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186. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome II (3e éd.) « Notes pour l’intelligence des exemples cités dans ce second volume. »

Saumaise, fameux critique et littérateur qui avait une érudition immense.

187. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Préceptes « Deuxième partie. Préceptes des genres. — Chapitre second. De la narration. »

On ne le verra pas s’armer des principes d’une critique rigoureuse, son ton, au contraire, sera constamment empreint d’une aimable crédulité.

188. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Première partie. De la poésie en général — Chapitre III. De la forme extérieure de la poésie » pp. 22-70

Notre hexamètre, dit le célèbre critique, naturellement majestueux, doit se reposer sur lui même ; il perd toute noblesse si on le fait marcher par sauts et par bonds ; si la fin d’un vers se rejoint souvent au commencement de l’autre, l’effet de la rime disparaît.

189. (1866) Cours élémentaire de rhétorique et d’éloquence (5e éd.)

La fin du discours, dit l’abbé Girard, est le moment critique : c’est celui où l’auditeur doit porter son jugement et se décider sans retour. […] Un terme impropre, une locution vicieuse qu’on excuserait aisément dans un autre genre, seraient ici sévèrement blâmés par la critique. […] C’est justement parce qu’on a reçu quelquefois cette vertu d’en haut qui nous rend supérieurs à nous-mêmes, qu’on craint d’être réduit à ses propres forces dans cette situation critique, et ainsi de rester au-dessous de la tâche qu’on doit accomplir. […] Necker les meilleurs possibles ; mais le ciel me préserve, dans une situation aussi critique, d’opposer les miens aux siens.

190. (1881) Cours complet de littérature. Style (3e éd.) « Cours complet de littérature — Style — Première partie. Règles générales du style. — Chapitre Ier. Des éléments du style. » pp. 22-78

Malgré cette distinction bien réelle, il n’est pas rare de trouver des critiques qui ne font aucune mention spéciale des sentiments.

191. (1859) Principes de composition française et de rhétorique. Vol. I « Première partie — Chapitre IV. — Du Style. »

La Bruyère, à ce sujet, donne le conseil suivant : « Tout écrivain, pour écrire nettement, doit se mettre à la place de ses lecteurs, examiner son propre ouvrage comme quelque chose qui lui est nouveau, qu’il lit pour la première fois, où il n’a nulle part, et que l’auteur aurait soumis à sa critique ; et se persuader ensuite qu’on n’est pas entendu seulement à cause que l’on s’entend soi-même, mais parce qu’on est en effet intelligible. » Voici le résumé des qualités nécessaires à la clarté : idée claire et nette du sujet, bon choix d’expressions, ordre et enchaînement des idées, juste mesure des phrases et des périodes.

192. (1912) Morceaux choisis des auteurs français XVIe, XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles

A leur exemple, en effet, les historiens français du xvie et du xviie siècle se sont trop souvent souciés de faire preuve d’éloquence plus que de critique et de véracité. […] Fénelon (1651-1715) Né au château de Fénelon, dans le Périgord, en 1651, mort archevêque de Cambrai en 1715, François de Salignac de la Mothe-Fénelon, qui, parmi ses premiers ouvrages, avait composé un important Traité de l’Education des filles, fut nommé en 1689 précepteur du duc de Bourgogne, fils du grand Dauphin903, et écrivit pour lui ses Fables, ses Dialogues des morts et probablement son Télémaque, où se trouvent bien des critiques indirectes du gouvernement de Louis XIV. […] Ce critique était jeune, gracieux et folâtre ; sa tête était couronnée de lierre et de pampre ; ses tempes étaient ornées de grappes de raisin ; de son épaule gauche, pendait à son côté droit, en écharpe, un feston de lierre ; et le jeune Bacchus se plaisait à voir ces feuilles consacrées à sa divinité919.

193. (1862) Cours complet et gradué de versions latines adaptées à la méthode de M. Burnouf… à l’usage des classes de grammaire (sixième, cinquième, quatrième) pp. -368

Tout contrefacteur ou débitant de contrefaçons de cet Ouvrage sera poursuivi conformément aux lois. Toutes mes Editions sont revêtues de ma griffe. Avant-propos. Le succès toujours croissant de la nouvelle Méthode, à laquelle ce Cours est adapté, nous dispense d’en faire l’éloge, et d’ajouter un tardif et obscur hommage aux suffrages éminents qui l’ont accueillie dès son apparition. En offrant au public ce recueil, nous n’avons point la prétention chimérique de suivre pas à pas la théorie de l’auteur, de présenter chacun des exercices qui composent notre ouvrage, comme le développement spécial d’une règle de la Méthode.

194. (1853) Petit traité de rhétorique et de littérature « Chapitre II. Les Oraisons ou discours prononcés. »

Villemain Sur les avantages et les inconvénients de la critique (couronné en 1814) ; les Tableaux littéraires de la France au xviiie siècle, de MM. 

195. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « PREMIÈRE PARTIE. DE L'ÉLÉGANCE LATINE. — CHAPITRE II. Du choix et de la délicatesse des expressions. » pp. 9-77

Dans l’amplification, dans les ornements, dans la réfutation, il y a plus lieu de craindre la critique que d’admirer l’orateur.

196. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

Je les livre à la critique sans orgueil comme sans humilité; elles passeront, faute de mieux, et leur utilité justifiera mon travail. […] Ce dialogue fait l’admiration de tous les critiques.

197. (1807) Principes généraux des belles-lettres. Tome I (3e éd.) « Première partie. De l’Art de bien écrire. — Section I. De l’Art d’écrire correctement. — Chapitre II. De l’arrangement des Mots. » pp. 87-179

L’Académie, dans sa critique de la tragédie du Cid, a relevé cette faute que Corneille a faite en disant : Enfin vous l’emportez ; et la faveur du Roi Vous élève en un rang qui n’était dû qu’à moi.

198. (1863) Discours choisis ; traduction française par W. Rinn et B. Villefore. Première partie.

Sans doute il faut examiner si cet Héjus avait des dettes à acquitter ; s’il faisait une vente à l’enchère ; si, supposé qu’il la fit, il était dans un tel besoin d’argent ; s’il se trouvait dans des circonstances si critiques, qu’il fût obligé de dépouiller sa chapelle et de vendre les dieux de ses pères. […] Dans les circonstances les plus critiques, elle s’est si bien montrée la déesse tutélaire de la Sicile, qu’elle paraît non seulement aimer cette île, mais encore l’habiter et la défendre spécialement. […] Que ce soit un voleur, un sacrilège, le plus scélérat, le plus débauché de tous les hommes ; mais, dira-t-on, c’est un général heureux et vaillant, et qui mérite d’être conservé pour les temps critiques dans lesquels la république peut se trouver.

199. (1854) Éléments de rhétorique française

Dans les trois premières parties de cette introduction, je n’ai fait souvent que traduire et abréger Blair, critique savant et judicieux, qui a appliqué aux belles-lettres la méthode philosophique, et analysé es principes du style avec une rare sagacité. […] Boileau fait semblant de louer les mauvais auteurs de son temps, et ces éloges simulés rendent la critique bien plus amere qu’une désapprobation formelle : Pradon comme un soleil en nos ans a paru ; Pelletier écrit mieux qu’Ablancourt ni Patru.

200. (1852) Précis de rhétorique

C’est une de ces longueurs que les critiques reprochent à Lafontaine.

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