Raisonnable que j’oublie les injures que j’ai reçues, et qu’en mille conjonctures je sois prêt même à me relâcher de mes prétentions : pourquoi ? […] Dès la première fois que j’eus l’honneur d’être nommé pour y prêcher, je fus assez heureux de recevoir un avis d’un courtisan des plus habiles.
Il n’y a point d’autre ouvrage d’esprit si bien reçu dans le monde et si universellement goûté des honnêtes gens, je ne dis pas qu’il veuille approuver, mais qu’il daigne lire, incapable d’être corrigé par cette peinture, qu’il ne lira point. » 2.
Si vous recevez des lettres… Rodolphe.
Ainsi l’éloquence rend à la poésie ce qu’elle en a reçu, et l’avantage reste égal de part et d’autre.
A chaque blessure que recevait un lutteur, le peuple criait en battant des mains : Hoc habet, et lorsque la victime, étendue sur l’arène, et percée de coups, demandait quartier, son adversaire s’arrêtait, et regardait le peuple, qui souvent lui ordonnait d’achever, d’ôter la vie au malheureux vaincu.
C’est le plaisir du juste, et le plus digne usage Des fragiles trésors qu’il reçut en partage.
2° Quand le mot n’a pas une acception reçue. […] On se rend aux instances avant d’accepter le présent, c’est l’antécédent ; on n’accepte que lorsqu’on reçoit le don, c’est le conséquent. […] L’ironie est piquante, mais polie et reçue par l’usage.
Exemple : Dieu donne aux fleurs leur aimable peinture ; Il fait naître et mûrir les fruits ; Il leur dispense avec mesure Et la chaleur des jours, et la fraîcheur des nuits : Le champ qui les reçut les rend avec usure. […] quand ta brise chérie Parfume en se jouant ces lieux ; Quand pour toi la terre embellie De l'hiver reçoit les adieux, Doucement mon œil se repose Sur les fleurs et les arbres verts, Et je dis : Qui créa la rose ?
Ce récit s’appela épisode (ἐπεισοδιον), c’est-à-dire entr’acte on mieux entre-chant, ce qui interrompait le chant ; ensuite il reçut le nom d’action, de drame, et plus tard celui de tragédie. […] Ce sera un magistrat qui, oubliant la décence et la gravité de son état, ne s’occupera que de puérilités ; un homme ruiné qui voudra apprendre aux autres à s’enrichir ; une personne âgée, en qui on retrouve les goûts légers et frivoles de la jeunesse ; un homme d’une condition ordinaire, qui voudra prendre le ton, les manières des grands seigneurs, et qui ne parlera que de rois et de personnages illustres ; un homme, en un mot, qui choquera, par sa manière d’être, la raison, les bienséances ou les usages reçus.
Elle s’emploie surtout pour traduire en latin nos participes passés actifs, comme ayant aimé, ayant reçu, ayant rendu. […] Chaque plébéien reçoit sept arpents.
Il reçoit les adieux des siens et de sa femme, Leur défend de le suivre, et s’avance au trépas Avec le même front qu’il donnait des états.
Ils se regardèrent sans oser rien répondre ; enfin, étonnés d’avoir un tel roi, et honteux d’espérer moins que lui, ils reçurent avec admiration ses ordres pour la guerre.
Sans doute, la délicatesse est bien reçue à la place de la finesse, parce que ce qui intéresse le cœur est toujours plus agréable que ce qui exerce l’esprit.
Tite-Live, né à Padoue, l’an 59 avant Jésus-Christ, passa une grande partie de sa vie à Rome où il s’acquit l’estime d’Auguste, dont il reçut des mémoires pour composer son Histoire romaine.
Au lieu de recepvoir, debvoir, aultre, paulme, il écrivait : recevoir, devoir, autre, paume.