Il y a en général trop d’esprit dans les lettres de Bussi-Rabutin ; trop d’apprêt dans le style de celles de Madame Lambert ; et le travail se fait trop sentir dans celles de Fléchier.
Mais les livres nous abrègent infiniment ce travail, en nous donnant des principes certains qui éclairent notre esprit, rectifient notre jugement, et rendent nos observations plus exactes ; nous y puisons des notions générales, et c’est beaucoup.
On lira aussi avec intérêt, sur la vie domestique et sur les travaux de ce poëte, des Mémoires que nous devons au second de ses fils, à Louis Racine, quoiqu’ils aient été rédigés avec plus de piété que d’exactitude.
Les deux premières furent des lois de travail et de peine. […] Une heureuse facilité règne dans ses discours : l’art et le travail ne s’y font point sentir.
On désigne en général dans le monde, sous le nom d’éloquence académique, deux ou trois sortes d’ouvrages essentiellement différents, et que nous séparerons avec soin ici, savoir : 1º les éloges historiques prononcés dans le sein des sociétés savantes, par les membres survivants, sur leurs confrères morts, et où on tâche, en rappelant leurs actions, de faire apprécier leurs travaux. […] Thomas Corneille et Bergeret, dans laquelle on lit un morceau fameux sur Pierre Corneille ; celle de Fontenelle à l’évêque de Luçon, consacrée presque tout entière à l’éloge de Lamotte, auquel succédait cet évêque ; celle de Buffon à La Condamine, où il louait dignement et avec une brièveté inimitable les travaux de ce hardi voyageur et la charité de l’évêque auquel il succédait.
Par vos travaux et par votre exemple, les véritables beautés du style se découvrent de plus en plus dans les ouvrages français, puisqu’on y voit la hardiesse, qui convient à la liberté, mêlée à la retenue, qui est l’effet du jugement et du choix.
……………………………………………… Par son âge, au travail à regret inhabile, Il presserait en vain le soc d’un bras débile ; Mais il ne peut languir dans un repos oisif : D’une épine noueuse aidant son pied tardif, Il va, des bords du champ, voir avancer l’ouvrage.
On veut que le style de la chanson soit léger, les expressions choisies et toujours exactes, la marche libre, les vers faciles et coulants ; que les tours n’aient rien de forcé ; que tout y soit fini, sans que le travail s’y fasse sentir.
Au culte du ciel se joint le culte de la Terre, cette autre divinité mère et nourrice du genre humain ; et le même Hésiode, dans son poème des Travaux et des Jours célèbre ses bienfaits : il enseigne l’art de la cultiver. […] Il ne rejette pas tous les ornements, puisqu’il a lui-même ses grâces particulières ; mais il est ennemi des ornements affectés où le travail se montre trop à découvert. […] Cependant, après le travail opiniâtre d’une semaine entière, un peu de repos leur suffit. […] Il est l’opposé de la recherche et du travail. […] On dit bien : Vivre de son travail, pour de ce que l’on gagne en travaillant.
Ainsi les mots captivité, charnier, succès, travail, repos, sommeil, obtenir, puissant, rendu, etc., pourraient être mis à la fin d’un vers masculin.
Ce n’est ni la force du génie, ni le travail assidu, ni la véhémente contention4 qui la font descendre.
Prière Tandis que le sommeil, réparant la nature, Tient enchaînés le travail et le bruit, Nous rompons ses liens, ô clarté toujours pure3 !
Les fragments de maçonnerie étaient tapissés de feuilles de scolopendre, dont la verdure satinée se dessinait comme un travail en mosaïque sur la blancheur des marbres.
Le poète y fait quelquefois une comparaison de nos travaux, de nos vices, de notre condition, avec les plaisirs, le repos et l’innocence des bergers. […] Tout ce qui offre l’appareil de l’étude et du travail, tout ce qui sent l’affectation, est entièrement opposé au caractère de l’élégie, non seulement lorsqu’elle exprime la douleur ou la tendresse, mais encore même lorsqu’elle décrit, en passant, des objets gracieux et riants.
Mais l’emploi même de cette figure supposait un travail réfléchi, qui ne pouvait s’accorder avec l’infatigable mobilité de l’imagination de Voltaire, avec cette avidité de succès qui embrassait et traitait à la fois la tragédie, la comédie, la physique, l’histoire, les contes, les romans, etc.