Ce qu’on n’a peut-être point assez observé dans Homère, c’est que l’homme y est en général beaucoup plus grand, beaucoup plus parfait que le dieu ; qu’il s’y montre plus intéressant, y étale des sentiments plus nobles et plus vrais.
Un d’entre eux observa ces attitudes et ces mouvements.
Il serait difficile de dire, observe M.
Il observe les mouvements des ennemis.
« Florian n’est pas un satirique mordant ou un moraliste profond ; mais il observe bien les petits travers de l’humanité et les défauts particuliers de son temps. » 2.
Il convient aussi d’observer que les maires du palais et les comtes de Paris se placèrent dans le trône des rois à la faveur des moyens qui leur avaient servi à s’insinuer dans leur esprit, c’est-à-dire par l’affaiblissement et par le changement des lois de l’État.
La narration oratoire doit être vraie, bien que les grands orateurs eux-mêmes n’aient pas toujours observé cette règle. […] Là encore, une juste mesure est délicate à observer, la limite difficile à fixer ; car l’usage varie, et bien des locutions du dix-septième siècle ont aujourd’hui disparu ou sont prises dans une acception différente. […] 2° En faisant mouvoir dans un cadre fictif des personnages imaginaires dus au caprice et à la fantaisie de l’écrivain, qui doit toutefois observer la vraisemblance. […] La lettre, par la nature multiple des sujets qu’elle aborde, échappe à des préceptes absolus ; elle doit cependant observer un certain ordre dans la disposition des principaux points de son sujet. […] Nos grands poètes n’ont pas toujours observé rigoureusement cette règle de la césure et on pourrait citer de nombreux exemples de leur liberté à cet égard.
Mais nous ferons observer qu’elle n’est pas tellement rigoureuse que leur confusion ne puisse bien avoir lieu. […] Observons que les six parties du discours oratoire qui viennent d’être dénommées ou même les quatre premières, n’y entrent pas toujours toutes et nécessairement. […] Elle sera claire, si l’orateur observe l’ordre des temps, des lieux, des personnes, de manière qu’on puisse aisément saisir toutes les circonstances ; si les termes qu’il emploie sont propres, usités et ne laissent aucun embarras dans l’esprit. […] Qu’un peintre veuille composer un tableau, il se préoccupera d’abord du dessin, il observera ensuite les proportions et terminera l’œuvre en lui donnant le coloris convenable. […] Je prends moi-même une attitude noble pour le contempler avec dignité. » Il est bon de faire observer que les ornements diffèrent suivant les sujets.
Telles sont les différences qu’on observe dans les imitations, leur nombre et leurs qualités. […] Quant à ce qui concerne les mœurs, il y a quatre choses à observer. […] Ces règles doivent s’observer ici, et outre cela dans les parties du spectacle qui dépendent nécessairement de la poésie, car souvent on y fait des fautes.
que j’aime mieux ce poëte plein d’adresse qui, sans se battre les flancs, nous dit : « Muse, chantez ce héros qui, après la chute de Troie, parcourut tant de contrées, et observa les mœurs de tant de peuples divers. » Chez lui, ce n’est pas la fumée qui succède à la lumière : mais de la fumée il fait jaillir une flamme éclatante ; puis sa muse vamous prodiguer les récits merveilleux : Antiphate et Seylla, et Charybde et Polyphème. […] Il est vrai que, dans leurs trimètres si vantés, Accius et Ennius observent rarement cette règle : quoi qu’il en soit, les vers jetés sur la scène avec un lourd bagage de spondées, accusent chez le poëte ou une précipitation et une négligence extrêmes, ou une coupable ignorance des lois de la poésie. […] 399ce poete qui n’entreprend rien 400d’une manière ridicule : 401« Muse, dis (chante) à moi le héros, 402qui, après les temps (l’époque) 403de Troie prise, 404vit (observa) les mœurs et les villes 405d’hommes (de peuples) nombreux. » 406Il ne songe pas, lui, 407à donner la fumée après la lumière, 408mais la lumière après la fumée, 409afin d’étaler ensuite 410des merveilles éclatantes : 411 savoir, Antiphate et Scylla, 412et Charybde avec le Cyclope. […] » 441les mœurs de chaque âge 442doivent être observées par toi, 443et la couleur-propre doit être donnée 444aux caractères et aux années 445qui-changent.
« Si, dociles à la voix du Seigneur, vous observez fidèlement les lois que je vous ai dictées de sa part, sa bonté toute-puissante vous élèvera au-dessus de tous les peuples de la terre.
Observons le lieu, l’occasion, l’humeur où se trouvent les personnes qui nous écoutent ; car, s’il y a beaucoup d’art à savoir parler à propos, il n’y en a pas moins à savoir se taire.
On révisera donc son travail avec soin, on examinera attentivement si le sujet a été fécondé par une sérieuse méditation, si le plan a les qualités requises, si la réflexion a présidé à l’arrangement des diverses parties de la composition, et si les règles du style ont été bien observées. […] Cependant il faut observer dans le contraste des images que le mélange en soit harmonieux. […] La Fontaine n’a pas toujours observé cette règle. […] Il doit encore observer les bienséances du style, qui consistent à modifier les convenances locales suivant le goût de l’époque où l’on écrit et le caractère particulier de sa nation.
Il faut l’observer autant qu’il est possible, mais sans gêner sa liberté par la recherche d’une trop rigoureuse exactitude. […] Sophocle, toutefois, ne l’a pas observée dans son Ajax, qui sort du théâtre afin de chercher un lieu écarté pour se tuer44. […] Les soins de son diocèse, tous les devoirs scrupuleusement observés de l’épiscopat, et les pratiques journalières d’une charité sans bornes, avaient rempli ses dernières années et mis le comble à sa gloire277.
Mais deux choses en ceci sont bien remarquables : l’une, que le soleil, quoiqu’éclipsé, ne perd rien du fond de ses lumières, et que malgré sa défaillance, il ne laisse pas de conserver la rectitude de son mouvement : l’autre, qu’au moment qu’il s’éclipse, c’est alors que tout l’univers est plus attentif à l’observer et à le contempler, et qu’on en étudie plus curieusement les variations et le système : symbole admirable des états où Dieu a permis que se soit trouvé notre Prince, et où je me suis engagé à vous le représenter. […] L’Écrivain, qui non seulement connaît les principes de sa langue, et qui les observe, qui enchaîne bien ses idées, et qui les présente sous un jour lumineux ; mais encore qui n’est jamais ni au-dessus ni au-dessous du sujet qu’il traite, employant tour à tour le style simple, le style fleuri, le style sublime, selon que la matière s’élève ou s’abaisse ; cet Écrivain, dis-je, est un Écrivain parfait.
Voltaire fait remarquer la beauté de cette situation : « Le premier mot de Chimène, observe-t-il, est de demander justice contre un homme qu’elle adore » ; et quelle source d’intérêt pour le spectateur ! […] « La facilité plaisante des mensonges de Dorante, observe La Harpe, et la scène entre son père et lui, où le poëte a su être éloquent sans sortir du ton de la comédie, font toujours revoir le Menteur avec plaisir. » — Corneille donna plus tard la Suite du Menteur ; mais, quoique cette seconde pièce ne manquât pas de détails agréables et de vers heureux, elle fut très-éloignée d’avoir de même accès que la première.