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2. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

(Tribunal des) Il était composé des députés des villes de la Grèce, dont il était le conseil suprême, et comme les états-généraux. […] Au commencement du siècle suivant, l’empereur Adrien fit bâtir une nouvelle ville près des ruines de l’ancienne. […] Cette ville, aujourd’hui réduite presque à rien, est au pouvoir des Turcs, qui en chassèrent les Sarrasins, en 1517. […] Il y a tout auprès une grande et belle ville du même nom. […] Romulus, fondateur de la ville de Rome, dont il fut le premier roi.

3. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce premier volume. » pp. 365-408

Il fut le chef général des dix rois de la Grèce, qui assiégèrent la ville de Troie. […] C’était anciennement la ville de Césarée en Mauritanie, bâtie et embellie par Juba, roi de cette contrée. […] Carthage, ville d’Afrique, fondée, l’an 883 avant J. […] -C., la ville de Carthage. […] Vendôme(ville), capitale du Vendômois dans la Beauce.

4. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Montluc, 1503-1577 » pp. -

Et ainsi nous en allasmes tous à cheval au palais, et comme nous eusmes monté le degré, nous trouvasmes la grand salle, pleine de noblesse et de bourgeois de la ville qui estoyent du Conseil……. […] Et commencasmes à entrer au mois de mars, nous ayant tout failly8, car de vin il n’y en avoit une seule goutte en toute la ville dés la demy-fevrier. Avions mangé tous les chevaux, asnes, muletz, chatz et ratz qu’estoient dans la ville. […] Montluc gouvernait la ville assiégée. […] Albe, ville du royaume de Naples.

5. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

La facilité de la fuite, le voisinage de la ville de Tours leur inspirent quelque audace. […] Sera-ce de la campagne dans la ville ? de la ville dans ta maison ? […] Romulus n’a-t-il pas ouvert aux Sabins les portes de notre ville ? […] Leur ville doit être emportée avant leur empire, l’Italie, avant les provinces.

6. (1853) Exercices de composition et de style ou sujets de descriptions, de narrations de dialogues et de discours

Souvent je quitterai la ville pour venir y rêver. […] Le repos des champs après les occupations de la ville. […] Cette catastrophe arriva eu 1553, dans les environs d’Amasie, ville de 1’Asie Mineure. […] Les villes gibelines mirent des troupes sous les armes ; les bannis, les troupes des villes gibelines et les troupes du royaume de Naples marchèrent ensemble contre Florence. […] La ville est menacée des plus grands périls.

7. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

La ville de Syracuse était la plus grande et la plus belle de toutes les villes grecques. — 5. […] Damas était la ville la plus célèbre de la Syrie. — 4. […] César arriva à Marseille, ville des Gaules. — 3. […] Cette ville fut appelée Albe la Longue. […] La ville paraissait devoir être difficile à prendre.

8. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Chaque fois qu’ils prennent une ville, les Grecs ne te font-ils pas la première part du butin ? […] Quand il marche dans la ville, les peuples le regardent passer comme un dieu. […] Ils ont la joie de voir leur ville bien-aimée croître chaque jour en puissance et en splendeur. […] D’autres vont chercher les généraux, mandent le trompette : toute la ville est en tumulte. […] C’est peu du sac de tant de villes ; ne préside-t-il pas les jeux Pythiques, ces grandes assemblées de toute la Grèce ?

9. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Au premier bruit de ce funeste accident, toutes les villes de Judée furent émues, des ruisseaux de larmes coulèrent des yeux de tous leurs habitants. […] que de louanges retentissent dans les villes, dans la campagne ! […] On vit dans les villes par où son corps a passé les mêmes sentiments que l’on avait vus autrefois dans l’empire romain, lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était interrompu que par les gémissements des habitants ; les magistrats en deuil eussent volontiers prêté leurs épaules pour le porter de ville en ville : les prêtres et les religieux à l’envi l’accompagnaient de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une douleur encore plus véhémente que ceux qui l’accompagnaient ; et, comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. » 1.

10. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Madame de Staël 1766-1817 » pp. 218-221

Ce sont les lamentations d’une héroïne de roman, qui, née en Italie, a le goût des lettres, des arts, et se trouve condamnée par son mariage au séjour d’une petite ville d’Angleterre où des commérages vont remplacer pour elle les plaisirs de l’esprit. […] Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société), p. 117. […] Corinne disait encore : « Il y a dans les plus petites villes d’Italie un théâtre, de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble, envoyer à ma place une poupée légèrement perfectionnée par la mécanique, elle aurait très-bien rempli mon emploi dans la société. […] Comparez la petite ville par La Bruyère (de la société), p. 117. […] Corinne disait encore : « Il y a dans les plus petites villes d’Italie un théâtre, de la musique, des improvisateurs, beaucoup d’enthousiasme pour la poésie et les arts, un beau soleil ; enfin, on y sent qu’on vit ; mais je l’oubliais tout à fait dans la province que j’habitais, et j’aurais pu, ce semble, envoyer à ma place une poupée légèrement perfectionnée par la mécanique, elle aurait très-bien rempli mon emploi dans la société.

11. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Montesquieu, 1689-1755 » pp. 235-252

Si la grandeur de l’empire perdit la république, la grandeur de la ville ne la perdit pas moins. […] Les peuples d’Italie étant devenus ses citoyens, chaque ville y apporta son génie, ses intérêts particuliers, et sa dépendance de quelque grand protecteur3. […] Cette ville, qui avait résisté à tant de défaites, qu’on avait vue renaître après ses destructions, fut vaincue à Chéronée, et le fut pour toujours. […] Remarquez que, dans la division par tribus, ceux qui étaient dans les quatre tribus de la ville étaient à peu près les mêmes que ceux qui, dans la division par centuries, étaient dans la sixième classe. […] Cette dame, renommée par son esprit et sa beauté, recevait chez elle la meilleure société de Florence, et Montesquieu y était très-assidu pendant son séjour dans cette ville.

12. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Le Sage 1668-1747 » pp. 139-143

Ce roman d’intrigue et de caractère est déjà une revue animée des travers ou des vices que la ville et la cour offraient aux regards d’un observateur clairvoyant. […] Vous passez pour un prodige, et je ne doute pas que l’Espagne ne se trouve un jour aussi vaine6 de vous avoir produit, que la Grèce d’avoir vu naître ses sages7 » Ces paroles furent suivies d’une nouvelle accolade8 qu’il me fallut essuyer, au hasard d’avoir le sort d’Anthée9 Pour peu que j’eusse eu d’expérience, je n’aurais pas été la dupe de ses démonstrations ni de ses hyperboles ; j’aurais bien connu à ses flatte ries outrées que c’était un de ces parasites1 que l’on trouve dans toutes les villes, et qui, dès qu’un étranger arrive, s’introduisent auprès de lui pour remplir leur ventre2 à ses dépens ; mais ma jeunesse et ma vanité m’en firent juger tout autrement. […] « Pennaflor », ville d’Espagne, à 13 kilom. […] « Santillane », ville d’Espagne, dans les Asturies occidentales. — « Oviédo », ville des Asturies occidentales et capitale de toute la province des Asturies.

13. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -

Sylla4 estant au siège devant Athenes, et n’ayant pas loisir d’y tenir le camp longuement, pour autant que5 d’autres affaires le pressoient, et que d’un costé Mithridates6 avoit envahy, occupé et ravy7 toute l’Asie, et d’austre costé la ligue de Marius8 se remettoit sus9, et recouvroit grande puissance dedans Rome, il y eut quelques vieillards en la boutique d’un barbier, qui en cacquettant ensemble dirent, qu’un certain quartier de la ville que l’on nommoit Heptachalcon n’estoit pas bien gardé, et qu’il y avoit danger que la ville ne fust prise par cest endroit là. Ce qu’entendans certains espions qui estoient dedans la ville, l’allerent rapporter à Sylla, lequel incontinent sur la minuict10 approcha son armée de ce costé là, par où il entra dedans, et peu s’en falut qu’il ne la rasast toute11 ; mais au moins l’emplit il de meurtre, et fut la rue que l’on appeloit Ceramique12 toute arrosée de sang, estant Sylla plus indigné1 contre ceux de la ville pour certaines paroles injurieuses, que pour autre offense qu’ils luy eussent faitte : car pour se mocquer de Sylla et de sa femme Metella2, ils venoient sur la muraille et disoient : « Sylla est une meure3 aspergée de farine », et un tas d’autres telles mocqueries ; et par ainsi4 pour la plus legere chose du monde, comme dit Platon5, c’est à sçavoir pour des paroles, ils payerent une très griefve6 et très cruelle amende. […] La se rapporte à la ville. […] Revenu à Athènes, il ouvrit dans un faubourg de la ville l’école nommée Académie.

14. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88

que de louanges retentissent dans les villes, dans la campagne ! […] On vit dans les villes par où son corps a passé les mêmes sentiments que l’on avait vus autrefois dans l’empire romain, lorsque les cendres de Germanicus furent portées de la Syrie au tombeau des Césars. Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était interrompu que par les gémissements des habitants ; les magistrats en deuil eussent volontiers prêté leurs épaules pour le porter de ville en ville : les prêtres et les religieux à l’envi l’accompagnaient de leurs larmes et de leurs prières. Les villes pour lesquelles ce triste spectacle était tout nouveau faisaient paraître une douleur encore plus véhémente que ceux qui l’accompagnaient ; et, comme si en voyant son cercueil on l’eût perdu une seconde fois, les cris et les larmes recommençaient. »

15. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

S’il y avait cinquante justes dans cette ville, les extermineriez-vous avec les autres ? […] Les deux armées furent bientôt en présence près de la ville de Mantinée. […] Le sultan jura sur l’alcoran qu’il ne s’emparerait de la ville que par la force. […] Un jour qu’on le suppliait d’accorder une capitulation à la ville, il montra ses étendards qui flottaient déjà sur les remparts, et refusa d’accorder des conditions à une ville prise d’assaut. […] La clémence du prince peut procurer le salut d’une ville ; mais les attentats de la ville peuvent procurer au prince une gloire immortelle, celle de la vertu.

16. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Cousin 1792-1867 » pp. 257-260

Quand on entre dans cette ville qui surgit d’un désert de sables, quand on se promène pour la première fois dans ces rues larges et bien alignées, où chaque maison est comme un palais, on éprouve une impression de grandeur. Mais lorsque cette impression est dissipée et qu’on regarde avec attention, on ne trouve plus un seul beau monument dans cette ville si belle. L’ensemble frappe, et rien n’attache : c’est une ville d’hier, qu’un grand homme a jetée dans l’espace sur de vastes proportions pour un magnifique avenir ; mais cet avenir n’est pas encore venu2. […] La tête immobile sur mon sac de paille, je roule en mon esprit les redoutables problèmes que je porte avec moi depuis tant d’années3, et je ne me réveille de ces méditations confuses4, qu’à la vue de Dresde, sur le pont élégant et léger qui joint les deux parties de la ville, et d’où j’ai sous les yeux le cours sinueux de l’Elbe ; en face les montagnes de Pilnitz, qui bornent l’horizon ; à gauche, les jardins du comte de Brüll, la terrasse, le belvédère ; à droite, le gracieux vaisseau de l’Église catholique5.

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