Elles font valoir elles-mêmes leurs vertus, elles posent, elles dissertent. […] En 1661, les Fâcheux, joués à Vaux dans une grande fête que Fouquet donnait à Louis XIV, inaugurèrent un genre de comédie plus élevée et plus durable. […] Souvent j’habille en vers une maligne prose : C’est par là que je vaux, si je vaux quelque chose. […] La haute poésie trouva néanmoins plusieurs interprètes : Crébillon dans quelques tragédies, Voltaire dans un poème épique ambitieux et faible, et dans des tragédies très inégales qui ne valent pas ses poésies légères ; J. […] Je crois que mon patron valait bien tous les vôtres.
L’abord de ce lieu m’a semblé une chose singulière, et qui vaut la peine d’être décrite. […] Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, de travailler beaucoup, de manger de même. […] C’est une maladie dont peu de personnes sont exemptes, et il vaut mieux en être attaqué à votre âge qu’à un âge plus avancé. […] Cet essai me fit connaître ce que je valais réellement ; libre de tous les ornements étrangers, je me vis apprécié au plus juste. […] Ne sois plus marquis ; toutes les grandeurs de ce monde ne valent pas un bon ami.
Mais la discipline de Malherbe lui fut fort utile : en le contraignant à s’observer un peu, elle nous valut quelques belles pièces qui ont fait vivre son nom.
A son retour, la faveur de Marguerite de Valois, sœur d’Henri II, lui valut les postes de maître des requêtes et de surintendant des finances en la chambre des comptes.
Des missions, que suivirent des conversions nombreuses opérées parmi les calvinistes du Chablais, lui valurent en 1596 l’honneur d’être nommé, malgré lui, coadjuteur de l’évêque de Genève, auquel il devait succéder.
Regardez si je ferai jamais de beaux discours qui me valent tant, et s’il n’eût pas été mal à propos qu’en cette occasion, sous ombre que je suis de l’Académie, je me fusse piqué de parler bon français.
Il leur vaudrait bien mieux, les pauvres animaux, travailler beaucoup et manger de même. […] Il faut à votre fille un mari qui lui soit propre ; et il vaut mieux pour elle un honnête homme riche et bien fait, qu’un gentilhomme gueux et malbâti.
Il vaut mieux placer sa pensée sous un jour frappant, et l’y laisser, que de la retourner, de la représenter de vingt manières différentes, et d’entasser une vaine profusion de mots au hasard, de fatiguer et d’épuiser enfin l’attention de ceux qui nous écoutent, et qui ont un intérêt réel à nous entendre.
Mais le souci de l’art fait valoir sa profonde érudition.
Lorsque l’on possédera ce sujet, c’est alors qu’il faudra, pour le faire valoir, bien méditer, avant de prendre la plume, sur toutes les idées qui le composent ; c’est alors qu’il s’agira réellement de trouver, d’inventer tous les développements qui s’y rapportent. […] L’exemple suivant est souvent cité ; c’est le raisonnement que Montaigne, d’après Plutarque, prête au renard de Thrace qui sonde la glace d’une rivière qu’il vaut traverser. […] Sachez, monsieur, que tant va la cruche à l’eau qu’enfin elle se brise ; et, comme dit fort bien cet auteur que je ne connais pas, l’homme est, en ce monde, ainsi que l’oiseau sur la branche ; la branche est attachée à l’arbre ; qui s’attache à l’arbre suit de bons préceptes ; les bons préceptes valent mieux que les belles paroles ; les belles paroles se trouvent à la cour ; à la cour sont les courtisans : les courtisans suivent la mode ; la mode vient de la fantaisie ; la fantaisie est une faculté de l’Âme : l’âme est ce qui nous donne la vie ; la vie finit par la mort ; la mort nous fait passer au ciel ; le ciel est au-dessus de la terre ; la terre n’est point la mer ; sa mer est sujette aux orages ; les orages tourmentent les vaisseaux ; les vaisseaux ont besoin d’un bon pilote ; un bon pilote a île la prudence ; la prudence n’est pas dans les jeunes gens ; les jeunes gens doivent obéissance aux vieux ; les vieux aiment les richesses ; les richesses font les riches ; les riches ne sont pas pauvres ; les pauvres ont de la nécessité ; la nécessité n’a point de loi ; qui n’a pas de loi vil en bête brute ; et, par conséquent, vous serez damné à tous les diables.
. — Quand un adjectif se rapporte à deux noms singuliers, on met cet adjectif au pluriel, parce que deux singuliers valent un pluriel.
Il vaut mieux l’imaginer que la posséder ; mais on avouera au moins que l’idée en est délicieuse1.
Il dit finement ailleurs : « J’ai la vanité de croire que tout cela ne vaut pas l’ouvrage que je voulais faire, et qui me parait d’autant meilleur que je l’ai toujours imaginé sans l’avoir jamais fait. » 2.
Ce livre nous a déjà valu des encouragements bien précieux.
Ceux qui nous pensent envelopper sont ou ceux même que nous avons tenus enfermés si lâchement dans Paris, ou gens qui ne valent pas mieux, et qui auront plus d’affaires entre eux-mêmes que contre nous.