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69. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre VI. »

Ses ingénieux récits restèrent dans la mémoire des hommes, et l’on en fit par la suite différents recueils en prose.

70. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Préface » pp. -

Pour répondre à la demande qui nous en a été faite par un grand nombre de professeurs, nous avons réimprimé ces Morceaux choisis, en réunissant dans le même volume les morceaux de prose et de poésie plus particulièrement convenables à chaque classe ; quelques morceaux nouveaux ont pris place parmi les anciens.

71. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Première partie. Principes de composition et de style. — Principes de rhétorique. — Chapitre VII. Des différents exercices de composition. »

Vous aurez de ma prose, chère cousine, tant que vous en voudrez, et du style à vingt sous, c’est-à-dire du meilleur, qui ne vous coûtera rien que le port. […] Nous donnerons comme modèles de description, les deux morceaux suivants, l’un en vers, l’autre en prose. […] Pour tout bruit, on entendait le froissement de la prose sur les flots, tandis que les étincelles de feu couraient avec la blanche écume le long des flancs du navire. […] Voici deux modèles de dissertation, l’une en prose, l’autre en vers : Le Duel.

72. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre VII. Éloge funèbre des officiers morts dans la guerre de 1744, par Voltaire. »

C’est un des ouvrages, en prose, qui font le plus d’honneur à sa plume et à notre langue.

73. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Sainte-Beuve : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » D’Argenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et du peintre et du coloris ; que ce grand écrivain ne produise pas une foule de mauvais copistes, et qu’il ne devienne pas le chef d’une secte à qui il arrivera, comme à bien d’autres, que les sectateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche !  […] Enfin, leur maître croyait tout perdu, il y a trois mois ; il voulait mourir, il me faisait ses adieux en vers et en prose ; et le voilà qui, par sa célérité et par la discipline de ses soldats, gagne deux grandes batailles en un mois, vole aux Autrichiens, reprend Breslau, a plus de quarante mille prisonniers, et fait des épigrammes.

74. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre II. Des petits Poèmes. »

Chabanon nous a donné une traduction en prose des idylles de Théocrite, avec quelques imitations en vers de ce poète grec. […] Celui qui les a le mieux rendues en prose, est l’abbé Desfontaines 214. […] Elle est quelquefois mêlée de prose ; et alors elle doit avoir entièrement le caractère d’une lettre ordinaire. […] Une poésie forte et harmonieuse, qui rend le sens substantiel du lyrique latin, me paraît ici préférable à la meilleure prose qui en rendrait le sens littéral. […] Nous en avons encore une bonne traduction en prose par Moutonnet de Clairfons, qui l’a réunie dans un même volume, avec celle de Moschus et de Bion, dont j’ai parlé ailleurs.

75. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section cinquième. La Tribune académique. — Chapitre VIII. L’éloquence militaire. »

Voltaire avait trop de goût et le tact trop sûr, pour ne pas sentir que les plus beaux vers du monde resteraient infailliblement au-dessous d’une pareille prose.

76. (1875) Les auteurs grecs expliqués… Aristote, Poétique « Commentaire sur la Poétique d’Artistote. — Chapitre IV. » pp. 78-81

J’ai réuni quelques exemples de ces vers mêlés, sans le savoir, à la prose, dans les notes de mon édition de Longin (1837), p. 143.

77. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Étude littéraire et philologique sur la langue du XVIe siècle » pp. -

Oui, j’en veux un peu aux réformateurs qui firent marcher au pas vers et prose. […] Certes est beau dans sa vieillesse, et a encore de la force sur son déclin : la poésie le réclame, et notre langue doit beaucoup aux écrivains qui le disent en prose, et se commettent pour lui dans leurs ouvrages. […] Aussi, la prose seule représente-t-elle à cette époque la vraie mesure de l’esprit français.

78. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section quatrième. Genre Démonstratif. Les Panéryriques. — Chapitre V. Panégyrique de Louis XV, par Voltaire. »

C’est la perfection de celui de Racine transportée dans la prose.

79. (1866) Morceaux choisis des classiques français, à l’usage des classes supérieures : chefs d’œuvre des prosateurs et des poètes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouvelle édition). Classe de seconde

Chefs-d’œuvre de prose. […] Sa prose se recommande par un tour net et vif, admirablement approprié au génie de notre langue. […] Émule, dans la prose, des maîtres de notre époque classique, Voltaire s’est, toutefois, élevé rarement au ton de la haute éloquence. […] Chacun croit, en le lisant, qu’il dirait en prose tout ce que Racine a dit en vers ; croyez que tout ce qui ne sera pas aussi clair, aussi simple, aussi élégant, ne vaudra rien du tout. […] Comme Balzac a le premier marqué dans la prose le point de maturité de notre idiome, Malherbe a eu parmi nous l’honneur d’ouvrir pour les vers une ère nouvelle et définitive.

80. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Beaumarchais 1732-1799 » pp. 199-202

Talent souple et fertile qui suffit à tout avec de l’esprit, il mêla au sel gaulois du vieux temps le don de l’à-propos, et l’art d’exciter les passions en les amusant ; son style abonde en mots piquants : sa prose acérée se retient comme des vers.

81. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Casimir Delavigne 1794-1843 » pp. 524-529

(Recueil de prose ; classes de grammaire.)

82. (1865) Cours élémentaire de littérature : style et poétique, à l’usage des élèves de seconde (4e éd.)

Les œuvres littéraires peuvent se diviser en deux genres principaux : prose et vers. Cette division est fondée sur ce que les vers et la prose constituent deux formes de style essentiellement distinctes. […] Il n’en est pas ainsi de la prose de Fléchier, encore moins de celle de Voiture et de Balzac. […] Cette figure très fréquente dans les langues anciennes est moins usitée dans la prose française. […] Trois points distinguent le vers français de la prose : 1º il a toujours un nombre fixe et régulier de syllabes ; 2º il se termine par la rime ; 3º il n’admet pas l’hiatus.

83. (1872) Cours élémentaire de rhétorique

Enfin, Solon, des premiers, et dans le but probable de piquer la curiosité d’un peuple avide de nouveautés, rompt brusquement, un jour, la mesure poétique et ouvre à la prose la voie où elle va entrer. Dès lors, s’opère le partage des lettres et la poésie laisse une place à la prose. […] Il se tue à rimer, que n’écrit-il en prose ? […] La prose, d’autre part, a ses peintures sans lesquelles l’écrivain ne saurait parler à l’imagination, ni l’orateur captiver son auditoire. […] Ajoutons que les poètes, plus souvent encore que les écrivains en prose, font usage de cette figure, en prêtant eux-mêmes un caractère aux personnages qu’ils font agir et parler, ou en modifiant celui qu’ils ont dans l’histoire.

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