Rien n’était plus efficace, selon le judicieux auteur du Traité des études, pour donner aux jeunes gens de bons principes et l’habitude d’un bon langage, que « des extraits faits avec soin et qui pourraient avoir quelquefois une longueur raisonnable ».
D’ailleurs, que pouvait-on attendre d’une nation qui avait si rudement traité les citoyens de Mytilène, innocents de tout crime, possédés seulement du regret de la liberté perdue ? […] Ni les dieux du ciel, ni les traités qui suspendent les combats, ni les sommets des Alpes, ni la roche Tarpéienne n’ébranleront ma résolution. […] « Ainsi, que ceux parmi vous qui regardent le traité comme rompu et les Athéniens comme coupables, se lèvent et passent de ce côté ; que ceux dont l’opinion est contraire, passent de l’autre. » Aussitôt, les Lacédémoniens se partagèrent : le nombre de ceux qui déclaraient le traité rompu, fut beaucoup plus considérable. […] Ensuite, je réglerai les conditions de la paix entre les deux peuples, je choisirai les plus nobles de leurs chevaliers, que je garderai comme otages du pacte conclu, jusqu’à ce que les traités aient été ratifiés par un consentement général. […] Celui-ci prenant à témoin les dieux vengeurs des traités, confia le commandement d’une armée nombreuse à Suréna.
etc. » Rapprochons de ce morceau une autre définition d’une armée, citée partout comme un chef-d’œuvre, et mise, dans toutes les rhétoriques, au premier rang des lieux communs traités avec une supériorité dont rien n’approche.
. — Si quelqu’un, sire (nous ne pouvons le penser), s’opposait à cette miséricorde, à cette équité royale, nous ne souhaitons pas même qu’il soit traité sans miséricorde et sans équité.
La plupart des traités sur l’art d’écrire sont des rhétoriques où l’on enseigne fort au long la manière de composer un discours.
Sept mois après, l’Autriche était contrainte de signer le traité de Campo-Formio.
Mais que, dans cette effroyable confusion de toutes choses, il est beau de considérer ce que la grande Henriette a entrepris pour le salut de ce royaume ; ses voyages, ses négociations, ses traités, tout ce que sa prudence et son courage opposaient à la fortune de l’Etat ; et enfin sa constance, par laquelle n’ayant pu vaincre la violence de la destinée, elle en a si noblement soutenu l’effort ! […] Dans son traité de la Connaissance de Dieu et de soi-même, il parle le plus beau et le meilleur langage dont jamais homme se soit servi. » 1.
C’est ici que j’abjure et les lois et la paix ; Je te suis, ô fortune, et j’attends tes bienfaits, Dit César ; il n’est plus ni traité, ni refuge.
» Traité de la Concupiscence, chap. 32. […] Outre ce livre pénétré de l’esprit antique et des inspirations supérieures de la sagesse chrétienne, Fénelon a laissé d’excellents traités philosophiques et religieux, d’éloquents sermons et plusieurs autres ouvrages, produit spontané de l’imagination la plus riche et la plus facile. […] Rollin fait hommage de son Traité des études aux chefs de l’Université. […] Traité des Études 288 : préface. […] Rappelez seulement les victoires, les prises de places, les traités glorieux, les magnificences, les événements pompeux des premières années de ce règne.
Madame de Lambert a dit : « Les enfants aiment à être traités en personnes raisonnables ; il faut entretenir en eux cette espèce de fierté, et s’en servir comme d’un moyen pour les conduire où l’on veut.
La Harpe a traité en détail la question des poèmes en prose, et, comme son maître, il les a justement condamnés.
Cependant il se trouve qu’après avoir vécu onze cents ans plein de force et de crédit, après avoir été employé dans les plus importants traités et avoir assisté toujours honorablement dans le conseil de nos rois, il tombe tout d’un coup en disgrâce et est menacé d’une fin violente4.
. — Qu’appelez-vous trop friand, dit alors mon flatteur d’un ton de voix élevé : vous n’y pensez pas, mon ami ; apprenez que vous n’avez rien de trop bon pour le seigneur Gil Blas de Santillane, qui mérite d’être traité comme un prince. » Je fus bien aise qu’il eût relevé les dernières paroles de l’hôte, et il ne fit en cela que me prévenir.
Remarquez la même faute dans la phrase suivante : s’il est vrai que ce prince ait traité les Catalans attachés à son ennemi, avec tant de hauteur, c’est peut-être qu’il s’imaginait trouver, à leur défaut, une ressource puissante dans un autre capitaine non moins habite. Il fallait dire ; s’il est vrai que ce prince ait traité avec tant de hauteur, les Catalans attachés à son ennemi, etc. […] Je conviens, dit du Marsais, dans son excellent traité des tropes, qu’on peut bien parler, sans jamais avoir appris les noms particuliers de ces figures.