vii, § 1, des Notions élémentaires de Grammaire comparée (7e édit., 1874).
Comparez au passage des martyrs, le réveil au camp, I.
Dans la Phèdre de Racine, nous choisissons la Mort d’Hyppolyte, parce qu’elle est en général dans la mémoire de tous, et qu’il sera ainsi plus facile de comparer toutes les pensées qui entrent dans ce morceau avec celles qui composent le même sujet traité par Pradon, et qu’ensuite il nous sera plus aisé d’en apprécier le style, qui nous semble essentiellement différent dans les deux auteurs. […] » On sera facilement de l’avis de Racine, si l’on prend la peine de comparer entre elles d’une manière complète les idées analogues qui constituent ces deux pièces de poésie.
Vous ne savez que ce que je vous ai appris, et ce que je vous ai appris n’est rien, comparé à ce qui me resterait à vous apprendre. […] On peut comparer Bossuet (Même recueil), et cette page de M.
Comparer à un très-beau passage de Balzac : Les victoires du Christianisme. […] Comparez cette belle page de madame de Staël : « Tout ce qui est vraiment beau est inspiré, tout ce qui est désintéressé est religieux.
Comparez, plus haut, le chapitre viii, et, pour plus de détails, les auteurs analysés par Goujet, Bibliothèque française, t.
Pour décider cette question, il suffit de comparer nos traités de Rhétorique aux institutions oratoires de Quintilien.
Sainte-Beuve : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » D’Argenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et du peintre et du coloris ; que ce grand écrivain ne produise pas une foule de mauvais copistes, et qu’il ne devienne pas le chef d’une secte à qui il arrivera, comme à bien d’autres, que les sectateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche ! […] Comparez les médisances de Célimène.
Comparer à la lettre de Balzac, l’Homme s’agite et Dieu le mène, dans ce recueil.
Il compare ce germe à un enfant qui dort dans son berceau.
On y voit l’Arsenal comparé aux antres du mont Etna, où Vulcain forgeait avec les Cyclopes la foudre pour Jupiter ; les armes qui y sont déposées, comparées aux traits fabriqués par Vulcain ; Henri IV, à Jupiter même, et ses ennemis, aux géants réduits en poudre dans la guerre qu’ils osèrent déclarer au maître des Dieux.
Comparer Fontenelle, Digression sur les anciens et les modernes. — Ici Pascal juge en dernier ressort ce débat qui se renouvelle de siècle en siècle. […] Comparer La Bruyère, chapitre Des esprits forts, xvi, Apostrophe à Lucile.
Quand Figaro se compare, lui qui n’est rien, au comte Almaviva qui est tout ; quand il s’écrie avec un orgueilleux dépit : Tandis que moi, morbleu !
Comparez une fantaisie de Lesage, intitulée : Un poëte qui a fait son chemin.
Par exemple, si, en parlant d’une jeune fille qui répète tout ce qu’elle entend, je dis : C’est un perroquet, j’ai comparé dans mon esprit le langage de cet oiseau avec les habitudes de la jeune fille et j’ai fait une métaphore. […] c’est une lionne, je donne une figure au courage d’Éléonore ; tous ceux qui m’entendent comparent Éléonore au plus courageux des animaux ; l’ordre physique intervient, et mon expression est beaucoup plus frappante, 5. […] La Métaphore veut des formes décidées, Elle unit et compare ensemble deux idées. […] Il y a disparate, quand les idées, comparées entre elles, sont sans aucun rapport, ou quand le style est d’une inégalité choquante. […] On fait un parallèle quand on rapproche deux portraits pour les comparer et se prononcer sur le mérite de chaque sujet dépeint.