» Ne soyons donc pas, comme le disait Voltaire, « semblables à ces avares qui ne veulent point convenir de « leurs richesses, et crient sans cesse que les temps sont bien durs. » Sachons plutôt concilier le culte du passé avec la justice due au présent qui sera le patrimoine de l’avenir.
* Voltaire au Marquis d’Argenson. […] * Le cardinal de Bernis à Voltaire, 1775. […] Voltaire à l’abbé Maussinot, 1757. […] * Le cardinal de Bernis à Voltaire. […] Voltaire.
« L’épopée, dit Voltaire, est un récit en vers d’aventures héroïques. » En effet, elle raconte la vie, la gloire et les mœurs des hommes. […] Les Vies de Plutarque, la Vie d’Agricola par Tacite, l’Histoire de Charles XII par Voltaire, se placent parmi les chefs-d’œuvre. […] Le mépris que les hommes d’action, d’affaires, de science ont quelquefois pour le charme et l’harmonie du langage paraît d’une sévérité singulière, quand on songe à Descartes, à Pascal, à Bossuet, à Buffon, à Voltaire, à Montesquieu. […] On voit que Voltaire, le prosateur le plus vif de notre langue, emploie la période pour conclure le récit qu’on vient de lire. […] En effet, Voltaire et Montesquieu commençaient à écrire ; ils furent, avec Buffon et Rousseau, les grands prosateurs du siècle.
Par là, en donnant à son grand ouvrage l’immortalité du style, il se plaça au nombre des quatre hommes dont l’influence et le nom dominent le dix-huitième siècle : aussi admiré que Voltaire, que Rousseau, que Montesquieu, moins discuté que celui-ci, plus respecté que les deux autres. […] Ce monument, auquel Buffon consacra environ cinquante années d’une santé et d’une application presque continues (il avait, a dit Voltaire, l’âme d’un sage dans le corps d’un athlète), n’était pas de ceux qu’une vie d’homme suffit à achever. — Les trois premiers volumes in-4° de l’Histoire naturelle avaient paru en 1749, un an après l’Esprit des lois, « comme si, remarque M.
Voltaire a dit, des Cantiques sacrés du marquis de Pompignan : Sacrés ils sont ; car personne n’y touche. […] On ne sait que trop que Voltaire est tombé dans les mêmes excès, à l’égard de plusieurs écrivains.
Personne ne croit assurément qu’une rivière, une fois mêlée à l’Océan, puisse y conserver la douceur et la limpidité de ses eaux ; mais dès que la fable a doué la fontaine Aréthuse de ce privilége, il est permis à Voltaire de dire à propos de Mornay, resté pur et intègre au milieu de la corruption des cours : Relie Aréthuse, ainsi ton onde fortunée Roule au sein furieux d’Amphitrite étonnée Un cristal toujours pur et des flots toujours clairs Que jamais ne corrompt l’amertume des mers. […] Remarquez, en passant, que Voltaire et après lui le Dr Blair ont affirmé que toute métaphore doit nécessairement offrir une image sensible, que le crayon même ou le pinceau puisse figurer à l’œil. […] Les exemples en sont innombrables dans Voltaire lui-même.
Elle est le rapport exact de la pensée et des mots, le juste milieu entre la brièveté affectée qui touche à l’obscurité, et la diffusion qui y mène également, en jetant, selon l’expression de Voltaire, Un déluge de mots sur un désert d’idées. […] Voltaire et Montesquieu sont peut-être les seuls où l’on n’en trouve aucune trace, mais elle fait tache parfois dans Massillon, dans Buffon, dans Rousseau même, et gâte souvent les meilleures pages de Thomas, de la Harpe, de Florian, de Barthelémy, de tous les autres.
Le siècle d’Auguste était trop raffiné pour être épique. » Faut-il s’étonner après cela que Voltaire, philosophe du dix-huitième siècle, esprit léger et incrédule, ait fait une épopée froide et décolorée ? […] La Henriade, de Voltaire (français).
« Le principal mérite de l’Esprit des lois , a dit Voltaire, est l’amour des lois qui règne dans cet ouvrage ; et cet amour des lois est fondé sur l’amour du genre humain. » Il mourut épuisé par ses immenses travaux. […] Voltaire appelle les Lettres persanes un ouvrage de plaisanterie, plein de traits qui annoncent un esprit plus solide que son livre. […] Voltaire, dans ses lettres, a jugé ainsi l’Esprit des lois.
Ainsi fait Voltaire ; ainsi Massillon, dans son sermon sur la vérité d’un avenir. « Otez aux hommes, dit Voltaire, l’opinion d’un Dieu rémunérateur et vengeur, Sylla et Marius se baignent alors avec délices dans le sang de leurs concitoyens ; Auguste, Antoine et Lépide surpassent les fureurs de Sylla ; Néron ordonne de sang-froid le meurtre de sa mère.
Voltaire, le premier, imagina de secouer cet usage, et de traiter une question littéraire ; ce qu’il fit avec son talent habituel. […] L’Hospital, Pithou, Arnauld, Patru, Pellisson, d’Aguesseau, Lally-Tollendal, Voltaire, Beaumarchais, Desèze, Malesherbes, Portalis, de Serre, Martignac, Berryer, Sauzet, Dupin, Mauguin, O.
« Fontenelle, dit Voltaire, a ressemblé à ces terres heureusement situées qui portent toutes les espèces de fruits. » 2. […] De même Voltaire a dit, Alzire, I, 1 : L’appareil inouï pour ces mortels nouveaux De nos châteaux ailés qui volent sur les eaux… 1.
Voltaire a rendu la même pensée dans un de ses Discours en vers, avec plus de bonheur, suivant La Harpe : C’est du même limon que tous ont pris naissance. […] Pour ces enchantements ou conjurations, multipliés par la crédulité des anciens, on peut voir l’idylle II de Théocrite, fort admirée par Racine et Voltaire, la VIIIe églogue de Virgile, et le liv.
Diderot la pliait, avec imagination et justesse, à l’expression du détail des arts ; Condillac la rappelait sans cesse, par logique et par système, à cette clarté que Voltaire avait d’instinct et par génie ; Dumarsais la décomposait avec la sagacité des grammairiens de Port-Royal. » (M. […] Ainsi Voltaire, ayant à parler de l’esprit, commence par se demander : Qu’est-ce que l’esprit ? […] Démosthène, parmi les anciens, et chez nous Voltaire, dans ses ouvrages historiques, sont des modèles de précision. […] Sans doute il faut user des tropes avec sobriété ; car, trop prodigués, ils nuiraient à la clarté, et, comme dit Voltaire, ils nuiraient même à la vérité en disant plus ou moins que la chose même ; mais employés avec goût, ils sont le nerf du langage. […] Voltaire dit que l’on consultait un jour un homme qui avait quelque connaissance du cœur humain sur une tragédie qu’on devait représenter : il répondit qu’il y avait tant d’esprit dans cette pièce qu’il doutait de son succès.
(Voltaire). […] Aussi Voltaire, en transportant ce trait dans sa Henriade, s est-il bien gardé de l’affaiblir en voulant l’étendre : Dans sa course d’abord il (l’Amour) découvre avec joie Le faible Simoïs, et les champs où fut Troie.