Certes, plus je médite, et moins je me figure Que vous m’osiez compter pour votre créature, Vous dont j’ai pu laisser vieillir l’ambition Dans les honneurs obscurs de quelque légion ; Et moi qui sur le trône ai suivi mes ancêtres, Moi, fille, femme, sœur et mère de vos maîtres ! […] Vide de légions qui la puissent défendre, Tandis que tout s’occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants, pourront-ils m’arrêter ? […] Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint-il enlever ou ma femme ou ma sœur ? […] Il excellera à rendre, dans des termes de la plus irréprochable convenance, les mouvements et les transports les plus passionnés, et enfin semblera avoir trouvé le secret d’exprimer tout ce qu’il y a de plus délicat, de plus tendre, de plus aimant dans le cœur humain, et spécialement dans le cœur de la femme, depuis la jeune fille jusqu’à la mère, depuis Iphigénie jusqu’à Andromaque, en passant par Monime, Bérénice, Hermione et Phèdre.
Les autres répondent que l’amour fougueux, violent, jaloux et cruel, n’est que trop souvent le principe de ces dangers, de ces malheurs qui nous effrayent et nous attendrissent ; et qu’ainsi c’est une source d’émotions dont il est absurde de se priver ; que si les Grecs et les Romains n’y ont pas eu recours, c’est en grande partie parce qu’ils n’avaient pas de comédiennes, que c’étaient des hommes qui remplissaient les rôles de femmes, et que l’expression de l’amour eût été ridicule dans cette situation ; que ce n’est pas défigurer ni rabaisser les héros que de leur donner de l’amour, puisque l’histoire réelle ou poétique prouve qu’ils n’ont pas été exempts de cette passion ; qu’enfin la peinture de l’amour n’est pas dangereuse par elle-même ; qu’elle ne l’est que par l’excès de licence qu’on s’y donne ; et que l’abus qu’on en peut faire n’est pas un motif suffisant pour en interdire l’usage158. […] Le ridicule est encore chargé quand on fait contraster les travers entre eux, ou avec la raison droite et la décence, lorsqu’on fait figurer un jeune homme prodigue à côté d’un père avare ; lorsque, sur la même scène, on voit un homme sensé et un joueur de trictrac qui vient lui tenir des propos impertinents ; une femme ménagère, à côté d’une savante ; un homme poli et humain à côté d’un misanthrope. […] Tel est celui qui règne dans le Misanthrope, les Femmes savantes. […] Dans le Misanthrope, ce sont des marquis, des comtes, en un mot des courtisans ; dans Tartuffe et les Femmes savantes, ce sont de simples bourgeois ; dans Turcaret, ce sont des financiers, dans Attendez-moi sous l’orme de Regnard, ce sont des paysans.
Le roi son père, qui n’aimait ni n’estimait la reine sa femme, lui donna, en mourant, un conseil nécessaire pour limiter l’autorité de sa régence ; et il y nomma M. le cardinal Mazarin, M. le chancelier3, M. […] La reine, qui ne craignait rien parce qu’elle connaissait peu, s’emporta, et elle lui répondit avec un ton de fureur plutôt que de colère : « Je sais bien qu’il y a du bruit dans la ville ; mais vous m’en répondrez, messieurs du parlement, vous, vos femmes et vos enfants. » En prononçant cette dernière syllabe, elle rentra dans sa petite chambre grise et elle en ferma la porte avec force.
Lorsque j’arrivai, je fus regardé comme si j’avais été envoyé du ciel : vieillards, hommes, femmes, enfants, tous voulaient me voir. Si je sortais, tout le monde se mettait aux fenêtres ; si j’étais aux Tuileries, je voyais aussitôt un cercle se former, autour de moi ; les femmes mêmes m’entouraient comme un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs1 Si j’étais au spectacle, je trouvais d’abord cent lorgnettes dirigées vers ma figure ; enfin, jamais homme n’a tant été vu que moi.
Atius Balbus, et devint mère d’Atia, femme d’Octavius, qui en eut Oe.
Antiope, reine des Amazones, femmes guerrières, qui habitoient les bords du fleuve Thermodon, dans la Cappadoce (aujourd’hui le gouvernement de Sivas dans la Natolie, région de la Turquie d’Asie).
Il régna 38 ans ; et voyant que son fils Julius Sylvius étoit peu habile à lui succéder, il laissa ses états à Julius Sylvius Enéas, son frère posthume, et fils de Lavinie, seconde femme d’Enée.
Hécude, fille de Dymas ou de Cissée, l’un et l’autre roi de Thrace, et femme de Priam, roi de Troie.
On ne parle point à des jeunes gens comme à des gens d’un âge mur, à des militaires comme à des magistrats, à des femmes comme à des hommes graves. […] On ne voyait de tous côtés que des femmes tremblantes, des vieillards courbés, de petits enfants les larmes aux yeux, qui se retiraient dans la ville. […] Rousseau s’est plu à décrire d’une manière si agréable, et dont nous ne rapportons ici que quelques lignes, La Maison, les Amis, les Plaisirs de Jean-Jacques à la campagne s’il était riche Là, je rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis, aimant le plaisir et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes, la ligne, les gluaux, le râteau des faneuses et le panier des vendangeurs. […] Et jamais dans Larisse un lâche ravisseur Me vint-il enlever ou ma femme ou ma sœur ?
Il exerça cette charge avec la justice la plus exacte et la plus sévère, et fit maintenir la loi Oppia contre la parure des femmes.
(Molière, Les Femmes savantes, acte IV, scène iii.) […] Il suppose celui-ci en colère contre sa femme : « Si je dis oui, elle dit non ; soir et matin, nuit et jour, elle gronde (antithèse). […] On dit qu’une femme étrangère Un jour, le front voilé, parut dans le hameau, On conduisit ses pas vers l’humble cimetière, Mais, parmi les gazons et l’épaisse bruyère, On ne put retrouver la trace du tombeau. […] L’un est morne : — il conduit le cercueil d’un enfant ; Une femme le suit, presque folle, étouffant Dans sa poitrine en feu le sanglot qui la brise. […] Les deux femmes, alors, se croisant sous l’abside, Échangent un coup d’œil aussitôt détourné ; Et — merveilleux retour qu’inspire la prière — La jeune mère pleure en regardant la bière, La femme qui pleurait sourit au nouveau-né !
Celui-ci consiste dans des tours de phrases particuliers, dans un usage singulier des mots, dans l’art de relever les petites idées froides, puériles, communes, par une expression recherchée. » Et le xviiie siècle, toujours un peu moralisant, ajoute : « On peut le pardonner aux femmes, il est indigne d’un homme. […] Je ne sais si Horace pardonnait à Plaute les scènes en patois carthaginois de son Pœnulus, mais la Bruyère disait de Molière : « Il ne lui a manqué que d’éviter le jargon et d’écrire purement ; » et Marmontel, en justifiant d’ailleurs sur ce point Molière, Dufresny, Dancourt, et, du même trait, nos vaudevillistes du jour, ne permet pourtant l’emploi du jargon villageois, même dans la comédie, qu’à deux conditions : s’il contribue au comique de situation, ou s’il marque une nuance de simplicité dans les mœurs, comme dans l’Ecole des femmes, par exemple, où il sert à distinguer la simplicité grossière de Georgette de la naïveté d’Agnès.
Femmes, moine, vieillards, tout était descendu : L’attelage suait, soufflait, était rendu1. […] Une femme chantait : C’était bien de chansons qu’alors il s’agissait !
Je ne suis point du tout né pour le mariage : Des parents, des enfants, une femme, un ménage, Tout cela me fait peur. […] je sens redoubler ma colère… Bientôt, nouvelle déception ou plutôt nouvelle punition pour le joueur : Angélique, dont il recherchait la main, instruite de la destination qu’avait reçue son portrait, ne voudra plus être sa femme.
Là, je rassemblerais une société plus choisie que nombreuse d’amis3aimant le plaisir, et s’y connaissant, de femmes qui pussent sortir de leur fauteuil et se prêter aux jeux champêtres, prendre quelquefois, au lieu de la navette et des cartes, la ligne, les gluaux, le râteau des faneuses et le panier des vendangeurs4. […] Un saint évêque trouva une vieille femme qui, pour toute prière, ne savait dire que O ; et il lui dit : « Bonne mère, votre prière vaut mieux que les nôtres » : cette meilleure prière est aussi la mienne. »
Portant sur ses épaules son père, qui s’étoit chargé de ses dieux Pénates ; tenant par la main son fils Ascagne, et suivi de Creuse, sa femme, fille du roi Priam, laquelle s’égara et disparut dans les ténèbres, il se retira sur le mont Ida, y construisit une flotte, et s’embarqua avec le plus de Troyens qu’il put rassembler.