En vain lui voudrait-on opposer Lebrun, dont les ouvrages sont le combat perpétuel du bon et du mauvais principe poétique.
Je suppose, ce qu’à Dieu ne plaise, que toute notre Angleterre soit athée par principes, je conviens qu’il pourra se trouver plusieurs citoyens qui, nés tranquilles et doux, assez riches pour n’avoir pas besoin d’être injustes, gouvernés par l’honneur, et, par conséquent, attentifs à leur conduite, pourront vivre ensemble en société.
Ce principe, généralement adopté, n’est pourtant pas sans exception : car on trouve assez fréquemment dans nos bons poètes, lorsqu’ils veulent presser un récit ou exprimer un grand sentiment, trois ou quatre rimes suivies. […] [Racine]) Ce dernier hiatus n’est point absolument et en principe regardé comme vicieux. […] Il faut donc reconnaître ou que les rhéteurs commettent une erreur, ou qu’ils font une métonymie barbare, qui n’est justifiée ni par les principes qui régissent ce trope, ni par l’usage.
Si tu n’en es pas encore attaqué, regarde ces misérables avec compassion ; quelque superbe distinction que tu tâches de mettre entre toi et eux, tu es tiré de la même masse, engendré des mêmes principes, formé de la même boue : respecte en eux la nature humaine si étrangement maltraitée ; adore humblement la main qui t’épargne, et pour l’amour de celui qui te pardonne, aie pitié de ceux qu’il afflige1.
On s’appuyait sur le principe d’autorité.
Elle la sent inaltérable, et pourtant dépendante de la vertu, qui en est le principe, et qui elle-même dépend de la liberté venue de Dieu et assistée de lui.
On y remarque, entre autres, un passage sur l’immortalité de l’âme, qui prouve que les belles âmes et les esprits bien faits n’ont eu, dans tous les temps, qu’un sentiment à cet égard ; et qu’il n’appartenait qu’à la frivolité moderne de traiter ces grands principes de la morale universelle, avec une légèreté qui est du moins ridicule, quand elle ne devient pas dangereusement exemplaire.
Partant de ce principe, que la nature est remplie de contrastes, qu’on y trouve le laid à côté du beau, le ridicule et le grotesque à côté du sublime, il représente ces mêmes contrastes sur la scène : il ne cherche pas, comme la tragédie, à élever, à ennoblir tout ce qu’il touche ; il exprime la nature telle qu’elle est, comme une médaille qui reproduit en saillie les creux du moule où elle a été coulée.
Source féconde des réalités, tout sort de lui, tout y rentre ; et, tandis qu’envoyés au dehors pour attester sa puissance, et pour célébrer sa gloire dans tous les points de l’espace et des temps, ses innombrables créatures, leur mission remplie, reviennent déposer à ses pieds la portion d’être qu’il leur départit, et que sa justice rend aussitôt à plusieurs d’entre elles, ou comme récompense, ou comme châtiment ; seul, immobile au milieu de ce vaste flux et reflux des existences, unique raison de son être, et de tous ses Êtres, il est à lui-même son principe, sa fin, sa félicité.
Tels sont les principes qui m’ont servi de guide pour les canevas de compositions. […] Sa mesure est sa propre utilité : et elle ne peut en avoir d’autres, à moins de s’abdiquer elle-même, et de cesser d’emprunter à sa nature les principes de ses jugements. […] Pourtant nous essaierons de courtes remarques dans l’intérêt des jeunes gens, trop disposés à s’éloigner des principes véritables du goût. […] C’est là que l’on conçoit comme les hommes ont cru à l’existence d’un génie malfaisant qui contrariait les desseins de la providence on a dû se demander, en contemplant un tel séjour si la bonté seule présidait aux phénomènes de la création, ou bien si quelque principe caché forçait la nature comme l’homme à la férocité. […] Le fils brillant du soleil, le radieux été règne à son tour ; ses regards majestueux et doux s’abaissent vers la terre, il vient perfectionner l’ouvrage du printemps ; sa tête et sa poitrine robuste, siège de principes ignés, en lancent de tous côtés les émanations ; des jets de flammes forment sa brillante chevelure ; d’une main il retient près de lui le Sirius qui souffle de ses naseaux ses exhalaisons malignes de l’autre il verse abondamment l’urne des eaux fécondantes ; du mélange de deux principes, le chaud et l’humide, il compose les nuages orageux ; il les foule de son pied puissant et les abaisse vers la terre.
Nous allons, tout à l’heure, revenir sur ces deux principes.
Elle a des principes.
L’écrivain qui se creuserait l’esprit à l’avance pour faire des antithèses, des métaphores, des hyperboles ou des apostrophes, serait bien certainement un mauvais écrivain, un artisan de mots ; il manquerait de ce naturel, qui est le principe vital de toute œuvre littéraire.
Une pensée n’est pas susceptible de développements infinis ; il faut savoir se borner, il faut mettre un frein à son imagination, et déduire rigoureusement les conséquences des principes que l’on a posés.
Il ne sait pas les principes de l’escrime oratoire.