même éloigné, et les a rapprochés en les liant par un fil imperceptible.
que la plus indispensable des dispositions dans un traducteur, est cette espèce d’analogie naturelle qui le rapproche, à son insu, du modèle qu’il se propose d’imiter, qui établit d’avance entre eux un rapport de goût et de sentiments, sans lequel le traducteur, quel que soit d’ailleurs son talent, restera toujours infiniment au-dessous de son auteur.
Les uns, privés du secours d’une méthode, ignorant les moyens d’enchaîner des idées, de ménager les transitions, négligeant les motifs de développements fournis par la matière, se contentent de plaquer dans leurs devoirs quelques réminiscences, quelques lambeaux de périodes empruntées aux auteurs, et appliquées avec plus ou moins d’à propos ; d’autres apprennent par cœur des formes d’exordes et de péroraisons, qu’ils adoptent invariablement et qu’ils ajustent, comme des pièces de rapport, à tous les sujets ; d’autres enfin façonnent tant bien que mal une composition en français, qu’ils s’efforcent ensuite de convertir en Latin, avec l’aide du dictionnaire. […] nos ennemis sont tout à fait inférieurs sous ce rapport ; ils ne peuvent endurer les veilles, ils ignorent comment on doit se conduire envers des alliés et des ennemis, et sont complétement étrangers à cette science. […] Ces principes vous paraissent si louables, si bien en rapport avec vos mœurs, que vous comblez d’éloges ceux de vos ancêtres qui les ont adoptés.
La totalité des actions d’un héros, ce qu’on appelle une vie, ne peut pas non plus être la matière d’une épopée régulière, parce qu’une vie est un corps trop étendu pour qu’on puisse l’embrasser d’une seule vue, en saisir les rapports, les proportions, en voir la beauté ; parce que tout n’est pas héroïque dans la vie d’un héros ; enfin parce que les faits, n’y étant pas nécessairement enchaînés les uns avec les autres, aucun intérêt alors ne conduit le lecteur avec plaisir jusqu’au bout du poème.
Et si je mourais demain, quel souvenir pourrait vous calmer sur vos rapports avec moi depuis que vous êtes au monde ?
Mais vous figurez-vous le nombre de ceux qui n’en croyaient point mon rapport ; qui faute de lumières, traitaient mes soupçons de chimères ; qui allaient même jusqu’à défendre Catilina ; qui, aussi pervers que lui, s’efforçaient enfin de le favoriser ?
M. de Lamennais ne disait-il pas avec raison : « Le beau étant essentiellement un, il existe des rapports intimes, de secrètes harmonies entre ses manifestations dans la nature et ses manifestations dans les œuvres de l’homme ?
Si, grâce à l’initiative des grands écrivains, notamment de Corneille, quelques concessions allégèrent ce bagage de consonnes importunes, l’Académie française n’en consacra pas moins la plupart des arrêts rendus par les érudits ; et lorsqu’en 1694 elle publia la première édition de son dictionnaire, elle ne voulut pas, dit-elle en sa préface, « authoriser un retranchement de lettres » qui « eût osté tous les vestiges de l’analogie et des rapports qui sont entre les mots ».
Grévin (1540-1570) Notice Jacques Grévin, né à Clermont, en Beauvoisis, élève du savant Muret, donna avant l’âge de dix-huit ans sa comédie de la Trésorière, qui a plus d’un rapport avec l’Eugène de Jodelle. […] Bertaut, jeune encore, fut introduit par Desportes auprès de Ronsard, et comme son patron, fit d’abord des poésies galantes d’un style trop « sage », dit le maître, au rapport de Régnier (Satire V, à Bertaut) ; comme lui et plus que lui il fit ensuite des poésies religieuses qui restent son véritable titre.
Rien n’était cependant moins vrai que ce rapport ; de manière que l’armée fut obligée de traverser une grande partie du Rhin à la nage.
3° Complète Une narration ne doit rien contenir de superflu ; mais aussi elle ne doit rien négliger de ce qui a un rapport direct avec le sujet.