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73. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre premier. Du genre lyrique » pp. 114-160

Emporté par la fougue de son imagination brûlante, et par les mouvements de son cœur vivement ému, il part comme un torrent qui rompt ses digues, et chante tout à coup sur un ton élevé. […] Leur poésie est un torrent, un orage : elle emporte tout avec elle ; elle ébranle les cœurs ; elle nous fait parcourir l’univers, elle nous fait monter aux cieux, elle nous fait tomber dans les abîmes. […] Que le cœur soit vivement pénétré, et il suggérera à l’esprit des pensées, des images, des comparaisons analogues et proportionnées au sentiment. […] Destinée à exprimer la gaieté et la joie, à récréer l’esprit, à toucher le cœur par de gracieuses images, la chanson, infidèle à sa mission, s’inspire trop souvent de souvenirs dangereux et de peintures licencieuses. […] Elle rejette toute recherche d’esprit, l’esprit étant l’écueil du langage du cœur.

74. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — De Maistre 1753-1821 » pp. 210-213

Il a fini : le cœur lui bat, mais c’est de joie ; il s’applaudit, il dit dans son cœur : « Nul ne roue mieux que moi. »Il descend : il tend sa main souillée de sang, et la justice y jette de loin quelques pièces d’or qu’il emporte à travers une double haie d’hommes écartés par l’horreur1 Le rôle de la france Fragment de lettre Au baron vignet des étoiles 2 Lausanne, 28 octobre 1794. […] Je ne sais cependant si je m’exprime bien exactement ; car au lieu d’extrême plaisir, je devrais dire2 3 douloureux plaisir ; j’ai été attendri jusqu’aux larmes par la fin de ta lettre, qui a touché la fibre la plus sensible de mon cœur. […] C’est le cas de dire qu’il a l’esprit du cœur.

75. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

En effet, à la vivacité si brillante qui la distingue, à son enjouement si hardi et si spirituel, quel tendre dévouement aux maux de ceux qui l’entourent, quelles solides qualités d’un cœur droit, généreux et vraiment chrétien ne joint-elle pas ? […] Vatel monte à sa chambre, met son épée contre la porte, et se la passe au travers du cœur ; mais ce ne fut qu’au troisième coup, car il s’en donna deux qui n’étaient point mortels ; il tombe mort. […] Ne comprenez-vous point bien l’effet que cela peut faire dans un cœur comme le mien ? […] Faut-il donc que je me trouve cette tristesse avec tant d’autres qui sont présentement dans mon cœur ! […] Vous n’avez jamais vu Paris comme il est : tout le monde pleure, ou craint de pleurer : l’esprit tourne à la pauvre madame de Nogent1 ; madame de Longueville fait fendre le cœur, à ce qu’on dit : je ne l’ai point vue, mais voici ce que je sais.

76. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — La Fontaine 1622-1695 » pp. 339-378

On retrouve ici le cœur de la Fontaine. […] On voit bien que sa prière s’adresse à un cœur un peu égoïste, qui aime surtout ses caprices, ses aises. […] Son cœur, Chose légère, ne fut jamais très-sédentaire. […] Il parle en leur nom, comme s’il sentait leur présence en lui-même, et dans son cœur. […] Le grand cœur et le bon sens.

77. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Michel de Montaigne, 1533-1592 » pp. -

Elle2 a mon cœur des mon enfance. […] L’enthousiasme qui pénètre dans le cœur comme la pointe d’un trait. […] Voilà un vœu qui est encore dans tous les cœurs. […] …………… C’est elle qui revêt d’une indomptable force Vos fils, durs à la neige, insensibles au feu ; Par elle vous gardez, sous une rude écorce, Les tendresses du cœur et la croyance en Dieu. […] A ceux qui vous diront la ville et ses merveilles Fermez bien votre cœur, paysans, mes amis !

78. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Sereine et austère, malgré l’essor d’un cœur ardent, sa jeunesse ne connut que les troubles et les orages de la pensée. […] Au sentiment de notre grandeur et de notre misère, il associe l’accent d’un cœur qui a souffert. […] C’est la plus belle place du monde : rien ne peut le détourner de ce désir, et c’est la qualité la plus ineffaçable du cœur de l’homme. […] Elle consiste donc dans une correspondance qu’on tâche d’établir entre l’esprit et le cœur de ceux à qui l’on parle d’un côté, et de l’autre les pensées et les expressions dont on se sert ; ce qui suppose qu’on aura bien étudié le cœur de l’homme pour en savoir tous les ressorts, et pour trouver ensuite les justes proportions du discours qu’on veut y assortir. […] Ses idées ne sont point un jeu de son esprit, c’est le travail douloureux de son cœur : elles le pénètrent, elles le consument ; c’est la flèche de feu attachée à son flanc, et il soulage son mal en l’exprimant.

79. (1839) Manuel pratique de rhétorique

Qu’il s’attache à Racine et qu’il sache par cœur Phèdre, Britannicus, Iphigénie, Athalie. […] elle vous gagnera le cœur de tous les hommes. […] Sensibilité du cœur, attendrissement sur la misère, sur les maux d’autrui. […] Elles sont : 1° dans le sujet ; 2° dans l’âme de l’orateur lui -même ; 3° dans le cœur de ses auditeurs. […] Jusqu’au fond de nos cœurs notre sang s’est glacé.

80. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Mon esprit épuisé ne sert plus ni mon cœur ni ma pensée ; ma plume est aussi faible que ma main ; elle a tracé péniblement chacune de ces lignes : il n’y en a pas une qui ne m’ait déchiré le cœur, et je n’aurais pas souffert davantage si j’eusse creusé moi-même la fosse de Santa-Rosa. […] Mon cœur n’est-il pas son vrai tombeau ? […] O espérance divine, qui me fait battre le cœur au milieu des incertitudes de l’entendement !

81. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) «  Chapitre XXIV. des figures. — figures par rapprochement d’idées opposées  » pp. 339-352

Connaissez-vous rien de plus grand que l’antithèse de Socrate s’adressant à ses juges : « Maintenant retirons-nous, moi pour mourir, et vous pour vivre ; » rien de plus touchant que celle d’Hérodote : « Préférez toujours la paix à la guerre ; car pendant la paix, les enfants ensevelissent leurs pères, et pendant la guerre, ce sont les pères qui ensevelissent leurs enfants ; » rien de plus gracieux que celle de Quinault : Vous juriez autrefois que cette onde rebelle Se ferait vers sa source une roule nouvelle, Plus tôt qu’on ne verrait votre cœur dégagé : Voyez couler ces flots dans cette vaste plaine, C’est le même penchant qui toujours les entraîne ; Leur cours ne change point, et vous avez changé… L’antithèse est la vraie expression du sentiment, toutes les fois que l’esprit est tellement frappé d’un contraste qu’il ne peut le rendre d’une autre manière. […] Clytemnestre va retourner en Argos après la mort de sa fille qu’elle avait amenée pour l’hymen d’Achille ; Et moi qui l’amenai triomphante, adorée, Je m’en retournerai seule et désespérée ; Je verrai les chemins encor tout parfumes Des fleurs dont sous ses pas on les avait semés… Madame de Sévigné ne dira pas autrement que Clytemnestre : « Quand j’ai passé sur ces chemins, j’étais comblée de joie dans l’espérance de vous voir et de vous embrasser ; et en retournant sur mes pas, j’ai une tristesse mortelle dans le cœur, et je regarde avec envie les sentiments que j’avais en ce temps-là. » Dans tous ces exemples, l’antithèse n’est que le reflet de l’opposition qui existe réellement dans les idées, les faits, les sentiments ; et ce rapprochement préalable entre les choses ne peut que gagner en clarté, en force, en grâce, en pathétique, au rapprochement entre les mots. […] Ceux qui ont eu l’heur de l’entendre se rappellent de quel ton il disait à Flaminius : Attale a le cœur grand, l’esprit grand, l’âme grande, Et toutes les grandeurs dont on fait un grand roi… Et si Flaminius en est le capitaine, Nous pourrons lui trouver un lac de Trasimène… à Attale : Vous avez de l’esprit, si vous n’avez du cœur… à Laodice, après son entretien avec l’ambassadeur de Rome, Vous a-t-il conseillé beaucoup de lâchetés, Madame ? […] Contre ses meurtriers je n’ai rien à vous dire ; C’est à servir l’Etat que leur grand cœur aspire. […] Ils peuvent remplir ces vastes édifices, mais ils laisseront toujours votre cœur vide… etc.

82. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

gentil seigneur veuillez réfréner votre cœur. […] je l’aime de tout mon cœur. […] je suis à vous de tout mon cœur. […] (Du cœur.) […] Le cœur de Termes en tressaillit.

83. (1867) Rhétorique nouvelle « Troisième partie. la rhétorique » pp. 194-

Votre cœur est ému, vos larmes coulent. […] Mais comment triompher des esprits, si on ne se rend maître des cœurs ? […] La raison, le cœur, l’oreille, les yeux, tout y est satisfait. […] Le cœur en est la source intarissable. — Quoi ! […] Le cœur a sa logique comme la raison.

84. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie —  Vauvenargues, 1715-1747 » pp. 336-343

Stoïcien tendre, il justifia par son exemple ce mot excellent qui est de lui : « Les grandes pensées viennent du cœur. » Philosophe religieux par sentiment, il se conserva pur de toute contagion dans un siècle où la licence des mœurs atteignait les idées. […] L’on ne mesure bien, d’ailleurs, la force et l’étendue de l’esprit et du cœur humains que dans ces siècles fortunés ; la liberté découvre, jusque dans l’excès du crime, la vraie grandeur de notre âme ; là, brille en pleine lumière la force de la nature ; là, paraît la vertu sans bornes, le plaisir sans infamie, l’esprit sans affectation, la hauteur sans vanité, le vice sans bassesse et sans déguisement. […] À Dieu, mon cœur, je vous baise cent mille fois. […] Je m’informe curieusement de tout le détail de sa vie ; s’il a fait des fautes, je les excuse, parce que je sais qu’il est difficile à la nature de tenir toujours le cœur des hommes audessus de leur condition. […] « Je vais lire vos Portraits, lui écrivait Voltaire ; si jamais je veux faire celui du génie le plus naturel, de l’homme du plus grand goût, de l’âme la plus haute et la plus simple, je mettrai votre nom au bas. » Vauvenargues disait ailleurs : « On doit se consoler de n’avoir pas les grands talents, comme on se console de n’avoir pas les grandes places : on peut être au-dessus de l’un et de l’autre par le cœur. » Citons encore de lui quelques pensées détachées : « Les feux de l’aurore ne sont pas si doux que les premiers regards de la gloire. » « Les orages de la jeunesse sont environnés de jours brillants. » « Les premiers jours du printemps ont moins de grâce que la vertu naissante d’un jeune homme. » « La servitude abaisse l’homme jusqu’à s’en faire aimer. » « La liberté est incompatible avec la faiblesse. » « Le fruit du travail est le plus doux plaisir. » « C’est un grand signe de médiocrité que de louer toujours modérément. » « Si vous avez quelque passion qui élève vos sentiments, qui vous rend plus généreux, plus compatissant, plus humain, qu’elle vous soit chère. » « Les conseils de la vieillesse éclairent sans échauffer, comme le soleil d’hiver. » « Les longues prospérités s’écoulent quelquefois en un moment, comme les chaleurs de l’été sont emportées par un jour d’orage. » 1.

85. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Notions préliminaires » pp. 2-15

Les qualités du cœur ne sont-elles pas nécessaires au goût ? […] Celui dont le cœur est dur ou manque de délicatesse, qui ne sait point admirer ce qui est grand et généreux, qui ne partage point les sentiments doux et tendres, sentira toujours faiblement les beautés les plus sublimes de l’éloquence et de la poésie. […] Quoique les principes du goût soient inhérents à l’esprit humain, et qu’il n’y ait personne qui ne goûte ce qui est beau, vrai et conforme à la nature, cependant chez la plupart des hommes, ces principes sont peu développés, faute d’instruction et de réflexion ; ils sont même étouffés ou corrompus par une éducation vicieuse, par de mauvaises lectures, par les exemples et les préjugés du siècle, qui détruisent les semences de goût que la nature a répandues dans tous les cœurs. […] Les belles-lettres ornent la mémoire, développent l’intelligence et l’imagination, enrichissent l’esprit et l’occupent agréablement, lui donne cette justesse de pensée, cette fleur d’éloquence et d’élocution, cette finesse de goût qu’on ne trouve point chez ceux qui ne les ont point cultivées, et ce qui vaut mieux encore, élèvent le cœur en ennoblissant les sentiments et en perfectionnant toutes les facultés de l’homme. […] Éclairer les intelligences, redire les grandes actions et marquer les mauvaises au coin de la honte ; perpétuer les belles traditions nationales, rendre moins arides les sentiers de la science ; produire les suaves compositions qui font le charme des heures de loisir ; ramener sans cesse l’admiration vers le beau ; considérer comme le principe vital de la littérature le sentiment religieux, où l’on trouve le premier type de la beauté, le souffle divin qui seul fait naître l’enthousiasme et l’admiration ; entourer d’un respect inaltérable l’autel, le foyer domestique, la vieillesse, la paternité ; faire vibrer toutes les nobles cordes du cœur humain, et mépriser les succès qu’obtiennent les dramaturges du vice et les peintres de monstruosités ; en un mot, prendre pour éléments des belles-lettres le sentiment religieux, le patriotisme et le goût, voilà dit, M.

86. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Il me semble que l’esprit s’y amuse, et que le cœur n’en est point ému. […] Tant qu’on prêchera par cœur et souvent, on tombera dans cet embarras. […] Voudriez-vous qu’on ne prêchât point par cœur ? […] Je soutiens que c’est celui qui a appris par cœur. […] Voyez combien l’orateur qui ne parle que par cœur est loin de ce but.

87. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Prosateurs

L’estimation et le prix d un homme consiste au cœur et en la volonté : c’est là où gist son vray honneur. […] Adieu, mon cœur. […] Enseignez-moy qui m’a desrobbé mon ame, ma vie, mon cœur et toute mon esperance ! […] Il rassurera par sa bonne mine les cœurs effrayés. […] Il connoît que les plus nobles conquêtes sont celles des cœurs et des affections.

88. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Sainte-Beuve 1804-1870 » pp. 291-295

Heureux les simples de cœur M. […] Heureux celui qui d’un cœur humble reconnaît dans la nature un auteur visible, se manifestant par tous les signes ; qui croit l’entendre dans le tonnerre et dans l’orage ; qui le bénit dans la rosée du matin et dans la pluie du printemps ; qui l’admire et l’adore dans la splendeur du soleil, ou dans les magnificences d’une belle nuit ! Heureux qui l’invoque et le prie à chaque accident de la saison, qui compte sur lui seul comme aux jours de la manne dans le désert, qui suit en fidèle ému, entre deux haies en fleur, la procession d’une Fête-Dieu champêtre, ou qui prend part avec foi et ferveur, le long des blés courbés ou desséchés, aux cantiques d’alarme et aux pieux circuits des Rogations extraordinaires, qui sait le chemin menant à la statue de la Vierge dressée au sommet du rocher, ou logée au cœur du chêne antique que hantaient jadis les fées, qui ne méprise pas le saint du lieu et le miracle d’hier qu’on en raconte ! […] Nous avons ouvert le cercueil avec Fontaine12 ; nous avons revu son visage non altéré ; une centaine de religieuses, plus brillantes de charité que les cierges qu’elles portaient dans leurs mains1, l’ont regardé, ce visage d’un père, à travers leurs pleurs ; les principales, en le descendant à la fosse, lui ont donné de saints baisers, et toutes ont chanté jusqu’à la fin la prière qui crie grâce pour les plus irrépréhensibles ; et puis, les jours suivants, dans le mois, dans l’année, les voilà qui se mettent à mourir, et les messieurs aussi2 ; ils meurent coup sur coup, frappés au cœur par cette mort de M. de Sacy, joyeux de le suivre, certains de le rejoindre, oui certains, grâce à l’humble et tremblant espoir du chrétien, et redisant volontiers, comme lui, d’une foi brûlante et soupirante : « O bienheureux purgatoire3 ! 

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