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85. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre premier. Beautés de détail. »

.), ce même Jupiter dit à son épouse que tous les Dieux réunis ne la sauveraient pas de son ressentiment , etc.

86. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre XIV. Genre historique. »

On peut, en combinant habilement ces deux méthodes, réunir les avantages de l’une et de l’autre.

87. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Balzac. (1594-1655.) » pp. 2-6

Nous disons que l’âme de l’homme est un feu inextinguible et perpétuel ; qu’elle est originaire du ciel ; que c’est une partie de Dieu même1 : et par conséquent qu’il y a bien plus d’apparence qu’elle se ressente de la noblesse de sa race que de la contagion de sa demeure ; qu’il est bien plus à croire qu’elle dure, pour se réunir à son principe, pour acquérir la perfection de son être, pour devenir raison toute pure, qu’il n’est à croire qu’elle finisse, pour tenir compagnie à la matière, pour s’éloigner de sa véritable fin, pour courir la fortune de ce qui est son contraire plutôt que son associé.

88. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — D’Aguesseau. (1668-1751.) » pp. 124-129

Mais quoique cette conviction et cette espèce de foi humaine qu’on acquiert par l’étude des preuves de la religion chrétienne soient d’un ordre inférieur à la foi divine, qui est le principe de notre sanctification1/, et quoique la simplicité d’un paysan, qui croit fermement tous les mystères de la religion parce que Dieu les lui fait croire, soit infiniment préférable à toute doctrine d’un savant, qui n’est convaincu de la vérité de la religion que comme il l’est de la certitude d’une proposition de géométrie ou d’un fait dont il a des preuves incontestables, il est néanmoins très-utile d’envisager avec attention et de réunir avec soin toutes les marques visibles et éclatantes dont il a plu à Dieu de revêtir de ce caractériser, pour ainsi dire, la véritable religion.

89. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Fléchier 1632-1710 » pp. 84-88

Quelle prudence ne faut-il pas pour conduire, et réunir au seul intérêt public tant de vues et de volontés différentes ?

90. (1881) Rhétorique et genres littéraires

2° Proposition La proposition est l’exposition sommaire du sujet ; elle doit être claire, courte et précise ; elle ne se détache de l’exorde que dans les grands discours ; cependant Bossuet les réunit souvent. […] Jour de marché à la halle qu’il ne s’en fait en plusieurs jours d’assemblées académiques. » Marmontel, dans ses Éléments de littérature, a essayé de réunir les principales figures de rhétorique dans le langage d’un homme du peuple. […] Pour faire mieux saisir le sens de ces mots, qui échappent à une définition complète, indiquons quelques écrivains célèbres chez lesquels ces dons se rencontrent, soit isolés, soit réunis. […] On réunit quelquefois plusieurs triolets pour ne former qu’un seul petit poème. […] Dans le IIIe chant de son Art poétique, Boileau a consacré à la poésie épique cent soixante-quatorze vers (de 160 à 334), où il a réuni et développé les préceptes d’Horace.

91. (1845) Les auteurs latins expliqués... Horace. Art poétique pp. -72

On a réuni par des traits, dans la traduction juxtalinéaire, les mots français qui traduisent un seul mot latin. […] Alors elle suffisait à remplir de ses sons un théâtre que n’encombrait pas encore une foule immense, et où se réunissait un peuple facile à compter ; car il était peu nombreux : peuple frugal, vertueux et austère. […] 573La flûte, non attachée 574avec du laiton, 575et rivale de la trompette, 576comme maintenant, 577mais faible et simple 578par ses trous peu-nombreux, 579était utile 580pour donner-le-ton aux chœurs 581et pour les accompagner, 582et pour remplir de son souffle 583les siéges (les gradins) 584non-encore trop serrés, 585où se réunissait un peuple 586qu’on-pouvait-compter certainement 587attendu qu’il était petit, 588et sobre (et frugal), 589et chaste (et vertueux), 590et plein-de-retenue.

92. (1863) Principes de rhétorique et de littérature appliqués à l’étude du français

Ces préceptes, fondés sur les principes du bon sens et de la droite raison, ne sont autre chose que des observations judicieuses, faites par d’habiles gens sur les discours des meilleurs orateurs, qu’on a ensuite rédigées par ordre et réunies sous de certains chefs ; ce qui a donné lieu de dire que l’éloquence n’était pas née de l’art, mais que l’art était né de l’éloquence. » (Rollin, Traité des Études, iii, 1.) […] Il faut étudier, dans l’exorde de l’Oraison funèbre de Henriette de France, le tableau de cette vie qui réunit toutes les extrémités des choses humaines ; dans Massillon, celui de la mort du pécheur ou de l’ambition des rois ; dans La Bruyère, la belle apostrophe à Zénobie, etc. […] — L’Hôtel de Rambouillet, qui était le sanctuaire de l’urbanité, comme disait Huet, le savant évêque d’Avranches, et réunissait autour des Précieuses les esprits les plus distingués du règne de Louis XIII et des premières années de Louis XIV, s’était attribué la mission de purifier l’esprit et la langue. […] Les Caractères eurent le mérite singulier de réunir toutes les sortes d’esprit, et d’allier la satire et la bienveillance, la verve comique et la rêverie, la profondeur et la grâce. […] La Crase (ou contraction) réunit deux syllabes en une.

93. (1879) L’art d’écrire enseigné par les grands maîtres

Je distinguerai donc trois temps pour les disciples de la rhétorique : le premier, où l’on ne fera guère que leur former l’entendement, et leur remplir l’esprit de ces idées élémentaires que je regarde comme des sources qui grossiront un jour le grand fleuve de l’éloquence ; le second, où l’on commencera d’exercer leur talent par de légères tentatives, mais en suivant une méthode dont les anciens nous ont donné l’exemple, et dont je propose l’essai ; le troisième, enfin, où, dans l’art oratoire, on leur fera concevoir le plan d’un édifice régulier, dont les parties se correspondent et réunissent dans leur ensemble la grandeur, l’élégance et la solidité. […] Le Cid n’a eu qu’une voix pour lui à sa naissance qui a été celle de l’admiration : il s’est vu plus fort que l’autorité et la politique, qui ont tenté vainement de le détruire : il a réuni en sa faveur des esprits toujours partagés d’opinions et de sentiments, les grands et le peuple : ils s’accordent tous à le savoir de mémoire, et à prévenir au théâtre les acteurs qui le récitent. […] Si l’on est curieux du don des langues joint au double talent de savoir avec exactitude les choses anciennes et de narrer celles qui sont nouvelles avec autant de simplicité que de vérité, des qualités si rares ne vous manquent pas, et sont réunies en un même sujet. […] Si toute une nation s’est réunie, dans les premiers temps de la culture des beaux-arts, à aimer des auteurs pleins de défaut, et méprisés avec le temps, c’est que ces auteurs avaient des beautés naturelles que tout le monde sentait, et qu’on n’était pas encore à portée de démêler leurs imperfections.

94. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre cinquième. De l’Éloquence des Livres saints. — Chapitre V. Beautés oratoires. »

» Ce même Dieu, qui s’était plu à réunir sur vous ses faveurs les plus chères, ses bénédictions les plus précieuses, se fera un plaisir alors de vous punir et de vous effacer du nombre des vivants.

95. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — La Satire Ménippée, 1594 » pp. -

Toutes les semaines, ils se réunissaient à la table du plus riche d’entr’eux, Pierre Le Roy ; et là, dans des repas assez maigres, (car on jeûnait souvent sous la Ligue), on riait à plaisir et à la gauloise des Seize, des États, des cinq ou six rois de la coalition ; on redisait les bons mots du Diable-à-Quatre, on échangeait des espérances, on agitait toutes les questions du jour ; c’était un feu roulant d’épigrammes contre l’étranger, le reître, l’Italien et l’Espagnol, détestés du même cœur dont Alain Chartier maudissait l’Anglais au lendemain de Poitiers et d’Azincourt.

96. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Massillon 1643-1743 » pp. 133-138

Bossuet jugeait ainsi la Majesté royale : « Ramassez tout ce qu’il y a de grand et d’auguste ; voyez un peuple immense réuni en une seule personne ; voyez cette puissance sacrée, paternelle et absolue ; voyez la raison secrète qui gouverne tout le corps de l’État renfermée dans une seule tête ; vous voyez l’image de Dieu, et vous avez l’idée de la majesté royale.

97. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Cours complet de littérature à l’usage des séminaires et des colléges rédigé d’après les meilleurs critiques anciens et modernes par M. l’abbé A. Piron. Chanoine, Vicaire général, Membre de l’Académie des Arcades, ancien Professeur de littérature. » pp. 1-8

En attendant, les encouragements les plus précieux se sont déjà réunis sur son œuvre.

98. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

99. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Seconde partie. Moyens de former le style. — Chapitre II. De l’exercice du style ou de la composition » pp. 225-318

L’invention, dans la composition, est l’action de trouver des sujets intéressants, d’y découvrir, d’y développer ce que n’y voit pas le commun des hommes ; de choisir, entre les pensées qui se présentent, celles qui ont le plus d’importance et qui conviennent le mieux au sujet que l’on traite ; de retrancher celles qui sont fausses ou triviales, de réunir les circonstances les plus intéressantes, et de donner aux personnages un caractère convenable. […] Deux hommes se trouvaient ainsi réunis dans le même homme ; on ne pouvait dire lequel était le plus admirable, ou de Paul l’ignorant, ou de Paul le prophète, puisque c’était à la simplicité du premier qu’était accordée la sublimité du second. […] L’hypotypose réunit, pour ainsi dire, tous les ornements, tout l’éclat, tout le coloris des figures. […] Nous allons réunir sous ces trois titres les différentes espèces de lettres, pour en faire connaître la nature et en déterminer les règles.

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