Leur unique but est de piller les temples, de détruire la race humaine. […] de ta maison dans les temples ? […] Quand le temple du Capitole fut embrasé par les torches gauloises, Camille séjourna à Veïes ; c’est là aussi que fut Rome. […] La profanation des temples, le vol avec effraction, la trahison, voilà des forfaits que les lois punissent de mort. […] Rien n’est exempt de leurs inhumanités : ne sont-ce pas eux qui abattent les autels, qui démolissent les temples, qui profanent indignement la Terre-Sainte où les adorables pas du Sauveur sont marqués ?
Tu ne reverras plus les riantes montagnes, Le temple, le hameau, les champs de Vaucouleurs, Et la chaumière, et les compagnes, Et ton père expirant sous le poids des douleurs. […] Dans une Épître au président Hénault, Voltaire compare leur gloire, et fait une allusion flatteuse et piquante : Il ne faut pas s’en faire accroire, J’eus l’air de vouloir m’afficher Aux murs du temple de mémoire ; Aux sots vous sûtes tous cacher ; Je parus trop chercher la gloire, Et la gloire vint vous chercher. […] Écoute : quand Néron eut empoisonné son frère, on lui dit qu’il avait sauvé Rome ; quand il eut fait égorger sa femme, on loua devant lui sa justice ; quand il eut assassiné sa mère, on baisa sa main parricide, et l’on courut aux temples remercier les dieux. […] J’ai vu tomber ton temple et périr ta mémoire ; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans, Mes larmes t’imploraient pour mes tristes enfants ; Et, lorsque ma famille est par toi réunie, Quand je trouve ma fille, elle est ton ennemie.
Il a même prouvé qu’il était supérieur à l’emploi qu’il fit de son talent, et il a droit à un médaillon dans le temple de Mémoire2.
« On se souvient de ces cris de douleur, de cette désolation, de ces larmes de toute la France ; de cette foule consternée qui, se précipitant dans les temples, interrompait par ses sanglots les prières publiques, tandis que le prêtre pleurait en les prononçant, et pouvait les achever à peine.
L’habitude a affadi toutes ces similitudes tirées de la mythologie, du soleil et de la lune, des montagnes et des plaines, des lions et des vagues, des temples et des palais. […] … Le chagrin monte en croupe et galope avec lui… Les vainqueurs ont parlé, l’esclavage en silence Obéit à leur voix, dans cette ville immense… Subjectifications : Quand vos bras combattront pour son temple attaqué, Par vos larmes du moins il peut être invoqué… Le silence de Phèdre épargne le coupable… Eh bien !
Il entre dans le temple ; et à la vue de tout un peuple, en présence des magistrats contre les loix de l’empire, il renverse les autels, il brise les idoles. […] Athalie, attirée dans le temple par le grand-prêtre, est mise à mort par son ordre, et Joas est reconnu roi ; voilà la fn. […] Il entre ensuite dans le temple avec Néarque son ami, et brise pendant le sacrifice, les statues des faux dieux. […] Dans Athalie, les personnages agissans ne sortent point du vestibule de l’appartement du grand-prêtre, lequel est dans le temple de Jérusalem. […] Au temple où l’on m’appelle.
Là, le poète saisit et dépeint en traits ineffaçables cette époque de transition où l’élément chrétien envahissait la société romaine, et où l’élément païen de cette société déchaînait toute sa fureur contre la nouvelle doctrine qui renversait les temples et brisait les idoles de ses dieux. […] J’irai, Seigneur, dans vos temples, Réchauffer par mes exemples Les mortels les plus glacés, Et, vous portant mon hommage, Leur montrer l’unique usage Des jours que vous leur laissez.
Que l’on se transporte maintenant dans un temple, au pied des autels, sous les yeux de Dieu même, et en présence de tout un peuple ; que l’on se figure une lice ouverte où l’éloquence et le zèle divin, aux prises avec les passions, les vices, les faiblesses, les erreurs de l’humanité, les provoquent les unes après les autres, quelquefois toutes ensemble, les attaquent, les combattent, les terrassent avec les armes de la foi, du sentiment et de la raison.
Le monde entier est le temple consacré à la prière. […] Mais ce temple est muet. […] Il réunit dans ce parc des édifices de toute sorte : temple grec, pagode indienne, tour chinoise en porcelaine, chaumière russe, laiterie suisse. […] L’univers est ton temple. […] Cléombrote se réfugie dans un temple.
Il avait déjà publié sous le voile de l’anonyme les Lettres Persanes (1721) où il se jouait autour d’importantes questions, et le Temple de Gnide (1725), erreur d’un génie qui se trompait de voie. […] La ville déchirée ne forma plus un tout ensemble ; et comme on n’en était citoyen que par une espèce de fiction, qu’on n’avait plus les mêmes magistrats, les mêmes murailles, les mêmes temples, les mêmes sépultures, on ne vit plus Rome des mêmes yeux, on n’eut plus le même amour pour la patrie, et les sentiments romains ne furent plus4.
Les anciens comptaient sept merveilles du monde : 1° les jardins suspendus et les murs de Babylone ; 2° les pyramides de l’Égypte ; 3° le phare d’Alexandrie ; 4° le colosse de Rhodes ; 5° le Jupiter olympien de Phidias ; 6° le temple de Diane à Éphèse ; 7° le tombeau de Mausole, roi de Carie.
Templum, pris pour un temple, était plus vaste que delubrum, qui n’était qu’un petit temple, ou même une partie de temple. Au Capitole était un temple dans lequel il y avait trois petits temples, delubra, renfermés dans la même enceinte. […] Delubrum était l’endroit où l’on plaçait la statue de la divinité. — Fanum (de fari) était proprement un lieu consacré par les augures pour la construction d’un temple. […] Paries se dit ordinairement des murs d’un temple, d’une maison.
Il a même prouvé qu’il était supérieur à l’emploi qu’il fit de son talent, et il a droit à un médaillon dans le temple de Mémoire.
Mais du temple voisin, quand la cloche sacrée Annonça qu’un mortel avait quitté le jour, Chaque son retentit dans mon âme navrée, Et je crus mourir à mon tour.