Telle est la fin de la pièce de Regnard, morale dans sa conclusion, si elle ne l’est pas dans tous ses détails.
Incapable de mener à fin un bon livre, il excellait pourtant à tracer en courant de belles esquisses ; mais ne lui demandons ni la tenue, ni l’équilibre du bon sens : sa plume est aussi téméraire que ses opinions ; un sophiste et un rhéteur se cachent sous l’artiste et le savant.
Dans les plus mauvais jours, quand il avait à se défendre de sa propre tristesse, il disait : « Je ne puis pas ne pas espérer et croire que le bon sens du peuple prévaudra à la fin sur ses préjugés… Je ne saurais penser que la Providence ait tant fait pour rien… Le grand souverain de l’univers nous a conduits trop longtemps et trop loin sur la route du bonheur et de la gloire, pour nous abandonner au milieu.
À la fin j’ai quitté la robe pour l’épée. […] Et puisqu’il s’agit ici d’allégories, il serait difficile sans doute d’en citer une plus touchante, mieux amenée et mieux soutenue que celle du psaume 80, où le peuple d’Israël est représenté sous la figure d’une vigne ; et la figure soudent jusqu’à la fin sa beauté et sa correction : pas un trait essentiel d’omis, pas une circonstance capable d’intéresser, qui ne soit mise dans tout son jour.
Voltaire se charge de nous l’expliquer lui-même : « Ce qu’on appelle esprit, dit-il, est tantôt une comparaison nouvelle, tantôt une allusion fine ; ici, l’abus d’un mot qu’on présente dans un sens, et qu’on laisse entendre dans un autre ; là, un rapprochement délicat entre deux idées communes ; c’est une métaphore singulière ; c’est une recherche de ce qu’un objet ne présente pas d’abord, mais de ce qui est en effet dans lui ; c’est l’art, ou de réunir deux choses éloignées, ou de diviser deux choses qui paraissent se joindre, ou de les opposer l’une à l’autre ; c’est celui de ne dire qu’à moitié sa pensée pour la laisser deviner. » Lorsque Voltaire parlait ainsi, c’est qu’il avait remarqué dans les différents écrivains épistolaires ces traits caractéristiques de l’esprit, et dont nous allons citer quelques exemples pour mieux faire comprendre en quoi consiste cette qualité. […] » 7° Une pensée fine ne peut manquer de plaire : « Nous fîmes bien tous deux notre devoir de vous louer ; et cependant nous ne pûmes jamais aller jusqu’à la flatterie.
« Lorsqu’à la fin de son discours, il invitera les complices de ses brigandages à se ranger autour de lui pour sa défense, imaginez-vous voir rangés autour de cette tribune où je parle, et opposés à l’impudence de ce traître, les bienfaiteurs de la république.
Mais je ne suis pas pour le nonum prematur in annum, et ne partage en aucune façon l’avis de Malherbe qui avait besoin de noircir une main de papier pour mener une ode à bonne fin, et soutenait qu’après avoir écrit un poëme de cent vers ou un discours de trois feuilles, il fallait se reposer dix ans.
Si vous étudiez la nature, vous remarquerez partout deux caractères essentiels, double élément de la beauté : l’un, c’est la variété dans l’unité, l’autre, la convenance des moyens avec la fin et des parties entre elles.
FIN.
L’églogue soit en récit, soit en dialogue, soit en récit et en dialogue en même temps, doit être irréprochable dans son plan, c’est-à-dire ne rien laisser à désirer dans son commencement, dans son milieu, ni dans sa fin.
Voyez sur La Harpe et ses ouvrages la Note A, à la fin du volume.
La terre entière, continuellement imbibée de sang, n’est qu’un autel immense où tout ce qui vit doit être immolé sans fin, sans mesure, sans relâche, jusqu’à la consommation des choses, jusqu’à l’extinction du mal, jusqu’à la mort de la mort1.
Caton le Censeur et Lysias furent des orateurs fins, élégants, enjoués, concis. […] Enfin, ayant débarqué dans le Latium, il y trouva la fin de ses maux et de ses courses errantes. […] Mais à la fin de cette année, ils ne voulurent pas déposer le pouvoir ; ils se gardèrent pour une troisième année et l’exercèrent avec une violence et un orgueil extrême.
Si ces gérondifs expriment une circonstance de l’action, une manière dont on la fait, ou un moyen de parvenir à une fin, ils doivent être précédés de la préposition en. = Je lis en me promenant. = On dit souvent la vérité en riant. = On jouit de la paix du cœur, en maîtrisant ses passions. […] Point s’emploie mieux à la fin d’une phrase. = Si, pour acquérir de la fortune, il faut faire des bassesses, je n’en veux point. […] Voyez ce mot, dans les notes, à la fin de ce Volume.
On a cité le vers de la Fontaine, dans Philémon et Baucis : Rien ne trouble sa fin, c’est le soir d’un beau jour ; le fameux vers de Lemierre, celui qu’il appelait modestement le vers du siècle : Le trident de Neptune est le sceptre du monde.
Agréez ces derniers efforts d’une voix qui vous fut connue : vous mettrez fin à tous ces discours.