Combien distingue-t-on de sortes de fables ? On distingue trois sortes de fables : les unes que l’on appelle raisonnables, parce qu’on n’y introduit pour acteurs que des dieux ou des hommes, comme la Vieille et les deux Servantes ; d’autres que l’on nomme morales, dont les personnages n’ont que par emprunt les mœurs des hommes, comme le Loup et l’Agneau, le Chêne et le Roseau ; enfin, des fables mixtes, où avec les dieux et les hommes, on fait agir ou converser les animaux on des êtres sans vie, comme le petit Poisson et le Pêcheur. […] Pour que l’action soit entière, il faut quelle ait une étendue suffisante pour qu’on puisse distinguer sans peine un commencement, un milieu et une fin. […] Elles se distinguent tantôt par la solidité : Dieu prodigue ses biens A ceux qui font vœu d’être siens.
Cette illustre et ancienne maison a produit tant de grands hommes, qu’il est difficile de distinguer le héros qu’a eu en vue l’auteur de le.
Il servit en Italie sous les rois Charles VIII, Louis XII et François I, et se distingua dans toutes les batailles de la manière la plus éclatante.
Ces caractères généraux du style sont indispensables à l’écrivain, quelque genre qu’il ait adopté et quelque sujet qu’il traite : il en est cependant une foule d’autres qui dépendent plus particulièrement de la nature même du sujet, et qu’il faut connaître et savoir distinguer. […] Comme on reconnaît les peintres célèbres à la touche de leurs pinceaux, on distingue aussi les grands écrivains à leur style et à leur manière particulière.
En quoi il n’est pas vraisemblable que tous se trompent ; mais plutôt cela témoigne que la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux, qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens ou la raison, est naturellement égale en tous les hommes ; et ainsi, la diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. […] Et j’avais toujours un extrême désir d’apprendre à distinguer le vrai d’avec le faux, pour voir clair en mes actions et marcher avec assurance en cette vie.
L’harmonie impose la rime à la versification française, condition nécessaire dans une langue où l’accent ne distingue pas suffisamment les brèves et les longues. […] — On comprend dès lors ce que c’est que l’art poétique, et comment il se distingue de la poésie. […] C’est par là que La Fontaine se distingue entre les plus grands poëtes ; il est le seul peut-être qui, avec un génie sublime, ait toujours eu la naïveté d’un enfant. […] — La variété des formes et des qualités du style avait conduit les anciens à distinguer trois genres dans l’éloquence, le simple, le tempéré, le sublime. […] On distingue deux sortes de figures, les figures de pensées et les figures de mots.
On distingue plusieurs sortes de prétérits ou passés, savoir : un imparfait, je lisais ; trois parfaits, je lus, j’ai lu, j’eus lu, et un plus-que-parfait, j’avais lu. On distingue aussi deux futurs, le futur simple, je lirai ; et le futur passé, j’aurai lu. […] 53. — Il y a en français quatre conjugaisons différentes, que l’on distingue par la terminaison de l’infinitif.
— Dans les écrits comme dans les discours, il faut distinguer la rhétorique de l’éloquence. […] Des mœurs réelles et des mœurs oratoires — Les qualités que l’écrivain ou l’orateur manifeste, constituent les mœurs oratoires ; il faut les distinguer des mœurs réelles. […] La vérité de la religion se fonde sur trois grands caractères qui distinguent éminemment la religion chrétienne : 1° elle est raisonnable ; 2° elle est glorieuse ; 3° elle est nécessaire. […] — On distingue trois sortes d’exorde, désignés par les noms d’exorde simple, exorde par insinuation, exorde ex abrupto. […] 3° Une classification raisonnée des formes de style et la détermination précise des caractères qui distinguent la prose de la poésie.
L’épître, selon le ton et le sujet qu’elle choisit, se distingue en épitre sérieuse et en épitre familière.
La virgule sert encore à distinguer les différentes parties d’une phrase.
On distingue deux sortes de preuves ; les unes intrinsèques, tirées de la nature même du sujet : on les appelle encore, artificielles, parce qu’il faut un certain art pour les trouver. […] On distingue différentes sortes d’exordes, selon l’importance des sujets ou les dispositions de l’auditeur : exorde simple ; par insinuation ; pompeux, ou fleuri ; véhément ou ex abrupto. […] On a vu assez d’orateurs se distinguer dans un de ces genres, aucun ou presque aucun qui en ait présenté l’heureuse réunion, tant il est difficile, surtout en éloquence, d’atteindre à la perfection ou même d’en approcher. […] On sait que tout homme a une manière de penser ou de s’exprimer qui tient au tour particulier de son esprit, à son caractère ; c’est ce qui, dans le même genre, distingue un poète, un orateur, un historien d’un autre. […] Voici les principaux caractères par lesquels Cicéron distingue ce genre des deux autres.
« La différence la plus marquée dans les mœurs sociales, dit-il, est celle qui distingue les caractères des deux sexes. […] Les physiologistes distinguent quatre espèces de tempéraments, rarement absolues et exclusives l’une de l’autre dans le même individu, mais s’alliant en général à divers degrés et d’après certaines lois : le tempérament lymphatique, le sanguin, le bilieux et le nerveux.
On distingue trois combinaisons de rimes : les rimes plates, les rimes croisées, et les rimes mêlées. […] Sur un écueil battu par la vague plaintive, Le nautonier de loin voit blanchir sur la rive Un tombeau près du bord par les flots déposé : Le temps n’a pas encor bruni l’étroite pierre, Et, sous le vert tissu de la ronce et du lierre, On distingue un sceptre brisé.
. — Il y a plusieurs autres conjonctions : l’usage les fera connaître ; la plus ordinaire est que ; on distingue la conjonction que du que relatif, en ce qu’elle ne peut pas se tourner par lequel, laquelle.
Ἀστέρας est peut-être une faute de copiste car Julien (Discours ii, p. 81 C) et d’autres auteurs attestent que le signe naturel qui distinguait les.
On en distingue de deux sortes, les indices certains, signa necessaria ; et les indices probables, signa non necessaria. […] Notre âme, quoiqu’elle soit une substance simple, a deux facultés principales, qu’on distingue surtout par la différence de leur objet. […] Parmi les moyens de se concilier les juges au barreau, il convient de distinguer ceux que l’on peut produire à découvert, de ceux qui veulent des ménagemens. […] Nous distinguons entre les moyens d’émouvoir ceux qui appartiennent à l’orateur et ceux qui naissent de la cause. […] Il est fondé sur cette correspondance de sensations qu’on nomme sympathie, et que la nature a établie entre les hommes pour première cause de sociabilité qui les distingue.