Dans ce livre, dont l’idée répondit aux besoins d’une société inquiète, apparaissait déjà sous le docteur orthodoxe un logicien impérieux, paradoxal et inflexible, dont le zèle alarma ceux même qui applaudirent en lui un nouveau Bossuet.
Je vous envoie, Monsieur, un de mes livres des Caractères, fort augmenté, et je suis, avec toute sorte de respect et de gratitude, etc. […] Pourquoi ne s’exerceraient-ils pas, quand ils ont acquis une certaine maturité, à rendre compte, par écrit, d’un livre qu’ils ont lu, d’une pièce de théâtre dont ils ont vu la représentation ?
Une lecture réfléchie des livres saints, en le pénétrant de la grandeur et de la sainteté de notre religion, élèvera son âme et son génie, donnera à ses pensées et à son style la noblesse et la majesté convenables. […] Durant les premiers siècles du christianisme, le sermon consistait dans l’explication, soit de l’évangile qu’on venait de lire, soit de quelque autre partie de l’écriture, dont l’orateur prenait un livre tout entier, ou dans laquelle il choisissait les sujets les plus importants.
Mais si vous persistez à la confondre avec la rhétorique, vous n’avez que faire de pousser plus loin ; fermez ce livre et ouvrez le Panégyrique de Trajan ou les Éloges académiques de Thomas. […] Ils lui souffrirent toutes ces hardiesses, pareils au patient qui livre ses plaies au fer et au feu du médecin.
L’amour de la science A guidé ta jeunesse au sortir de l’enfance ; La nature est ton livre, et tu prétends y voir Moins ce qu’on a pensé que ce qu’il faut savoir.
A droite, une table chargée de papiers, de lettres, de journaux et de livres, une écritoire en plomb et des plumes.
Écolier extraordinaire, il allait d’instinct vers les intelligences royales, vers les plus divins des poëtes : Homère et Virgile furent ses maîtres, avant le jour où, dans la Bible, il reconnut le livre par excellence, la source même de son propre génie.
S’il n’était destiné qu’à défendre la cause du sénat et les intérêts des citoyens, il lui suffirait de lire les annales de Rome, les traités des jurisconsultes et les livres des augures et des pontifes.
S’il y a dans les mauvais livres un mot pourri de vieillesse, ou monstrueux par sa nouveauté, une métaphore plus effrontée que les autres, une expression insolente et téméraire, ils recueillent ces ordures avec soin, et s’en parent avec curiosité Voilà une étrange maladie, et de vilaines amours. » Tel était le respect avec lequel Balzac voulait que l’on écrivît la langue française.
A ce modèle nous ajouterons trois descriptions de tempête : la première, remarquable par sa simplicité, se trouve au livre XIIe de l’Odyssée : Ἀλλʹ ὅτε δὴ τὴν νῆσον… ; les deux autres, plus ornées, sont de Virgile et de Fénelon : Hæc ubi dicta…, (Énéide, I) ; et : Pendant que les matelots… (Télémaque). […] Nous mentionnerons encore la mort de Laocoon, au IIe livre de l’Énéide ; la mort de Polyphonte, par Voltaire ; le combat entre Mérovée et un guerrier gaulois, par Chateaubriand.
Ce chant ne peut donc être placé que dans les endroits où le personnage se livre aux transports d’une passion douce ou violente. […] Ainsi, selon Platon, la tragédie trouble l’esprit, le livre à l’erreur en faisant voir les objets autrement qu’ils ne sont, et affaiblit, amollit, énerve l’âme.
Je ne puis résister au plaisir de le prouver en passant, et je citerai d’abord ce début du onzième livre.
Nous citerons comme modèles de style énergique la peinture de la puissance de Dieu dans le livre de Job : Ubi eras quando ponebam…, et dans Esther : L’Éternel est son nom… ; les stances de Malherbe sur la vanité des grandeurs de ce monde : N’espérons plus, mon âme… ; les beaux vers de Lamartine sur la résignation du juste accablé de maux : Je ressemble, Seigneur, au globe de la nuit…, et ce passage du sermon de Massillon sur le petit nombre des élus : Tout change, tout s’use, tout s’éteint : Dieu seul demeure toujours le même.
Un bon livre est une terrible réponse à des injures imprimées ; et qui vous oserait attribuer des écrits que vous n’aurez point faits, tant que vous n’en ferez que d’inimitables ?
Comme ce livre est destiné aux jeunes élèves, il est à propos de tenir compte de leurs objections.
Ce dernier, mort à la fleur de son âge, est le même dont Virgile fait l’éloge à la fin du sixième livre de l’Énéide.