Bosphore, mot grec qui signifie un bras de mer si étroit, qu’un bœuf peut le passer à la nage. […] Les anciens comptoient deux Bosphores célèbres, le Bosphore de Thrace, par lequel la Propontide communiquoit au Pont-Euxin (c’est aujourd’hui le détroit, ou canal de Constantinople, qui joint la mer de Marmard à la Mer Noire) : le Bosphore Cimmérïen par lequel le Pont Euxin communiquoit au Palus Meotide. (C’est aujourd’hui le détroit de Caffa, qui joint la Mer Noire à la mer d’Azoph ou de Zobache).
Il était fils de Pélée, à qui la fable a donné pour épouse Thétis, une des déesses de la mer. […] Elle est située près de la mer, vis-à-vis l’île de Minorque, sur la pente d’une montagne, et bâtie en amphithéâtre. […] Vaste contrée d’Afrique, située le long de la mer Rouge, qui la sépare de l’Asie. […] Mer morte. […] Elle est située sur un canal tiré de la rivière d’Aude, à deux lieues de la mer.
Mais la mer était sillonnée par cinq ou six vagues longues et élevées semblables à des chaînes de collines, espacées entre elles par de larges et profondes vallées. […] L’état de notre vaisseau concourait avec celui de la mer à rendre notre situation affreuse. […] La réverbération de ces couleurs occidentales se répand sur la mer dont elle glace les flots azurés de safran et de pourpre. […] Aucun nuage ne venait du côté de la mer. […] Des torrents écumeux se précipitaient le long des flancs de cette montagne ; le fond de ce bassin était devenu une mer ; le plateau où sont assises les cabanes, une petite île ; et l’entrée de ce vallon, une écluse par où sortaient pêle-mêle, avec les eaux mugissantes, les terres, les arbres et les rochers.
Un incendie en mer En 1825, un violent incendie éclata, au milieu de la mer, à bord du Kent 2, vaisseau de la Compagnie des Indes3. […] L’eau entra de toutes parts dans le vaisseau et parvint à arrêter la fureur des flammes ; mais ce fut un autre danger, et le vaisseau semblait devoir s’ensevelir dans la mer. […] Le pont était couvert de six cents créatures humaines4, dont plusieurs, que le mal de mer avait retenues dans leur lit, s’étaient vues forcées de s’enfuir sans vêtement, et couraient çà et là, cherchant un père, un mari, des enfants. […] « C’est pourquoi nous ne craindrons point, quand même la terre se bouleverserait, quand les montagnes se renverseraient dans la mer ; « Quand ses eaux viendraient à bruire et à se troubler, quand les montagnes seraient ébranlées par la force de ses vagues ; « Car l’Éternel des armées est avec nous ; le Dieu de Jacob nous est une haute retraite1. » Où donc est la tempête2 ? […] Le transbordement était difficile à cause de la violence de la mer ; il devait être long, et cependant, d’un moment à l’autre, le vaisseau devait sombrer.
— je vois les toits de ton village Baignés à l’horizon dans des mers de feuillage, Une grêle fumée au-dessus, dans un champ, Une femme de loin appelant son enfant1 ; Ou bien un jeune pâtre assis près de sa vache, Qui, tandis qu’indolente elle paît, à l’attache, Entonne un air breton si plaintif et si doux, Qu’en le chantant ma voix vous ferait pleurer tous. […] Un bain de mer La mer ! j’aime la mer mugissante et houleuse, Ou, comme en un bassin une liqueur huileuse2, La mer calme, et d’argent3 ! […] Quand la mer est calme, dans une baie, dans une anse abritée contre tous les vents. […] Jeune et puissant Protéc aux formes toujours heuves, Il vogue, ardent navire, à tous les vents des mers ; S’allonge en ponts hardis sur le lit de nos fleuves, Fend, remorqueur tonnant, le vaste champ des airs ; Se roule autour du globe en splendide ceinture ; Rampe, en canaux de gaz, sous le sol tourmenté, Et porte aux nations, avec leur nourriture, La lumière, la paix, l’ordre, la liberté !
Tu disais en ton cœur avare : je tiens la mer sous mes lois, et les nations sont ma proie. […] Et toi, dont le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? […] Voici comment s’exprime Moyse a dans son beau Cantique sur le passage de la mer rouge. […] Au souffle de votre fureur, les eaux se sont entassées, les ondes rapides se sont tenues élevées comme en un monceau ; les flots de l’abîme se sont condensés et durcis au milieu de la mer. […] Vous avez soufflé, et la mer les a engloutis.
Symptômes d’une tempête sur mer. La nature veut-elle donner sur la mer le signal d’une tempête : elle rassemble dans le ciel et sur les eaux une multitude d’oppositions heurtées qui annoncent de concert la destruction. […] La surface plombée de la mer se creuse et se sillonne de larges écumes blanches. […] La mer, qui les couvre et les découvre tour à tour, fait apparaître à la lumière du jour leurs fondements caverneux. […] Si ce petit et faible oiseau aperçoit un vaisseau au milieu de la mer, il vient se réfugier le long de sa carène ; et, pour prix de l’asile qu’il lui demande, il lui annonce la tempête avant qu’elle arrive.
Elle est dans la mer Méditerranée, sur les côtes de la Turquie d’Asie. Cythérée, nom que l’on donne souvent à Vénus, parce qu’elle avait un temple dans l’île de Cythère (aujourd’hui Cérigo), dans la mer Ionienne, ou mer de Grèce. […] Dans un cours de plus de 50 lieues, du nord au sud, il traverse le lac de Génésareth, ou mer de Tibériade, et se perd dans le lac Asphaltite, appelé aujourd’hui Mer morte. […] On appelle ainsi quelquefois Vénus, parce qu’elle naquit, suivant la fable, de l’écume de la mer. […] Ils se signalèrent ensemble par divers exploits, et purgèrent la mer des pirates qui l’infestaient.
Répondez, cieux et mers, et vous, terre, parlez. […] Et toi dont le courroux veut engloutir la terre, Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ? […] Des antres, des volcans, et des mers inutiles, Des abîmes sans fin, des montagnes stériles, Des ronces, des rochers, des sables, des déserts. […] La mer, dont le soleil attire les vapeurs, Par ces eaux qu’elle perd voit une mer nouvelle Se former, s’élever, et s’étendre sur elle. […] Mais enfin terminant leurs courses vagabondes, Leur antique séjour redemande leurs ondes ; Ils les rendent aux mers, le soleil les reprend.
Sur les côtes se succèdent des tours à fanaux, des clochers de la Renaissance4, des vigies5, des ouvrages romains, des monuments druidiques, des ruines de châteaux : la mer borne le tout. […] Dans une savane, de l’autre côté de la rivière, la clarté de la lune dormait sans mouvement sur les gazons : des bouleaux agités par les brises, et dispersés çà et là, formaient des îles d’ombres flottantes sur cette mer immobile de lumière. […] Ma sœur me manda le dernier vœu de ma mère ; quand sa lettre me parvint au delà des mers, ma sœur elle-même n’existait plus ; elle était morte aussi des suites de son emprisonnement. […] Elle tire son nom de deux mots celtiques : ar, proche, et mor, mer. […] On appelle vigies des bancs de rocailles, ou des sommets de rochers isolés au milieu de la mer.
. — La mer, de sable environnée, Brillait comme un bassin d’argent entouré d’or5 ; Un vaste soleil rouge annonça la journée Du quinze thermidor6. […] Nous étions enfermés comme dans un orage : Des deux flottes au loin le canon s’y mêlait ; On tirait en aveugle à travers le nuage : Toute la mer brûlait4. […] » Elle plonge d’abord sa poupe, et puis sa proue ; Son pavillon noyé se montrait en dessous ; Puis elle s’enfonça, tournant comme une roue, Et la mer vint sur nous. […] Il a la passion de la mer. […] Un loup de mer n’a pas les larmes faciles.
Ce qui lui semblait si facile et si indubitable qu’il écrivit partout, et même en Espagne, qu’il tenait le Béarnais enfermé en un lieu d’où il ne lui pouvait échapper à moins que de sauter dans la mer. […] Les capitaines de son armée, les religionnaires mêmes, dont le courage endurci par les coups de la fortune ne rebroussait pas facilement contre le danger, comparant les forces de son ennemi avec les siennes, ne voyaient pas bien quel expédient les pourrait tirer de ce péril, et appréhendaient extrêmement pour le salut du roi, duquel dépendait celui de tout l’Etat ; de sorte que dans un conseil qu’il tint le cinquième de septembre, la plupart concluaient que, laissant ses troupes à terre fortifiées dans des postes où elles pourraient aisément soutenir les attaques de l’ennemi et attendre les renforts qui lui devaient arriver, il mît sa personne sacrée en sûreté, et qu’il s’embarquât au plus tôt pour prendre la route d’Angleterre ou de la Rochelle, de peur que, s’il tardait davantage, il ne se trouvât investi par mer aussi bien que par terre : ce que les vaisseaux que le duc de Parme avait tout prêts pourraient faire bien aisément, avec les barques qui descendaient de Rouen en très-grande quantité. Ils appuyaient cet avis de tant de sortes de considérations que le roi même commençait à s’ébranler, quand le maréchal de Biron, qui avait entendu ce discours avec dédain, fâché qu’il fit plus d’impression qu’il ne devait, prit la parole et d’une voix animée de colère dit au roi : « C’est donc tout de bon, sire, que l’on vous conseille de monter sur mer, comme s’il n’y avait point d’autre moyen de conserver votre royaume que de le quitter. […] Non, non, sire, il n’y a ni couronne ni honneur pour vous delà la mer : si vous allez au-devant du secours d’Angleterre, il reculera ; si vous vous présentez au port de la Rochelle en homme qui se sauve, vous n’y trouverez que des reproches et du mépris.
Pour nous ta voix ouvrit les mers : Tu fis devant nous dans les airs Marcher la flamme et les nuées ; Et des barbares légions À leurs faux dieux prostituées Tu nous livras les régions. […] Les cèdres rampent à ses pieds Ses rejetons multipliés Bordent au loin les mers profondes : Le Liban nourrit ses rameaux, Et l’Euphrate roule ses ondes Sous l’ombrage de leurs berceaux. […] Je posais avec lui les fondements du monde ; Je séparais les cieux des abîmes de l’onde : Je conduisais sa main, lorsqu’il pesait les airs, Qu’il décrivait l’enceinte et les bornes des mers. […] Rentre dans le fourreau, et restes-y en silence. — Comment le glaive s’arrêterait-il quand Jéhova lui a commandé de marcher, quand il a dévoué à sa fureur Ascalon et le rivage des mers » ! […] « Malheur à cette multitude nombreuse, dont le bruit ressemble à celui de la mer ; à ces voix tumultueuses, qui retentissent comme le bruit des grandes eaux.
Loin de connaître les sciences, ils ne connaissaient pas les arts les plus simples et les plus nécessaires ; ils n’avaient point d’autres armes que l’arc ; ils n’avaient jamais conçu que les hommes pussent être portés par des animaux ; ils regardaient la mer comme un grand espace défendu aux hommes, qui se joignait au ciel, et au delà duquel il n’y avait rien. Il est vrai qu’après avoir passé des années entières à creuser le tronc d’un gros arbre avec des pierres tranchantes, ils se mettaient sur la mer dans ce tronc et allaient terre à terre portés par le vent et par les flots. […] Qui leur eût dit qu’il y avait une sorte de navigation incomparablement plus parfaite ; qu’on pouvait traverser cette étendue infinie d’eaux, de tel côté et de tel sens qu’on voulait ; qu’on s’y pouvait arrêter sans mouvement au milieu des flots émus ; qu’on était maître de la vitesse avec laquelle on allait ; qu’enfin cette mer, quelque vaste qu’elle fût, n’était point un obstacle à la communication des peuples, pourvu seulement qu’il y eût des peuples au delà : vous pouvez compter qu’ils ne l’eussent jamais cru. Cependant le spectacle du monde le plus étrange et le moins attendu se présenter à eux : de grands corps énormes qui paraissent avoir des ailes blanches2, qui volent sur la mer, qui vomissent du feu de toutes parts, et qui viennent jeter sur le rivage des gens inconnus, tout écaillés de fer, disposant comme ils veulent des monstres qui courent sous eux, et tenant en leurs mains des foudres dont ils terrassent tout ce qui leur résiste. […] qui a pu les amener par-dessus les mers ?
heureux séjour, montagnes renommées, De lavande, de thym, de citron parfumées1, Que de fois sous tes plants d’oliviers toujours verts, Dont la pâleur s’unit au sombre azur des mers, J’égarai mes regards sur ce théâtre immense ! […] Ce mouvement, ce bruit, cette mer turbulente, Roulant, montant, tombant en montagne écumante, Enivraient mon esprit, mon oreille, mes yeux ; Et le soir me trouvait immobile en ces lieux3. […] Le Galèse, aujourd’hui Cervero, se jette dans la mer, aux environs de Tarente. […] Ce vieillard avait été dans son temps un écumeur de mers, avant de prendre ses poétiques invalides. […] Thomas, un académicien bien démodé, décrivait ainsi le même séjour : « Je vous dirai que je suis à Nice ; que je suis logé dans une charmante maison, située à la campagne et sur les bords de la mer, mais à mi-côte, et à distance raisonnable.