Il faut bien distinguer ces jugements sérieux des plaisanteries comiques dont la tradition s’est perpétuée depuis le vieux poëte Simonide d’Amorgos (poëme Sur les Femmes, dans les Lyrici varii de la collection de Boissonade, et dans les Lyrici græci de Bergk) et l’école d’Aristophane jusqu’à Molière, en passant par Érasme (Éloge de la Folie, chap.
« Dès quatre heures du matin, nous dit-il, on se levait pour la prière ; puis on allait aux écoles jusqu’à onze heures ; on ne revenait pour discuter les textes ou vérifier les passages ; et la récréation était de lire Aristophane, les tragiques grecs, Plaute ou Cicéron. » Attaché au connétable de Bourbon, son père avait été un des vassaux fidèles qui le suivirent dans sa fuite ; aussi fut-il condamné à l’exil et à la perte de ses biens.
L’école de Zénon pensait, comme Socrate, que toute espèce d’artifice était indigne de l’éloquence ; et cette opinion coûta la vie aux deux hommes peut-être les plus vertueux de l’antiquité. […] Mais quelle en est la véritable école ? […] L’école de Zénon (je l’ai déjà dit) méprisa l’éloquence comme un artifice également indigne de la vérité et de la vertu ; l’école d’Aristippe la rejeta comme impliquée dans les affaires. « Ne leur en faisons pas un reproche, dit Cicéron ; car, après tout, ce sont des gens de bien, et des gens heureux, puisqu’ils croient l’être. […] Quintilien l’a dit, sans avoir dessein de le dire, lorsqu’il a comparé ses disciples aux petits des oiseaux : l’école est comme un nid, où il faut les nourrir, et leur laisser croître les ailes. […] Je conviens que l’école est un méchant modèle pour l’éloquence ; mais quelle forme donnait-on donc anciennement à un discours ?
C’est un hommage que Cicéron se plaisait à leur rendre, en avouant que, s’il était orateur lui-même, il l’était devenu dans les promenades de l’académie, et non pas à l’école des rhéteurs.
Προϐλήματα ou ὰπορίαι, et λύσεις, expressions consacrées dans les écoles grecques depuis Aristote, et qu’on retrouve à chaque page des commentaires Alexandrins extraits par le scholiaste de Venise.
Elle venait d’appeler dans ses écoles une colonie de savants qui secondaient l’élan d’une jeunesse studieuse.
Citons comme curiosité quatre vers du comte de Maistre sur Descartes ; ils figuraient sur l’album de Mme Swetchine : « Esclave dans les murs du cloître et de l’école, La raison n’osait rien ; je vins briser ses fers.
C’est à l’école de Bossuet que M. […] Partout on reconnaît l’homme vraiment formé à la bonne école, mais jaloux aussi d’établir la sienne et de prendre sur notre Parnasse un rang particulier : la postérité le lui assignera.
Titien est un des peintres les plus éminents de l’école vénitienne. […] C’est-à-dire des tableaux de l’école flamande.
Comblés des bienfaits de ces souverains, ils enseignèrent publiquement les langues anciennes ; et un des Lascaris, de la famille des empereurs de Nicée, ne dédaigna pas d’ouvrir une école de grammaire latine et grecque.
Madame de Staël 1766-1817 [Notice] Fille d’un philosophe et d’un ministre populaire, mademoiselle Necker, depuis baronne de Staël, eut pour première école les graves entretiens d’un monde animé par le voisinage de la tribune ; les écrits de Jean-Jacques et des espérances généreuses de rénovation sociale firent battre son cœur d’enfant.
Cousin 1792-1867 [Notice] Prix d’honneur de rhétorique (1810), élève de l’École normale où l’enseignement de La Romiguière et de Maine de Biran décida de sa vocation ; appelé en 1815 à l’honneur de suppléer Royer-Collard dans sa chaire de la Sorbonne, M.
On raisonne, on dispute, on remplit les écoles Du souffle de l’erreur et du bruit des paroles. […] Séduit lui-même un instant par cette ambition de tout connaître et de tout vouloir juger, il avait abordé l’école des sophistes, et en avait rapporté la conviction de leur vanité et de son insuffisance.
« Ce ne sont point des armes préparées dans l’école d’un déclamateur : ces foudres, ces éclairs sont formés dans une région supérieure.
Jusque-là des traits heureux de naïveté, de brillants essais, de téméraires hardiesses, avaient fait la gloire de Marot, de du Bellay, de Ronsard : Malherbe inaugura, non plus la poésie de telle province, de telle école, de tel homme, mais la véritable poésie française.