/ 272
249. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Voltaire 1694-1778 » pp. 445-463

Sainte-Beuve : « Je le comparerais volontiers à ces arbres dont il faut choisir les fruits ; mais craignez de vous asseoir sous leur ombre. » D’Argenson disait en parlant de Voltaire, âgé de quarante ans (1734) : « Plaise au ciel que la magie de son style n’accrédite pas de fausses opinions et des idées dangereuses ; qu’il ne déshonore pas ce style charmant en prose et en vers, en le faisant servir à des ouvrages dont les sujets soient indignes et du peintre et du coloris ; que ce grand écrivain ne produise pas une foule de mauvais copistes, et qu’il ne devienne pas le chef d’une secte à qui il arrivera, comme à bien d’autres, que les sectateurs se tromperont sur les intentions de leur patriarche ! 

250. (1872) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours supérieurs et moyens. Prose et poésie « Extraits des classiques français — Extraits des classiques français. Deuxième partie. Poésie — Ponsard 1814-1868 » pp. 583-600

Écrivain consciencieux, M.

251. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Canevas

Une espèce d’humeur gaie, convenable nu ton militaire, percera au milieu du dépit que l’écrivain éprouve dans sa position. […] Le duc sera bien aise d’avoir protégé ce gentilhomme, qui pourra moucher ses chandelles à coups de pistolets, et il remerciera l’écrivain qui lui promet, en revanche, de ne point laisser passer les occasions de mettre à contribution sa générosité. […] Cela prouve-t-il dans l’écrivain la facilité, la grâce et le naturel ? […] Tous les écrivains s’accordent pour trouver ce dialogue divin. […] Il continue en se plaignant d’abord du climat ; on est au printemps et il fait un temps d’hiver — … On s’est moqué de ses habits légers, parce que, dit-on, il n’y a que deux saisons à Marseille, l’hiver et l’été — … Ensuite il parle de la ville, dont les rues sont pavées si richement que les voilures y sont inconnues ; — Comme il n’y a pas de lieux d’aisances dans les maisons, on est obligé de vider certains vases à la rue56 — Si la peste y vient, c’est malgré la douane. — Les galériens y or-ment un charmant spectacle. — L’hôtel de ville est coupé en deux par une rue, et pour réunir les bureaux, un pont en planches a été jeté au second étage. — Les promenades futures sont charmantes. — Les arbres des environs57 ont peu d’ombrage, on y a suppléé par des parasols. — Si c’est là un léger inconvénient, il est bien compensé par les odeurs des aromates provençaux et par la verdure perpétuelle. — L’écrivain finit en parlant des promenades sur mer.

252. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Pascal, 1623-1662 » pp. 56-71

Oui, c’est par l’âme que Pascal est grand et comme homme et comme écrivain : le style qui réfléchit cette âme en a toutes les qualités, la finesse, l’amère ironie, l’ardente imagination, la raison austère, le trouble à la fois et la chaste discrétion.

253. (1897) Extraits des classiques français, seizième, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, accompagnés de notes et notices. Cours moyens. Première partie : prose. [Seizième siècle] « Introduction » pp. -

Cette prédilection est justifiée par un écrivain de profession, Froissart (1333-1400), qui, s’emparant de l’histoire, nous enseigne l’art de plaire sans le secours de la mesure et du rhythme.

254. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Chateaubriand, 1768-1848 » pp. 409-427

Il faut saluer en lui le plus grand nom qui ait ouvert le dix-neuvième siècle, et l’écrivain qui, depuis Voltaire, a exercé le plus d’empire sur les intelligences.

255. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Napoléon Ier , 1769-1821 » pp. 428-446

Il viendra un jour où le seul amour de la vérité animera des écrivains impartiaux.

256. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Lacordaire, 1802-1861 » pp. 542-557

« Le talent de l’écrivain, si difficile et si précieux, n’est que l’effort tranquille de l’intelligence solitaire.

257. (1850) Rhétorique appliquée ou recueil d’exercices littéraires. Modèles

On est en droit d’exiger un bel éloge de l’écrivain qui s’exprime ainsi et sans doute il va dire des choses admirables. […] On sent que la plume de l’écrivain devait courir et suivait à grande peint la marche de la pensée. […] L’écrivain en comparant les ressources du talent de Buffon à celles de la nature, veut nous montrer que cet auteur était à la hauteur de son sujet, et que la nature avait trouvé en lui un digne interprète. […] Un grand écrivain ne se fait pas aimer seulement par son style et son génie ; il nous devient plus cher s’il possède la vertu, s’il est homme de bien, mémoire de Fénélon est en vénération parmi nous autant par ses grandes qualités que par ses immortels ouvrages. […] Tous ces détails forment autant de tableaux séparés que le talent de l’écrivain place les uns à côté des autres pour faire un tableau général.

258. (1881) Morceaux choisis des classiques français des xvie , xviie , xviiie et xixe siècles, à l’usage des classes de troisième, seconde et rhétorique. Poètes

Quant a leur théâtre, une vue particulière qui nous a guidé souvent dans la composition du recueil tout entier, comme en feront foi plus d’une des notes qui accompagnent nos citations, nous a particulièrement dirigé dans le choix de celles qu’il nous a fournies : nous avons de préférence reproduit quelques scènes ou fragments de scènes qui offraient des éléments de comparaison avec les écrivains latins ou grecs, poètes ou prosateurs, qu’associent à nos poètes français les programmes des classes auxquelles notre recueil s’adresse. […] École de Ronsard L’antiquité avait déjà pénétré de toutes parts dans la prose par les travaux des érudits et la plume des écrivains. […] Si Chapelain, qui caractérise excellemment son imitation des anciens de « servile et désagréable » (Lettre à Balzac, 27 mai 1640), si Boileau, qui qualifie durement son « faste pédantesque », sont suspects, l’un d’incompétence, l’autre de mauvaise humeur, on ne mettra pas en doute l’autorité de l’écrivain qui a su le mieux, au xviie  siècle, revêtir notre langue de la couleur antique, ni l’impartialité du critique qui a justifié, en les reprenant, plusieurs idées de Ronsard sur l’enrichissement de la langue par les emprunts étrangers et la formation de mots nouveaux, sur les vers mesurés, sur la rime, sur les inversions. […] Il alla à Genève embrasser la religion réformée, et là commença cette vie de travail, de controverse et de lutte par la plume, la parole et l’épée, qui lui donna un rôle considérable dans l’histoire politique et religieuse du xvie  siècle et une place parmi ses écrivains. […] On, trouvera dans l’édition de Malherbe de la Collection des grands Écrivains de la France, tome IV, ses Remarques sur les Œuvres de Desportes : il a, à l’exception des Psaumes, tout corrigé « d’une horrible manière », dit, dans une lettre à Conrart, Balzac qui a possédé le manuscrit.

259. (1881) Cours complet de littérature. Poétique (3e éd.) « Poétique — Deuxième partie. De la poésie en particulier ou des différents genres de poésie — Seconde section. Des grands genres de poésie — Chapitre IV. Du genre dramatique. » pp. 252-332

Ce tort cependant ne tient pas à la nature de la comédie ; il faut l’imputer au mauvais génie et à l’esprit dépravé de l’écrivain. Entre les mains d’un écrivain immoral, la comédie devient une source de corruption et d’égarement.

260. (1865) Morceaux choisis des classiques français à l’usage des classes supérieures : chefs-d’oeuvre des prosateurs et des poëtes du dix-septième et du dix-huitième siècle (nouv. éd.). Classe de troisième « Chefs-d’œuvre de poésie. — Chapitre » pp. 169-193

Barbier sur soixante traductions françaises de l’Imitation de Jésus-Christ, « le plus beau des livres sortis de la main des hommes, disait Fontenelle, puisque l’Evangile n’en vient pas », Relativement à l’auteur de cette œuvre, il faut consulter la préface de Corneille adressée « au lecteur », où il se demande si c’est à Jean Gerson ou à Thomas A-Kempis que l’Eglise en est redevable : « Quoi qu’il en soit, conclut celui-ci très-sagement, s’il y a quelque contestation sur le nom de l’écrivain, il est hors de dispute que c’était un homme bien éclairé du Saint-Esprit, et que son ouvrage est une bonne école pour ceux qui veulent s’avancer dans la dévotion. » 1.

261. (1872) Recueil de compositions françaises pour préparer au discours latin les candidats au baccalauréat ès-lettres. Première série

Dans notre recueil, rien de semblable : on peut, tout à son aise, sans que l’esprit s’énerve et s’épuise à chercher le sens, voir et juger comment des écrivains Grecs ou Latins, des auteurs modernes de bon aloi, ont tiré parti d’une situation donnée ; on n’a d’autre peine que celle de s’essayer à revêtir d’un latin aussi clair que possible, correct surtout, des idées coordonnées par des maîtres, et qui n’émanent pas d’une plume inexpérimentée. […] » Traduit de Thomas May, écrivain Anglais mort en 1650 (Supplément à la Pharsale de Lucain). […] D’ailleurs, tu t’abuses, quand tu prétends que l’oracle contribuait à tes victoires : tu perdais ainsi la plus grande partie de ta gloire ; car tes actions paraissaient toujours inférieures à celles qu’on pouvait attendre d’un Dieu. » Traduit de Lucien, écrivain grec, né à Samosate, vers l’an 120 av. 

262. (1876) Traité de versification latine, à l'usage des classes supérieures (3e éd.) « SECONDE PARTIE. DE LA VERSIFICATION LATINE. — CHAPITRE IV. De la composition des vers. » pp. 295-331

Ainsi une fleur brillante, tranchée par le soc de la charrue, languit et meurt ; ainsi le pavot, épuisé de lassitude, courbe sa tête chargée de pluie. » Un écrivain moderne a peint, sous une belle comparaison, le pouvoir odieux de ces tyrans d’Egypte qui n’étaient grands que parce qu’ils vivaient dans une profonde solitude.

263. (1868) Extraits des classiques français, dix-septième, dix-huitième et dix-neuvième siècles, à l’usage de tous les établissements d’instruction. Cours supérieurs. Première partie : prose « Extraits des classiques français. première partie — Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778 » pp. 313-335

Il n’y a pas d’écrivain plus propre à rendre le pauvre superbe.

/ 272