Les dramatistes de tous les peuples, les meilleurs même, tombent parfois dans ce défaut, Corneille et Racine aussi bien que Casimir Delavigne et Victor Hugo.
Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encore une autre désolation ; et, partout où il a passé, on n’entendait que des clameurs ; mais à Langres ils se sont surpassés : ils allèrent au-devant de lui en habits de deuil, au nombre de plus de deux cents, suivis du peuple, tout le clergé en cérémonie.
C’est par là, Monsieur, que vos pièces, transplantées, ont amusé toute la France, et que, passant à l’étranger, traduites, mêlées, allongées, selon le goût des peuples, elles ont défrayé les théâtres du Nord et du Midi.
Il est adressé par Corneille à Richelieu : Puisqu’un d’Amboise et vous d’un succès admirable Rendez également nos peuples réjouis, Souffrez que je compare à vos faits inouïs Ceux de ce grand prélat, sans vous incomparable.
Ce ne fut même qu’assez tard que l’archonte en donna le divertissement au peuple. […] Ce n’est pas l’opinion commune ; ce n’est pas le mieux ; mais c’est le fait : comme lorsqu’on blâme Homère d’avoir dit, leurs piques étaient fichées en terre : c’était la manière de ces peuples, comme encore aujourd’hui chez les Illyriens.
La nature des divers peuples est modifiée par une foule de circonstances.
Les deux camps ennemis arrivent en ces lieux ; La désolation partout marche avant eux… Habitants malheureux de ces bords pleins de charmes, Du moins à votre roi n’imputez point vos larmes ; S’il cherche les combats, c’est pour donner la paix : Peuples, sa main sur vous répandra ses bienfaits ; Il veut finir vos maux, il vous plaint, il vous aime, Et dans ce jour affreux il combat pour vous-même.
Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces, Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
marquis, ce n’est pas à toi que je parle ; c’est à une douzaine de messieurs qui déshonorent les gens de cour par leurs manières extravagantes, et font croire parmi le peuple que nous nous ressemblons tous.
Quand ce corps a quitté son armée, ç’a été encore une autre désolation ; et, partout où il a passé, on n’entendoit que des clameurs ; mais à Langres ils se sont surpassés : ils allèrent au-devant de lui en habits de deuil, au nombre de plus de deux cents, suivis du peuple, tout le clergé en cérémonie.
On était près d’aller se divertir à Fontainebleaua ; tout a été rompu : jamais un homme n’a été regretté si sincèrement ; tout ce quartier où il a logé, et tout Paris, et tout le peuple, étaient dans le trouble et dans l’émotion ; chacun parlait et s’attroupait pour regretter ce Héros.
Mais parmi toutes les religions qui ont été et qui sont encore connues des divers peuples, la raison n’admet que la meilleure.
Si vous demandez des œuvres ; avec ces désirs, voilà des charités qu’il a faites, ou destinée pour le soulagement et le salut de ses frères ; voilà, des âmes égarées qu’il a ramenées à vous par ses assistances, par ses conseils, par son exemple ; voilà ce sang de votre peuple qu’il a tant de fois épargné, voilà ce sang qu’il a si généreusement répandu pour vous ; et pour dire encore plus, voilà ce sang que Jésus-Christ a versé pour lui.
Tous les tyrans, tous les magistrats, tous les politiques qui ont de l’ambition, paraissent bienfaisants et généreux ; ils paraissent se donner, et ils veulent prendre les peuples ; ils jettent l’hameçon dans les festins, dans les compagnies, dans les assemblées publiques ; ils ne sont pas sociables pour l’intérêt des hommes, mais pour abuser de tout le genre humain.
Sur lui-même Si parfois de mon sein s’envolent mes pensées, Mes chansons par le monde en lambeaux dispersées2 ; S’il me plaît de cacher l’amour et la douleur Dans le coin d’un roman ironique et railleur3 ; Si j’ébranle la scène avec ma fantaisie ; Si j’entre-choque aux yeux d’une foule choisie D’autres hommes comme eux, vivant tous à la fois De mon souffle, et parlant au peuple avec ma voix ; Si ma tête, fournaise où mon esprit s’allume, Jette le vers d’airain qui bouillonne et qui fume Dans le rhythme profond, moule mystérieux D’où sort la strophe ouvrant ses ailes dans les cieux ; C’est que l’amour, la tombe, et la gloire et la vie, L’onde qui fuit, par l’onde incessamment suivie, Tout souffle, tout rayon, ou propice ou fatal, Fait reluire et vibrer mon âme de cristal1, Mon âme aux mille voix, que le Dieu que j’adore Mit au centre de tout comme un écho sonore2 !