L’attention Ne croyez pas, monseigneur2, qu’on vous reprenne si sévèrement, pendant vos études, pour avoir simplement violé les règles de la grammaire en composant.
L’étude a été pour moi le souverain remède contre les disgrâces de la vie, n’ayant jamais eu de chagrin qu’une heure de lecture n’ait dissipé.
Lacordaire 1802-1861 [Notice] Né à Recey-sur-Ource (Côte-d’Or), Henri-Dominique Lacordaire fit de brillantes études au lycée de Dijon, dans la patrie de Bossuet, en vue de la colline où naquit aussi saint Bernard.
Il n’en est pas de même des historiens latins : leurs harangues sont des morceaux si achevés, dans leur genre, qu’il est impossible de s’y prêter à la moindre illusion, et de ne pas y reconnaître, à chaque mot, l’art étudié de l’orateur, et la correction élégante de l’écrivain qui a mûri toutes ses pensées par la réflexion, choisi et pesé chacune de ses expressions, et donné à ses phrases le tour et l’harmonie qui sont le fruit du travail, et ne se présentent guère à celui qui ne s’est pas fait une étude de les rechercher et de les placer à propos.
Je ne sais ce qui en était de son temps ; on peut croire que les premières études étant généralement plus soignées, l’habitude de s’énoncer en termes convenables, et d’avoir, en écrivant, l’expression propre, n’était pas très rare. […] Les antithèses plaisent dans les ouvrages d’esprit ; elles y font à peu près le même effet que dans la peinture les ombres et les jours qu’un artiste habile a l’art de placer à propos ; mais l’emploi de cette figure exige du goût, l’étude des situations et le sentiment des convenances. […] Un élève ne s’en tirerait jamais sans l’étude des secrets de l’élocution.
Après les tentatives hardies mais incomplètes du seizième siècle, le théâtre, sans règle, comme la poésie l’avait été jusqu’à Malherbe, cherchait son législateur : elle le trouva dans un jeune homme natif de Rouen, que sa famille avait élevé pour le barreau, et qui préférait à l’étude des lois le travail de la composition et des vers.
Avant-propos Dans ma longue carrière consacrée à l’enseignement, j’ai reconnu bien des fois que le Discours Latin, exigé pour le Baccalauréat ès lettres, présente de sérieuses difficultés aux jeunes gens, dont les études universitaires ont été incomplètes, ou qui ont éludé le cours de Rhétorique. […] Filon, où sont habilement réunis les préceptes de Cicéron et de Quintilien ; puis, de faire même avec une traduction, une étude approfondie du Conciones (Harangues extraites de Tite Live, Tacite, Salluste, Q. […] J’ai passé ma vie dans la retraite et dans l’étude.
C’est là que ce Romain, dont l’éloquente voix D’un joug presque certain sauva sa république, Fortifiait son cœur dans l’étude des lois, Et du lycée et du portique.
C’est le goût qui doit guider ici comme partout ; et le goût, ainsi que le sentiment de l’harmonie, s’acquiert par l’étude des bons modèles.
Élevé chez les Jésuites à Bourges, où son père faisait sa résidence la plus ordinaire, il montra, dès ses études, un génie précoce, et devint un héros dans les premières années de sa jeunesse.
Ce qui a donné lieu à cette fiction, c’est que la mémoire est absolument nécessaire dans l’étude des sciences et des arts.
Notez de plus que ce genre n’exige pas une étude aussi sévère des faits que le récit historique, et qu’il présente en conséquence beaucoup plus d’attraits.
Car ce ne fut point par l’étude de l’art, mais par hasard, que les premiers poètes trouvèrent que les fables devaient avoir pour sujet des malheurs.
Que si nous passons à l’étude de l’élégie en France, nous sommes obligés de distinguer.
On peut lire, pour compléter l’étude du style précis, l’article intitulé : Précision, dans les qualités générales de la phrase, page 14 de ce volume.