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233. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Seconde partie. Des Productions Littéraires. — Section I. Des Ouvrages en Prose. — Chapitre II. Des différentes espèces de Discours Oratoires. »

Jésus-Christ nous l’a proposée comme un joug léger et doux à porter. […] Or, malgré les faux préjugés dont nous nous laissons préoccuper, et que l’ennemi de notre salut tâche, par toutes sortes de moyens, d’entretenir, prétends qu’autant la loi chrétienne est parfaite, autant l’onction qui raccompagne, la rend douce et facile à pratiquer. 1º.

234. (1867) Rhétorique nouvelle « Première partie. L’éloquence politique » pp. 34-145

Ils ont des cités, des rois, des tribunaux, des arts : ils savent cultiver la terre, construire des vaisseaux, sculpter le bois et la pierre, fondre et ciseler les métaux : ils aiment d’instinct tout ce qui fait le charme et l’ornement de la vie, la poésie, la danse, l’harmonie des instruments, et l’harmonie plus douce encore de la parole éloquente. […] Leur âme, douce comme leur climat, s’ouvre facilement aux impressions de la pitié : ils traitent humainement leurs esclaves, pardonnent quelquefois à l’ennemi terrassé, et, dans la rage du combat, détournent leur lance de la poitrine d’un hôte.

235. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Morceaux choisis des classiques français à l’usage de la classe de troisième. Chefs-d’œuvre de prose. — Bossuet. (1627-1704.) » pp. 54-68

Au poumon est attachée la trachée-artère, comme une espèce de flûte douce d’une fabrique particulière, qui, s’ouvrant plus ou moins, modifie l’air et diversifie les tons.

236. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Première partie. Prose — Molière 1622-1673. » pp. 27-43

Lorsqu’il était petit, il n’a jamais été ce que l’on appelle mièvre5 et éveillé : on le voyait toujours doux, paisible et taciturne, ne disant jamais mot, et ne jouant jamais à tous ces petits jeux que l’on nomme enfantins.

237. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre XXII. des figures. — figures par rapprochement d’idées semblables  » pp. 301-322

Assurément, il y a dans les poésies de Lamartine de riches et brillantes descriptions, des narrations suaves et touchantes, des morceaux lyriques aussi irréprochables qu’élevés, mais, en même temps, il s’y trouve des passages, et, entre autres, une certaine dédicace à Maria Anna Elisa où s’accumulent les métaphores les plus fausses et les plus incohérentes que l’on puisse rencontrer : Doux nom de mon bonheur, si je pouvais inscrire Un chiffre ineffaçable au socle de ma lyre, C’est le tien que mon cœur écrirait avant moi, Ce nom où vit ma vie et qui double mon âme ; Mais pour lui conserver sa chaste ombre de femme, Je ne l’écrirais que pour toi.

238. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Joubert a dit : « Pascal a la misanthropie chrétienne : forte, douce et tendre. » 1.

239. (1853) De la rhétorique, ou De la composition oratoire et littéraire (2e éd.) « Chapitre VIII. de la disposition. — unité, enchainement des idées  » pp. 98-117

Il est peu propre aux efforts d’une longue carrière ; je comprends ce sentiment de modestie ; mais il ajoute qu’il est poëte inconstant et rêveur ; Sans cesse en divers lieux errant à l’aventure, Des spectacles nouveaux que m’offre la nature Mes yeux sont égayés ; Et tantôt dans les bois, tantôt dans les prairies, Je promène toujours mes douces rêveries Loin des chemins frayés.

240. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Il est mort sans souffrir, et de la mort la plus douce, la plus enviée par les militaires.

241. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

Vous vouliez, en leur donnant ce moyen si doux et si facile de se communiquer leurs pensées et leurs réflexions, qu’ils pussent s’encourager l’un l’autre dans la voie pénible du salut, et s’aider mutuellement dans les peines auxquelles le péché les a assujettis ; car quelle autre fin pouvait se proposer votre sagesse éternelle, qui a présidé à tous vos ouvrages !

242. (1867) Rhétorique nouvelle « Deuxième partie. L’éloquence du barreau » pp. 146-

Mais écoutez, dans Euripide, Iphigénie suppliant son père : « Mon père, ne me fais pas mourir avant l’âge, ne me condamne pas à descendre au pays des ténèbres, car il est doux de voir la lumière.

243. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Aussi lui, le plus doux et le plus clément des hommes, n’hésite-t-il pas à plonger P.  […] Puissé-je ne jamais jouir avec vous du bonheur de voir la république sauvée, s’il est vrai que, en faisant preuve de sévérité dans cette circonstance, j’obéisse à l’inflexibilité de mon caractère (quel homme, au contraire, est plus doux que moi ?) […] Du reste, pourquoi parler ici d’hommes et de classes que l’intérêt de leur fortune, les droits de citoyens auxquels ils sont admis, la liberté enfin, si douce à tous les cœurs, intéressent naturellement à la défense de la patrie ? […] Cette île est terminée par une source d’eau douce, qu’on nomme la fontaine d’Aréthuse ; son bassin, qui est prodigieusement grand, et rempli de poissons de toute espèce, serait entièrement couvert des eaux de la mer, s’il n’était défendu par une digue de pierre. […] Comment un gouvernement aussi doux que le nôtre s’est-il ainsi changé en cruauté et en tyrannie ?

244. (1853) Principes de composition et de style (2e éd.) « Seconde partie. Étude des genres de littérature, en vers et en prose. — Chapitre IV. Genre dramatique. »

L’âme se fait un plaisir de l’agitation que lui donne le spectacle des passions humaines, et un plaisir d’autant plus doux, qu’elle sait que ces passions ne sont qu’une image et qu’une illusion qu’elle croit sans dangers.

245. (1811) Cours complet de rhétorique « Notes. »

Les amateurs d’anecdotes littéraires n’ont point oublié que Brébeuf avait d’abord commencé la traduction de l’Énéide, et que, fatigué à chaque instant par les contrariétés que lui faisait éprouver la dissonance perpétuelle de son ton boursouflé, avec la douce mélodie et le charme continu de l’expression de Virgile, il alla confier son embarras à Ségrais son ami, qui, de son côté, suait sang et eau pour se monter au ton de Lucain qu’il essayait de traduire, et que les deux amis se proposèrent et firent un échange, dont les deux poètes latins n’eurent guère à s’applaudir, mais dont Virgile surtout se trouva fort mal.

246. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section III. De l’Art d’écrire pathétiquement. — Chapitre I. Du Pathétique. » pp. 280-317

Et dans ceux-ci du même Poème : Orange douce et parfumée, Limons, Poncires fastueux, Et vous, Cedrats voluptueux, Couronnez l’automnea charmée, Raisins brillants dont la fraîcheur Étanche la soif qui nous presse ; Pommes, dont l’aimable rougeur Ressemble au teint de la jeunesse, Tombez et renaissez sans cesse Sur le chemin du voyageur.

247. (1886) Recueil des sujets de composition française donnés à la Sorbonne aux examens du baccalauréat ès lettres (première partie), de 1881 à 1885

Nulle, part ou ne trouve dans ses satires l’indignation de Lucilius ; son ton habituel est une raillerie douce, spirituelle et fine, discrète, persuasive, indulgente : Horace, à cette aigreur, mêla son enjouement (Boileau, Art. […] On pourrait lui appliquer ces vers de Boileau : Heureux qui, dans ses vers, sait, d’une voix légère, Passer du grave au doux, du plaisant au sévère. […] Ses comédies sont des peintures délicates, de fines miniatures, et il n’est rien de plus doux, de plus suave, que ses figures de femmes, tracées d’un trait pur et discret ; malgré ces qualités si précieuses, ses pièces laissent beaucoup à désirer au point de vue dramatique, elles sont froides, et le dialogue manque absolument de mouvement et de vie. […] Il se promet une bien douce consolation à ses pénibles travaux de ces annales du grand siècle rédigées par un grand homme, à qui tous les grands historiens de l’antiquité sont familiers et ont fourni déjà d’immortelles créations.

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