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60. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE I. De la propriété des mots. » pp. 2-8

Exire domo, sortir de la maison. — Abire (de ire ab), s’en aller, s’éloigner. Abire domo, s’éloigner de la maison. — Anteire (de ire ante), aller devant, devancer, surpasser.

61. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Pascal, 1622-1662 » pp. 44-51

Et quand ils sont dans la disgrâce, et qu’on les envoie à leurs maisons des champs5, où ils ne manquent ni de biens, ni de domestiques pour les assister dans leurs besoins, ils ne laissent pas6 d’être misérables et abandonnés, parce que personne ne les empêche de songer à eux. […] Maisons des champs.

62. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

La maison d’une épouse est un temple sacré, Où les yeux du soupçon n’ont jamais pénétré ; Et son époux absent est une loi plus forte3 Pour que toute rumeur se taise vers sa porte. […] Partout, dans nos maisons, nos repas, nos costumes, S’étalent la mollesse et l’oubli des coutumes. […] Elle nous transporte au foyer même de la maison romaine, alors que planait sur elle le rude génie des premiers âges.

63. (1858) Exercices latins adaptés à la Grammaire latine d’après Lhomond. Deuxième partie : Cours gradué de versions latines sur la syntaxe, à l’usage des classes de sixième, cinquième et quatrième. Livre du maître pp. -370

La maison de Décimus Brutus était située près du Forum. — 9. […] La maison d’Antoine était pleine de joueurs, encombrée de gens ivres. — 11. […] Les chiens veillent à la garde de nos maisons. […] Sans un gouvernement, ni maison, ni ville, ni état, ni l’univers lui-même ne pourrait subsister. — 2. […] Va-t’en à la maison ; moi, j’irai à la campagne. — 10.

64. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — La Bruyère, 1646-1696 » pp. 155-177

Ce fut l’événement décisif de sa vie ; car son entrée dans une maison princière lui permit d’assister de près au spectacle de la comédie humaine, où figuraient les originaux de la cour et de la ville. […] N’y épargnez rien, grande reine : employez-y l’or et tout l’art des plus excellents ouvriers ; que les Phidias et les Zeuxis de votre siècle déploient toute leur science sur vos plafonds et sur vos lambris ; tracez-y de vastes et de délicieux jardins, dont l’enchantement soit tel qu’ils ne paraissent pas faits de la main des hommes ; épuisez vos trésors et votre industrie sur cet ouvrage incomparable ; et après que vous y aurez mis, Zénobie, la dernière main, quelqu’un de ces pâtres qui habitent les sables voisins de Palmyre, devenu riche par les péages de vos rivières, achètera un jour à deniers comptants cette royale maison pour l’embellir, et la rendre plus digne de lui et de sa fortune1. Ce palais, ces meubles, ces jardins, ces belles eaux vous enchantent, et vous font récrier d’une première vue sur une maison si délicieuse, et sur l’extrême bonheur du maître qui la possède : il n’est plus, il n’en a pas joui si agréablement ni si tranquillement que vous ; il n’y a jamais eu un jour serein, ni une nuit tranquille ; il s’est noyé de dettes pour la porter à ce degré de beauté où elle vous ravit : ses créanciers l’en ont chassé ; il a tourné la tête, et il l’a regardée de loin une dernière fois ; et il est mort de saisissement. […] Domestique signifie celui qui est attaché à une grande maison.

65. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « XVIe siècle — Prose — Amyot, 1513-1593 » pp. -

Mais pour cela Lycurgus ne fleschit11 point, ains12 se presenta la teste levée à ceux qui le poursuivoient, leur montrant son visage tout ensanglanté, et son œil crevé : dont13 ilz eurent tous si grande honte, qu’il n’y eut celuy1 d’entre eux qui ozast ouvrir la bouche pour parler contre luy : ains au contraire luy livrerent entre ses mains2 Alcander, qui l’avoit frappé, pour en faire punition telle que bon luy sembleroit, et le convoyerent3 tous jusques en sa maison, monstrant qu’ilz estoient bien marris de son inconvenient4. Lycurgus en les remerciant les renvoya, et feit entrer Alcander en sa maison avec lui, là où il ne mesfeit ne mesdit5 jamais d’une parole ; ains lui commanda seulement qu’il le servist, faisant retirer ses domestiques qui avoient accoustumé de le servir ordinairement.

66. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Courier, 1773-1825 » pp. 447-454

Car il y a beaucoup d’arbustes, dont les uns, plantés fort épais, font comme une espèce de pépinière coupée par de jolies allées ; les autres tapissent les murs, et du pied de la maison montent en rampant jusqu’au faîte. La maison est dans un des angles du jardin ; de grands arbres grêles, qui sont, je crois, des acacias, s’élèvent à la hauteur du toit, et parent les rayons du soleil sans nuire à la vue ; tellement qu’on voit de là tout Rome au bas du Pincio, et les collines opposées de Saint-Pierre in Montorio et du Vatican.

67. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section II. Des Ouvrages en Vers. — Chapitre I. Des Poésies fugitives. »

Ainsi l’auteur qui a dit : Maison à louer, laquelle a deux portes, trois fenêtres, du logement pour quatre maîtres, même pour cinq en un besoin, deux caves, un grenier à foin ; maison que le propriétaire avec sa baguette d’enchanteur, peut transporter, au gré du locataire, dans quelque quartier qu’il lui plaira ; maison qui porte un écriteau tiré de Barème et de l’algèbre, et dont le nom, aussi bien que celui de l’enchanteur, se lit dans le calendrier  : cet auteur, dis-je, a proposé une énigme, dont le mot est une voiture, nommée fiacre.

68. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Prosper Mérimée. Né en 1803. » pp. 558-565

Ils rentrèrent en silence dans leur maison. […] Enfin il se leva, ferma la cassette, et sortit précipitamment de sa maison, courant la campagne et marchant devant lui sans savoir où il allait1.

69. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Bossuet, 1627-1704 » pp. 89-123

Ravis8 d’une certaine douceur de leurs prétentions infinies, ils s’imagineraient perdre infiniment, s’ils se départaient de leurs grands desseins ; surtout les personnes de condition, qui, étant élevées dans un certain esprit de grandeur, et bâtissant toujours sur les honneurs de leur maison et de leurs ancêtres1, se persuadent facilement qu’il n’y a rien à quoi elles ne puissent prétendre. […] Par là se vérifie ce que dit l’Apôtre : « Que Dieu est heureux et le seul puissant, Roi des rois et Seigneur des seigneurs » ; heureux, dont le repos est inaltérable, qui voit tout changer sans changer lui-même, et qui fait tous les changements par un conseil immuable ; qui donne et qui ôte la puissance ; qui la transporte d’un homme à un autre, d’une maison à une autre, d’un peuple à un autre, pour montrer qu’ils ne l’ont tous que par emprunt, et qu’il est le seul en qui elle réside naturellement. […] Alexandre ne croyait pas travailler pour ses capitaines, ni ruiner sa maison par ses conquêtes. […] Pour lui, il appuie sa famille sur des fondements plus certains, sur des charges considérables, sur des richesses immenses, qui soutiendront éternellement la fortune de sa maison. […] Henriette d’Angleterre, dernière fille de Charles Ier, mariée au duc d’Orléans, naquit en 1644, et mourut en 1670, empoisonnée par le chevalier de Lorraine, qu’elle avait fait exclure de la maison de son mari.

70. (1811) Cours complet de rhétorique « Livre troisième. Des Trois Genres principaux d’Éloquence. — Section première. La Tribune politique. — Chapitre II. Application des principes à la première Philippique de Démosthène, et à la seconde Catilinaire de Cicéron. »

Son poignard ne nous poursuivra plus au Champ de Mars, dans la place publique, dans l’enceinte même de nos maisons. […] Ils ont fait une longue énumération de tout ce que la guerre entraîne de calamités : ils nous ont peint les jeunes filles, les jeunes garçons indignement enlevés ; les enfants arrachés des bras de leurs pères ; les mères de famille en proie à la brutalité d’un vainqueur forcené ; les temples des dieux, les maisons des particuliers abandonnés au pillage et aux flammes : partout enfin le carnage, la mort et le désespoir. […] Bientôt après, une maison, une terre, un vase précieux, un vêtement enfin, tentèrent la cupidité et devinrent des titres de proscription. […] » C’est à vous que je m’adresse ici, vous qui avez toujours moins chéri l’état, que vos palais, vos maisons de campagne et vos tableaux : voulez-vous conserver ces objets de votre attachement ; voulez-vous ménager la sûreté de vos plaisirs ?

71. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Il mourut à la maison de Sorrèze dont il avait la direction. […] Lui, le prédestiné de l’infini, ne connaît encore que le sein de sa mère, son berceau, sa chambre, quelques images pendues aux murs, tout l’espace que l’œil embrasse d’une fenêtre : une heure est pour lui l’histoire ; une maison l’univers, une caresse la fin dernière des choses. […] Il y a des noms pour chaque quartier, pour chaque rue, pour chaque maison.

72. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Fléchier, 1632-1710 » pp. 124-132

Je n’ai pas oublié les bonnes qualités que j’ai remarquées autrefois en cette demoiselle presque dans son enfance2 : un esprit vif, une gaieté modeste, un air plein de discrétion et de prudence, au delà même de son âge, et je ne doute pas qu’elle ne vous fût très-utile pour la conduite de votre maison, et pour le soulagement de madame sa mère ; mais j’ai loué Dieu des bonnes dispositions qu’il lui a inspirées à la fin de sa vie ; elles vous rendront sa mort précieuse, par le souvenir de sa foi, de sa résignation, de son courage. […] Les maisons étaient fermées ; le triste et morne silence qui régnait dans les places publiques n’était interrompu que par les gémissements des habitants ; les magistrats en deuil eussent volontiers prêté leurs épaules pour le porter de ville en ville : les prêtres et les religieux à l’envi l’accompagnaient de leurs larmes et de leurs prières.

73. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — P — article »

On en plaçoit les simulacres, ou tout auprès des foyers, ou dans l’endroit le plus reculé de la maison, et on leur rendoit un culte fort religieux.

74. (1813) Principes généraux des belles-lettres. Tome III (3e éd.) « Notes. Pour l’intelligence des exemples cités dans ce troisième volume. — T — article » p. 424

., d’une maison féconde en grands hommes, et des plus anciennes et des plus illustres de France.

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