Toi, qu’annonce l’aurore, admirable flambeau, Astre toujours le même, astre toujours nouveau, Par quel ordre, ô soleil, viens-tu, du sein de l’onde, Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ?
Pour t’élever de terre, homme, il te faut deux ailes, La pureté du cœur et la simplicité : Elles te porteront avec facilité Jusqu’à l’abîme heureux des clartés éternelles.
Il est un modèle de majestueuse élégance, de clarté brillante, de cette précision ornée qui s’interdit trop la simplicité du mot propre.
Les figures grammaticales sont des manières de parler qui s’écartent des règles ordinaires, et que l’on emploie pour donner à la pensée plus de clarté, plus d’étendue ou de précision, plus de force, plus d’agrément. […] Le pléonasme (de la racine πλεος, plein) consiste dans l’emploi de mots superflus, quant au sens et à la construction, mais servant à donner plus de force, plus de grâce, plus de clarté ou d’harmonie à la pensée. […] Dum quærunt lumen, fur evasit. — Lux, clarté, jour.
Lorsqu’il signifie, répandre de la clarté, il est actif, et par conséquent a un régime simple : = le soleil éclaire la terre. […] Au reste, on verra dans l’article de la clarté du style, ce que je dois dire sur ce sujet.
Réduit à l’ordre purement chronologique, il n’est pas exempt d’une certaine sécheresse, sous laquelle on reconnaît cependant avec plaisir un grand nombre de faits classés avec ordre et clarté ; des portrait^, des remarques et des réflexions qui donnent à cet ouvrage un nouveau prix.
Éternelles clartés !
L’inversion est très-fréquente dans les vers français : c’est même généralement une élégance, à moins qu’elle ne soit forcée, et ne nuise à la clarté de la phrase.
Mais il faut, à Paris, bien d’autres qualités ; On ne s’éblouit pas de ces fausses clartés, Et tant d’honnêtes gens que l’on y voit ensemble Font qu’on est mal reçu si l’on ne leur ressemble.
L’exposition doit se faire remarquer par la précision, la clarté et surtout par une simplicité noble et grave qui exclut toute affectation, toute promesse vaine et prétentieuse.
Il réussit mieux quand il tenta de faire connaître au public les lois de l’astronomie et les découvertes des savants dans ses Entretiens sur la pluralité des mondes (1686), et surtout dans les Eloges des académiciens, qu’il composa comme secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, et qui sont un modèle tout ensemble de finesse, d’aisance et de clarté. […] Aussi cet ouvrage reçut-il les applaudissements publics, et l’approbation des personnes les plus capables de ces calculs et de ces comparaisons et les plus versées en toutes ces matières, qui en admirèrent la profondeur, la justesse, l’exactitude et la clarté.
Destiné à éclairer l’intelligence ; à toucher le cœur et à satisfaire le goût, le cantique doit briller par la clarté, la précision, la noble simplicité de l’expression, et surtout, lorsqu’il s’agit du dogme, par une grande exactitude théologique.
Le vrai sujet n’est pas en effet un duo d’amour contrarié par un malencontreux mari ; ce serait un véritable canevas de comédie : le sujet est un sujet tout religieux et chrétien, et dès lors le premier rôle n’est pas celui de l’amant généreux, si nobles que soient ses sentiments, mais celui du jeune, qui ébloui des célestes clartés qui l’illuminent, immole à sa loi nouvelle l’amour d’une épouse adorée et dont le supplice touche de la grâce, à la fois cette épouse, son rival et Félix même, son persécuteur. […] Quant au second, s’il est vrai qu’il permettrait d’éviter les répétitions de mots et de varier l’harmonie, il nuirait certainement à la clarté, en introduisant dans les mots une diversité qui ne serait pas dans la pensée, et fatiguerait l’esprit en déroutant l’attention. […] L’horreur du mot propre nuit à la clarté du style, et lui retire l’énergie, la couleur, la vie ; aussi Fénelon est-il plus près de la vérité, lorsqu’il signale comme un défaut ce dont Buffon fait une qualité indispensable de l’écrivain : « Nous avons, dit-il, une fausse politesse, semblable à celle de certains provinciaux qui se piquent de bel esprit ; ils n’osent rien dire qui ne leur paraisse exquis et relevé ; ils sont toujours guindés, et croiraient se trop abaisser en nommant les choses par leur nom. » En résumé, pour donner du Discours sur style une appréciation d’ensemble, nous dirons, sans prétendre par là diminuer la valeur et l’autorité de préceptes qui sont souvent l’expression de la raison même, que Buffon a eu le tort d’ériger parfois en règles absolues des habitudes d’esprit personnelles : le Discours sur le style « n’est, dit M.
Comme alors les mots n’ont plus leur forme usitée, ils paraissent extraordinaires ; et cependant, comme ce sont toujours les mêmes mots, ils conservent leur clarté.
Il doit être gracieux dans les descriptions comme dans ce passage du même auteur : Qu’en ses plus beaux habits l’Aurore, au teint vermeil, Annonce à l’univers le retour du soleil, Et que devant son char ses légères suivantes Ouvrent de l’orient les portes éclatantes ; Depuis que ma bergère a quitté ces beaux lieux, Le ciel n’a plus ni jour, ni clarté pour mes yeux.
Les qualités qui lui conviennent sont : l’ordre, la clarté, la concision, et surtout la simplicité.