Elle était autrefois impériale : mais elle lut cédée à la France par le traité de paix de Westphalie, en 1648.
J’ai soixante-seize ans, et je sors à peine d’une grande maladie qui a traité fort mal mon corps et mon âme pendant six semaines.
Pour donner une définition précise de la poésie du vers, nous dirons qu’un vers est poétique ou véritablement vers quand il a un ton, une nuance au-dessus du ton et de la nuance qu’aurait la phrase si elle était en prose ; quand son expression a une élévation, une force, un agrément dans les mots et les tours, qu’on ne trouve point dans le même genre traité en prose ; en un mot, quand il montre le langage ennobli, enrichi, paré, élevé au-dessus de ce qu’il est quand il n’est que de la prose.
Laissant crier les misérables et chansonner les mauvais plaisants, il a fermé la bouche aux parlements, détruit leur meilleur ouvrage, rallié Turenne et Molé, envoyé le cardinal de Retz à Vincennes, relégué Gondé dans les Pays-Bas, et, resté maître du terrain, il a porté dans l’exercice du pouvoir les qualités qu’il avait déployées pour l’acquérir et le conserver, Il en a joui quelques années sans obstacles et sans partage ; il a régné sur le roi, sur la régente et sur le royaume, signé le traité des Pyrénées, son véritable titre de gloire, et laissé sa propre fortune, il faut bien le dire, en meilleur état que les finances du pays.
Fléchier, faisant la topographie d’un hôpital, dans l’Oraison funèbre de Marie-Thérèse, n’emploie que des expressions convenables pour exprimer des choses dégoûtantes : Voyons-la dans ces hôpitaux… Il est évident que le style poétique demande, comme nous le verrons dans le traité de la Poésie, plus de soin sous le rapport de la convenance et de la dignité, que n’en réclament les ouvrages en prose.
Il ne leur en restait point d’autre, car tout ce qui est raisonnablement du domaine de l’esprit humain, nos auteurs classiques l’ont traité aussi dignement que possible : passions, caractères, vertus, crimes, effets de la nature physique, exploits militaires, remords, excès du malheur et de la prospérité, etc., tout a été décrit, peint, célébré ou flétri par nos classiques.
Point de méthode, point de sujet traité ex professo : disserter n’est point causer.
Mais maintenant vous reconnaissez, par tous vos égarements, que vous ne pouvez être éclairés que par une lumière qui vous vienne du dehors et d’en haut ; et si vous êtes lumière, c’est seulement en Notre-Seigneur. » (Traité de la Concupiscence 3, chap.
Les premières lignes de ce prologue semblent être la traduction littérale d’une ancienne chanson germanique : « La nation des Francs, illustre, ayant Dieu pour fondateur, forte sous les armes, ferme dans les traités de paix, profonde en conseil, noble et saine de corps, d’une blancheur et d’une beauté singulières, hardie, agile et rude au combat, depuis peu convertie à la foi catholique, libre d’hérésie, lorsqu’elle était encore sous une croyance barbare, avec l’inspiration de Dieu, recherchant la ciel de la science selon la nature de ses qualités, désirant la justice, gardant la piété, la loi salique fut dictée par les chefs de cette nation, qui en ce temps commandaient chez elle. » Augustin Thierry. […] Plus heureux que Caton, Saint Louis ne fut point obligé de lire un traité de l’immortalité de l’âme pour se convaincre de l’existence d’une vie future ; il en trouvait la preuve invincible dans sa religion, ses vertus et ses malheurs. […] Il n’avait pas voulu entrer dans celle-ci par traité et sans son armée, de peur que son exemple n’autorisât les autres rois chrétiens à faire de même.
Racine le fils a traité le même sujet que Massillon, l’existence de Dieu, dans son poème de la Religion.
Or il est évident que Philippe a rompu les traités ; il est évident qu’il nous a enlevé, sans provocation, nos places de la Chersonèse.
— Passez ensuite aux traités qui vous semblent les meilleurs ? […] Masud le blâme d’avoir ainsi traité, puisque, l’officier lui ayant volé tout ce qu’il possédait, était forcé par les lois à lui donner tout son bien — … N° 179. — Le Paysan de Bilbis Exposition. […] J’ai été si bien traité par vous !
Je n’approuve pas un traité de paix qui n’est approuvé ni par le sénat, ni par le peuple, ni par aucun homme de bien. — 11. […] Cicéron, dans son traité de la vieillesse, a fait parler Caton, qui fut à peu près, en son temps, l’homme le plus âgé et le plus prudent. — 12.
Nos bons orateurs ont traité cette partie du discours oratoire avec un succès distingué.