Narrations. […] Ce qui fait le plus grand intérêt de cette narration c’est la leçon morale qu’elle contient. […] Le fait raconté dans cette narration peut être rapporté à l’année 1306. […] Cette narration, dont le sujet est suffisamment expliqué par celui du la narration précédente, doit consister en paroles rapidement échangées et en discours de peu d’étendue. […] Cette narration doit être courte.
En disant réel ou supposé, nous indiquons les deux principaux genres de narration, la narration purement historique, et la narration poétique. Nous ne parlons pas ici de la narration badine, qui rentre dans le conte, ni de la narration oratoire, qui appartient à la rhétorique. […] Comme on peut raconter ou des faits réels et véritables ou des événements feints et supposés, on distingue deux espèces de narration : la narration historique et la narration fabuleuse ou poétique. […] La narration historique est l’exposé exact et fidèle d’un événement réel. […] Elle tient à la fois de la narration et de la description, et c’est pour cela qu’on l’appelle quelquefois narration descriptive.
Un discours peut renfermer six parties ; l’exorde, la proposition, la narration, la confirmation, la réfutation, la péroraison. […] La narration se place ordinairement à côté de la proposition : elle contient le récit des faits qui se rattachent au sujet ; mais ce récit peut se placer ailleurs, si on le juge à propos. La narration oratoire diffère de la narration historique ; celle-ci ne recherche que le vrai ; l’autre doit être faite en vue de la cause que l’on défend : sens détruire la vérité, elle appuie sur les circonstances favorables, et glisse légèrement sur celles qui pourraient nuire. On cite toujours comme un modèle d’habileté la narration de la mort de Claudius, dans le plaidoyer de Cicéron pour Milon. La bataille de Rocroy, dans l’Oraison funèbre du prince de Condé, par Bossuet, est une admirable narration, pleine de mouvement et de grandeur.
Narration oratoire. […] Les procédés de décomposition de la narration oratoire sont plus compliqués que ceux des autres genres. […] La narration se relève, l’orateur personnifie le courage et l’ardeur. […] Là pourrait se terminer la narration, et on ne doit regarder ce qui suit que comme un détail riche, que comporte l’oraison funèbre et le genre historique, mais qui serait superflu dans toute autre narration. […] Cette dernière position est celle qui doit accompagner la narration ordinaire.
Parties destinées à instruire. — Genres de causes. — Narration. […] La narration est un récit par lequel on fait connaître à l’auditeur le fond du sujet. […] La narration doit être intéressante. […] La narration doit être courte. […] Une narration de deux lignes peut être trop longue, si elle contient des détails inutiles ; une narration de dix pages sera courte, si elle ne contient aucun détail qu’on voulût retrancher.
L’art du style, dans la narration historique, ne doit jamais nuire à la vérité. […] Elle confirme la vérité des faits annoncés dans la proposition et exposés dans la narration. […] Disposition, 4° Narration]) que cette sorte de narration se divise en narration oratoire, historique et poétique ; nous en avons fait connaître les caractères, les ressemblances et les différences. […] Elle est à peu près soumise aux mêmes règles que la narration oratoire. […] Les qualités de la description doivent être celles de la narration.
Les parties d’un discours peuvent se réduire à six principales, qui sont : 1° l’Exorde ; 2° la Proposition où la Division se trouve comprise ; 3° la Narration ; 4° la Confirmation ou la Preuve ; 5° la Réfutation ; 6° la Péroraison. […] Narration Après la division, vient la Narration qui est le récit des faits. Dans l’Oraison funèbre du prince de Condé la narration comprend tout le récit de la vie du prince. […] Telle est la disposition générale du discours dont les parties principales qui le composent, sont : 1° l’Exorde ; 2° l’Exposition et la Division ; 3° la Narration ; 4° la Confirmation ; 5° la Réfutation, et 6° la Péroraison, ou Conclusion, ou Récapitulation.
De la narration. […] Objet de la narration. — 2. […] Rôle de la narration. — 10. […] Rôle de la narration. […] Règles de la narration.
. — Sans cette sobriété, qui dépend du tact et du goût de l’historien, la narration devient prolixe et diffuse : tout ce qui ne va pas droit au but doit être mis de côté. […] Narration historique. […] La narration historique veut être vive et rapide ; elle doit marcher et ne jamais languir.
La narration est l'exposition d'un fait : elle doit être assortie à l'utilité de la cause. Narrer, c'est raconter une chose vraie ou fausse, et la narration doit être claire, courte, vraie ou vraisemblable. […] La narration doit être prononcée distinctement et sans affectation. […] Qu'est-ce que la narration ? […] Le temps de l'action principale, depuis le point d'où part le héros ou la narration, ne peut être de plus d'un an, mais le poëme peut rappeler les hauts faits du héros dans d'autres temps.
— La Narration est le récit des faits. […] — Narration historique. […] Narration poétique. […] La narration poétique orne ou imagine les événements. […] En un mot, elle plaide, ce que la narration historique ne fait pas.
De la narration oratoire18. […] La narration oratoire diffère beaucoup de la narration historique. […] Dans un discours, la narration peut se présenter sous trois formes différentes. […] Nous aimons mieux citer une narration de Lally-Tollendal (Voir le nº xv). […] Narration oratoire. — Lally-Tollendal raconte le procès et la mort de son père.
L’historien doit encore avoir soin de ne rien dire de superflu dans le récit des faits ; c’est le moyen de rendre la narration vive, pleine de force et de dignité ; c’est le moyen d’attacher constamment le lecteur toujours distrait ou volage. Que le fil de la narration ne soit jamais rompu, mais que tous les faits y soient enchaînés sans la moindre contrainte. […] Les images vives, les descriptions, les narrations animées figurent avec plus de succès dans l’histoire que les maximes ou pensées abstraites. […] La narration du Nouveau Testament a le même caractère. […] Nous ne parlerons point de l’intérêt qui tient au fond des choses ; il n’en est point de plus grand, de plus noble, de plus vif, de plus varié, dans aucune narration.
La morale doit naître de la narration des faits, sans l’interrompre, sans l’étouffer sous un amas de réflexions triviales qui se présentent assez d’elles-mêmes à tous les auditeurs. […] Ce moyen, employé avec art et discernement dans l’exorde, la narration ou la péroraison, est souvent plus puissant que la justice même de la cause. » (De Orat.
Quand on mande des nouvelles, il est important de se souvenir qu’une lettre n’est point une narration. […] Mais si l’on veut donner des détails, et rehausser les faits par quelques développements piquants, on n’écrira plus une lettre de nouvelles, mais on fera une narration épistolaire dont nous parlerons à l’article de la narration.
De la narration. […] Quintilien cite à ce sujet un endroit de la narration du plaidoyer pour Milon. […] La narration doit être claire. […] La narration doit être vraisemblable. […] La narration doit être courte.