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32. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Le roi prend aussitôt ses dispositions pour le combat. […] Discours de Suréna, général d’Orode, roi des Parthes. […] Non, grand roi, je n’ai pas voulu plaisanter. […] Croit-on que le seul nom de roi ait fait cette grande aversion de nos pères ? […] Ainsi, le salut du roi et de toute la Perse dépendit d’un seul homme !

33. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Corneille 1606-1684 » pp. 310-338

Je le sais, vous servez bien le Roi. […] Parlons-en mieux, le Roi fait honneur à votre âge. […] Le Roi, quand il en fait, le mesure au courage. […] « La réponse de don Diègue, qui défend ici son fils contre Chimène devant le roi justicier, est d’une superbe amertume. […] Que son fils vive, pour continuer l’honneur de sa race, pour servir son roi et son pays, il n’aura plus de regret.

34. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — De Retz. (1614-1679.) » pp. 20-28

Je soutins à Nangis que celui des Importants était de cette nature ; et je vous marque cette circonstance pour avoir lieu de vous faire le plan de l’état où les choses se trouvèrent à la mort du feu roi. […] La fameuse victoire de Rocroy2 donna autant de sûreté au royaume qu’elle lui apporta de gloire ; et les lauriers couvrirent le roi, qui règne aujourd’hui, dans son berceau. Le roi son père, qui n’aimait ni n’estimait la reine sa femme, lui donna, en mourant, un conseil nécessaire pour limiter l’autorité de sa régence ; et il y nomma M. le cardinal Mazarin, M. le chancelier3, M. […] M. le duc d’Orléans fit quelque mine de disputer la régence, et La Frette, qui était à lui, donna de l’ombrage parce qu’il arriva une heure après la mort du roi, à Saint-Germain, avec deux cents gentilshommes qu’il avait amenés de son pays. […] Il le fit marcher à Saint-Germain, tout le régiment des gardes s’y rendit ; l’on amena le roi à Paris.

35. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Cet homme qui défendait les villes de Juda, qui domptait l’orgueil des enfants d’Ammon et d’Esaü, qui revenait chargé des dépouilles de Samarie, après avoir brûlé sur leurs propres autels les dieux des nations étrangères ; cet homme que Dieu avait mis autour d’Israël comme un mur d’airain où se brisèrent tant de fois toutes les forces de l’Asie, et qui, après avoir défait de nombreuses armées, déconcerté les plus fiers et les plus habiles généraux des rois de Syrie, venait tous les ans, comme le moindre des Israélites, réparer avec ses mains triomphantes les ruines du sanctuaire, et ne voulait d’autre récompense des services qu’il rendait à sa patrie que l’honneur de l’avoir servie  : ce vaillant homme poussant enfin, avec un courage invincible, les ennemis qu’il avait réduits à une fuite honteuse, reçut le coup mortel, et demeura comme enseveli dans son triomphe1. […] C’est le récit des assises tenues à Clermont par le parlement qui jugeait au nom du roi les crimes commis dans les provinces. […] Judas Machabée fut le chef des Juifs résistant aux rois de Judas. (2e siècle avant J.  […] Personne n’apprit la mort de M. de Turenne, qui ne crût d’abord l’armée du roi taillée en pièces, nos frontières découvertes, et les ennemis prêts à pénétrer dans le cœur de l’État. […] L’un disait qu’il était aimé de tout le monde sans intérêt ; l’autre, qu’il était parvenu à être admiré sans envie ; un troisième, qu’il était redouté de ses ennemis sans en être haï ; mais enfin, ce que le roi sentit sur cette perte, et ce qu’il dit à la gloire de cet illustre mort, est le plus grand et le plus glorieux éloge de sa vertu.

36. (1883) Morceaux choisis des classiques français (prose et vers). Classe de troisième (nouvelle édition) p. 

J’osai, dans le ciel même, déclarer la guerre au Roi du ciel. […] Est-ce un roi couronné des mains de la victoire ? […] Il n’y avait point de barrière entre le roi et les sujets, que le moindre ne pût franchir. […] Saint Louis s’est sanctifié en grand roi. […] Il fut le dernier des rois croisés, des rois vraiment chrétiens, des rois pontifes : il en avait été le plus grand.

37. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — J. Racine. (1639-1699.) » pp. 226-241

On a même rapporté, mais sans preuve certaine, que, pour plaider auprès du grand roi la cause des sujets malheureux, il encourut une disgrâce qui hâta sa mort. […] Roi barbare, faut-il que mon crime l’entraîne ? […] Quel plaisir d’élever un enfant qu’on voit croître1, Non plus comme un esclave élevé pour son maître, Mais pour voir avec lui renaître tant de rois ! […] De l’espoir des Troyens seule dépositaire, Songe à combien de rois tu deviens nécessaire. […] Racine, s’imitant lui-même, a dit dans Mithridate, III, 1 : … Un roi longtemps victorieux Qui voit jusqu’à Cyrus remonter ses aïeux.

38. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Mme de Sévigné. (1626-1696.) » pp. 48-53

J’avais dessein de vous conter que le roi arriva hier au soir à Chantilly : il courut un cerf au clair de la lune ; les lanternes firent des merveilles ; le feu d’artifice fut un peu effacé par la clarté de notre amie2 ; mais enfin, le soir, le souper, le jeu, tout alla à merveille. […] Je vous écrivis vendredi qu’il s’était poignardé ; voici l’affaire en détail : le roi arriva le jeudi au soir ; la promenade, la collation dans un lieu tapissé de jonquilles, tout cela fut à souhait. […] Le rôti qui avait manqué, non pas à la table du roi, mais aux vingt-cinquièmes, lui revenait toujours à l’esprit. […] M. le prince le dit au roi fort tristement : on dit que c’était à force d’avoir de l’honneur à sa manière ; on le loua fort, on loua et l’on blâma fort son courage1. Le roi dit qu’il y avait cinq ans qu’il retardait de venir à Chantilly, parce qu’il comprenait l’excès de cet embarras.

39. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Molière, (1622-1673.) » pp. 205-211

          Grattez du peigne à la porte             De la chambre du roi ;           Ou si, comme je prévoi,           La presse s’y trouve forte,         Montrez de loin votre chapeau,           Ou montez sur quelque chose         Pour faire voir votre museau ;         Et criez, sans aucune pause,         D’un ton rien moins que naturel :       « Monsieur l’huissier, pour le marquis un tel. » Jetez-vous dans la foule, et tranchez du notable ; Coudoyez un chacun, point du tout de quartier ;         Pressez, poussez, faites le diable           Pour vous mettre le premier. (Remerciement au roi, 1663). […] Bref c’est une merveille ; Et j’en ai refusé cent pistoles, crois-moi, Au retour 8 d’un cheval amené pour le roi. […] Premier peintre du roi et directeur de l’académie de peinture ; il était né en 1610 et mourut en 1695. […] La pièce, à quelques jours de là, fut donnée à Fontainebleau, avec la nouvelle scène « dont le roi, dit Molière, lui avait suggéré l’idée, et qui fut trouvée partout le plus beau morceau de l’ouvrage ».

40. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Béranger 1780-1859 » pp. 488-497

La tragédie est un bien long ouvrage ; L’ode1 au sujet, comme à moi, convient mieux ; Riche d’encens, elle en fait le partage Aux rois d’abord, et, s’il en reste2, aux dieux. […] Mes enfants, dans ce village, Suivi de rois, il passa5. […] Comparez Victor Hugo : Réveries d’un passant à propos d’un roi. […] Toutes les choses de la terre, Gloire, fortune militaire, Couronne éclatante des rois, Victoire aux ailes embrasées, Ambitions réalisées, Ne sont jamais sur nous posées Que comme l’oiseau sur les toits. […] Ou bien encore : Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.

41. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre VI. — Différents genres d’exercices »

Le roi lui dit en riant : Vardes, voilà une sottise ; vous savez bien qu’on ne salue personne devant moi. […] Je le veux , dit le roi ; reste à vingt-neuf. […] Je demande au roi de donner à mon fils une place de conseiller d’État, remettant celle que je remplis. […] Le roi se mit à rire, et lui dit : N’est-il pas vrai que celui qui l’a fait est bien fat ? […] dit le roi, je suis ravi que vous m’en ayez parlé si bonnement ; c’est moi qui l’ai fait, — Ah !

42. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Contre cet esprit de discorde, que peut faire Agamemnon avec son titre nominal de roi des rois ? […] Il ne faudrait pourtant pas, parce que tu es roi, t’habituer à marcher sur les têtes des Grecs. […] Maintenant, qu’il lui prenne envie, à l’arrogant, de poursuivre les rois de ses injures !  […] Il leur rappelle d’abord les serments par lesquels ils se sont engagés envers le roi des rois. […] La multitude a arraché des mains des rois tous les attributs de la souveraineté, le droit de rendre la justice, celui de faire la paix et la guerre.

43. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Nisard a dit de Clément Marot : « C’est Villon à la cour, valet de chambre d’une reine et page d’un roi. […] En 1550, celui qui l’y avait conquis en fut du premier coup proclamé le roi ; il se révélait par le recueil intitulé : Les quatre premiers livres des Odes de P. de Ronsard, Vandômois. […] Rois, reines, poètes, philosophes, hommes d’État, lui rendaient hommage. Charles IX, dans de beaux vers, inclina son diadème de roi devant la couronne du poète ; dans ses voyages il s’en faisait accompagner et le logeait sous son toit. […] Où vont les plus grands Rois et plus grands Empereurs ?

44. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Montesquieu. (1689-1755.) » pp. 130-139

Ils avaient un roi d’une origine étrangère, qui, voulant corriger la méchanceté de leur naturel, les traitait sévèrement ; mais ils conjurèrent contre lui, le tuèrent et exterminèrent toute la famille royale. […] Comme le peuple grossissait tous les jours, les Troglodites crurent qu’il était à propos de se choisir un roi. […] Il ne laissa pas seulement aux peuples vaincus leurs mœurs : il leur laissa encore leurs lois civiles, et souvent même les rois et les gouverneurs qu’il avait trouvés. […] Les rois de Perse avaient détruit les temples des Grecs, des Babyloniens et des Egyptiens : il les rétablit. […] Je vais le comparer à César : quand César voulut imiter les rois d’Asie, il désespéra les Romains pour une chose de pure ostentation ; quand Alexandre voulut imiter les rois d’Asie, il fit une chose qui entrait dans le plan de sa conquête.

45. (1882) Morceaux choisis de prosateurs et de poètes des xviii e et xix e siècles à l’usage de la classe de rhétorique

Elle avait proclamé le droit des peuples supérieur à celui des rois. […] Le roi ne voulut point fuir et ne pouvait se défendre. […] Mais le cabinet d’Émile est plus riche que ceux des rois : ce cabinet est la terre entière. […] à cette heure-ci à boire au Roi. […] daignez me le dire : A boire au Roi ; c’est-il assez-haut ?

46. (1882) Morceaux choisis des prosateurs et poètes français des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Cours supérieur. Poètes (2e éd.)

Le succès fut immense devant l’auditoire le plus brillant, devant le roi lui-même, et devant ce que la cour et la ville avaient de plus illustre. […] Oui, c’est Agamemnon, c’est ton roi qui t’éveille. […] Triste destin des rois ! […] À de plus grands honneurs un roi peut-il prétendre ? […] Salornay, secrétaire du roi.

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